All Chapters of JE TE VEUX SOUMISE: Chapter 111 - Chapter 120

— Je reviens vite, d’accord ?Murmura-t-il à son oreille, et elle hocha la tête.— Promets-moi que tu vas manger quelque chose, d’accord ?Insista-t-elle. Il ne mangeait pas à la maison, et si elle n’était pas là, elle doutait qu’il mange quoi que ce soit. Nicklaus soupira ;— Tu sais bien que j’ai du mal à manger sans toi, maintenant.— Essaie… Je serais triste si tu ne mangeais pas.Bouda+-t-elle, et il acquiesça. Elle avait vraiment l’art de lui faire faire tout ce qu’elle voulait, et le pire, c’est qu’il était incapable de lui résister.Tiana sourit et l’embrassa une dernière fois.— Allez, vas-y.Elle le regarda quitter le domaine en voiture. Il n’était parti que depuis quelques minutes, et déjà, il lui manquait.Argh ! C’était grave.Il avait envahi tous ses sens. Était-ce seulement possible de vivre sans lui, à ce stade ?*Tiana venait de finir son petit-déjeuner et s’était allongée sur son lit, les yeux rivés sur son téléphone. Elle mourait d’envie de lui envoyer un message,

Les sourcils de Tiana se froncèrent, un spasme de choc la traversa, son visage devint aussi pâle que l’hiver. Elle n’avait même pas encore digéré le fait qu’il l’avait peut-être utilisée toutes ces semaines, et voilà que Grand-père lui disait qu’il avait accepté d’épouser une autre femme sans même hésiter ?— Tiana…l’appela Grand-père en soupirant longuement.— Nicklaus n’avait pas le choix. Il devait sauver l’entreprise. C’est la meilleure chose à faire pour lui et pour la société, et je sais que tu veux ce qu’il y a de mieux pour lui.Tiana était bouche bée. Son regard resta figé sur Grand-père pendant quelques secondes, puis, comme possédée, elle éclata de rire.Elle ria si fort que des larmes coulaient de ses yeux.Stupide, tellement stupide !Comment avait-elle pu être aussi malléable et irréfléchie ?Un homme capable de l’enfermer pendant des jours sans remords, capable de lui demander de se déshabiller juste pour lui ôter toute dignité… et qui tout à coup lui confesse un amour

Tiana vomit le repas qu'elle avait mangé ce matin-là ; en voyant les pancakes à moitié digérés salir l’évier, un frisson lui parcourut l’échine. À ce rythme, elle allait finir malade.Elle ouvrit le robinet et nettoya l’évier, puis se dirigea vers une porte attenante. Elle marcha dans le couloir et poussa une porte. En découvrant qu’il s’agissait d’une chambre, elle entra péniblement et s’écroula sur le lit, les paupières lourdes se fermant d’elles-mêmes.*Nicklaus regarda son grand-père entrer dans son bureau, le front plissé par une visible contrariété. Lorsqu’il était arrivé au manoir plus tôt, on lui avait dit que son grand-père voulait le voir à l’entreprise. Étrange, car même s’il était encore président du conseil d’administration, il se rendait rarement sur place.En arrivant là-bas, on l’informa qu’il n’était pas encore arrivé. Nicklaus commençait à perdre patience. Cela faisait plus de deux heures, et toujours aucune trace de lui. Il composa rapidement son numéro, mais juste

Il cligna plusieurs fois des yeux pour tenter d’éclaircir sa vision, haletant, les mains crispées sur le volant à en faire blanchir les jointures. Son visage vidé de toute couleur, son cœur martelant sa poitrine, il approcha du bâtiment. Sans même prendre la peine de bien se garer, il bondit hors de la voiture et courut vers la maison.Les domestiques et employés le virent courir comme s’il fuyait un monstre invisible. Tous se regardèrent avec étonnement, se demandant ce qui se passait.Alors que Nicklaus atteignait le dernier étage, ses pas ralentirent. Sa respiration était saccadée, la sueur coulait sur son visage. Lorsqu’il arriva à sa porte, sa main trembla. Il inspira profondément et poussa la porte, tout doucement.… S’il te plaît, sois là… je ne peux pas… je ne peux pas y croire, je t’en supplie ma belle… je ne veux pas croire ce qu’il a dit…Il priait silencieusement en ouvrant la porte et en jetant un œil dans la pièce.Ha !Nicklaus poussa un soupir de soulagement en la voya

Le regard sombre de Nicklaus fixait les hommes devant lui.— Vous serez grassement payés et libérés dès que l’affaire sera oubliée.— Nous comprenons, Patron, dirent-ils à l’unisson avant qu’il ne hoche la tête.— Vous pouvez disposer, ajouta-t-il, et ils sortirent par la porte. Nicklaus se laissa tomber dans son fauteuil, les yeux fermés.Toute la nuit, il n’avait pensé qu’à elle ; il avait dû user de toute sa volonté pour ne pas courir la chercher immédiatement.Une fois cette affaire réglée, il irait la retrouver.Même si elle ne voulait plus de lui, même si elle était partie sans se retourner, il s’en fichait. Il la supplierait de revenir. Il n’y avait plus de raison de fuir, non ? Maintenant qu’il avait tout résolu, elle reviendrait, pas vrai ?Il ne voulait pas croire qu’elle ne l’aimait pas. Il refusait de penser que la seule personne pour qui il vivait, celle qui le faisait sourire, qui lui donnait envie de changer, d’être un meilleur homme… n’était qu’un leurre.Son cœur se s