Semua Bab Elle fuit enceinte, il la traque jusqu'au bout du monde: Bab 31 - Bab 40

Maxime a rapidement sorti un mouchoir en papier pour essuyer les larmes de Sophie et l'a doucement réconfortée en lui disant : « Ne pleure pas. » Il a levé la tête vers Clara et lui a dit : « Clara, Sophie se sent coupable de notre divorce. C'est pourquoi elle a voulu que tu viennes aujourd'hui, pour que tu lui expliques personnellement notre accord. Ce n'est pas de sa faute si nous divorçons. » « ... » Elle a alors compris que c'était le vrai but de Maxime : lui faire dire de sa propre bouche que Sophie, qu'il aimait tant, n'était pas la cause de la rupture de leur famille.C'était tellement ridicule que Clara a failli éclater de rire.Pour que Sophie puisse se sentir un peu mieux, est-ce que Maxime avait le droit d'humilier sa propre femme ? Il se pouvait qu'il ne considère pas ce qu'il faisait comme une humiliation, mais pour Clara, c'était bien ça.Au moment où elle allait répondre, la secrétaire a frappé à la porte et a annoncé : « Monsieur Lefèvre, Monsieur Lambert a une urgen

« Parce que j'étais au bord de la mort à ce moment-là ! » Sophie avait les yeux rouges. « J'ai eu une maladie très grave, et il fallait que je subisse une double transplantation pulmonaire. Maxime a eu beaucoup de mal à me trouver un donneur compatible. Et tu sais ce que votre grand-mère a fait dans tout ça ? » « Qu'est-ce qu'elle a fait ? » a demandé Clara.« Elle a utilisé son pouvoir pour empêcher le donneur d'arriver à l'hôpital. Mon opération a dû être arrêtée de force. J'étais étendue sur la table d'opération, et si je n'avais pas reçu les deux poumons à temps, j'en serais morte ! » « Impossible ! Notre grand-mère ne ferait jamais une chose pareille, je n'y crois pas ! » Clara, les yeux rouges, secouait la tête avec énergie, refusant d'accepter cette idée.« Tu peux bien ne pas y croire, mais tu devras quand même l'accepter ! Sinon, va demander directement à Maxime, ou bien interroge ta grand-mère, demande-lui si elle a vraiment fait ça ! » « Et alors ? Continue donc à invente

Sophie parlait d'une voix très douce, presque apaisante, mais chacune de ses paroles portait en elle une lame tranchante, capable de tuer et de briser le cœur.Elle ressemblait à une victorieuse hautaine et inébranlable, qui écrasait Clara sous son pied, la maintenant fermement au sol sans lui laisser aucune chance de se relever.Oui, Clara avait presque oublié que, même si la famille de Sophie ne pouvait rivaliser avec celle des Lefèvre, elle restait tout de même une fille de bonne famille, une véritable héritière.Clara s'est forcée à ne pas perdre le contrôle. Elle a serré les dents et a dit : « Mademoiselle Moreau, tu t'es sans doute fait trop d'idées. Ça fait dix ans que je connais Maxime, tu crois que je ne sais pas quel genre d'homme il est ? De plus, avant de se marier, il m'a déjà expliqué très clairement que notre union n'était qu'un mariage de convenance. Tu ne sais pas ce qu'il m'a donné après notre divorce ? Je ne suis pas aussi lésée que tu l'imagines. » Le visage de Sop

« Maxime Lefèvre, c'est toi qui fais preuve d'un double discours ! C'est toi qui m'as dit clairement que tant que notre divorce ne serait pas prononcé, nous resterions un couple marié. Et pourtant, tu passes ton temps à me faire des reproches injustifiés, à t'énerver sous prétexte que je voudrais hâter la procédure, comme si c'était moi qui avais trahi notre mariage, comme si j'étais celle qui avait décidé de te quitter… alors qu'en réalité, c'est toi qui as demandé le divorce. À peine l'as-tu formulé que tu t'es empressé d'aller retrouver Sophie. Dis-moi, quel droit as-tu encore de me juger ? » « Et puis hier, tu m'as fait revenir chez toi, mais toi, tu n'étais même pas là. Et aujourd'hui, tu m'as demandé de traverser toute la ville pour venir jusqu'à ton bureau à l'heure du déjeuner, tout ça pour quoi ? Je ne l'ai compris qu'en arrivant : tu voulais que j'explique à Sophie que notre séparation n'est pas de sa faute. C'est vraiment risible. Une telle chose aurait pu être dite très fa

Maxime lui a doucement tapoté le dos, qui paraissait fragile, en lui disant : « Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de tout. » « Est-ce que nous deux, on ne pourra vraiment jamais être ensemble ? Ton père a dit que je ne pourrais jamais t'épouser, est-ce que c'est vrai ? » En repensant aux paroles d'Édouard, Sophie a ressenti une colère brûlante monter en elle. Qu'avait donc cette Clara de si spécial ? Une orpheline issue d'un milieu modeste, sans nom ni statut, qui n'avait rien pour elle, et pourtant, tous les membres de la famille Lefèvre prenaient sa défense comme si elle en valait vraiment la peine ! Maxime a froncé les sourcils, le visage grave, et il lui a dit : « Ne pense pas à ça pour l'instant, concentre-toi sur ta santé et repose-toi bien. » « Je crains que mon corps ne puisse plus guérir », Sophie a essuyé ses larmes avec le dos de la main avant d'ajouter d'une voix tremblante : « Maxime, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, mais même si ce n'est que pou