Semua Bab Poursuivie par mon ex-mari: Bab 51 - Bab 60

« Tu ne peux pas, même si tu le voulais. » murmure Tristin d’une voix rauque, en croisant mon regard. « Mais moi, je peux. J’ai mes méthodes pour faire parler les gens. Et elle parlera… si je mets la main sur elle. »Mes doigts se crispent autour de ma fourchette. Ses « méthodes » n’ont sûrement rien d’humain.« Qu’est-ce qui t’en empêche alors ? » demande-je, surprise moi-même de mon ton détaché.Pourquoi ne suis-je pas en train de fuir à cet instant ?« Éliminer Lily Whitlock et le reste des Whitlock serait un jeu d’enfant. » dit-il, d’un ton glacial et calculé.Mon souffle se bloque. « Alors… me faire disparaître, ce serait tout aussi simple pour toi ? »Les mains de Tristin s’immobilisent. Il lève lentement la tête, et ses yeux deviennent soudain plus doux, plus profonds.« Te faire disparaître en tant que Whitlock ou en tant que Calder a toujours été facile, Grace. » répond-il avec une honnêteté troublante.Je hoche la tête, étrangement touchée par sa sincérité. « Alors pour

GraceEn entrant dans la tour RB, je remarque une foule rassemblée près de l’accueil, mais je n’y prête guère attention.Je monte dans l’ascenseur et rejoins mon étage. Lorsque les portes s’ouvrent dans un ding, plusieurs regards se tournent vers moi. Aussitôt, l’ambiance dans l’open-space devient glaciale et gênante, alors que les gens toujours occupés se mettent à chuchoter entre eux.Je n’ai aucun doute sur le sujet de leurs bavardages : ma demande de congé approuvée directement par le PDG.« Tu crois qu’elle a quel genre de lien avec le patron ? » souffle une rousse à deux filles penchées vers elle.« Tu te poses encore la question ? Elle a sûrement couché avec lui. »« Elle est jolie, je l’admets, mais M. Roberto ne s’intéresserait jamais à une fille comme elle. Il fuit les femmes comme la peste. »Il fuit les femmes comme la peste, hein ? Cette remarque pique ma curiosité.« C’est vrai. Je doute qu’il couche avec elle. Peut-être que c’est juste une de ses assistantes person

GraceLe visage d’Ethan devient rouge écarlate. Il avance d’un pas lourd vers moi, bouillonnant de rage, les yeux aveuglés par la colère.Tous les regards le suivent, un mélange de surprise et de curiosité peints sur les visages. Ils doivent le reconnaître. Après tout, c’est le PDG d’une entreprise rivale.J’ignore les regards et je m’assois calmement à mon bureau. Il est là pour son numéro, encore une fois.Quelle farce ridicule.« Que veux-tu ? » lance-je d’un ton las, juste au moment où il s’arrête à mes côtés, prêt à ouvrir la bouche.Ses poings se serrent, une lueur sombre traverse son regard. Mais lorsqu’il baisse les yeux vers mon ventre, à ma grande surprise, sa colère laisse place au doute.Une boule se forme dans ma gorge alors qu’Ethan se fige, continuant de fixer mon ventre, les sourcils froncés.« Tu es… » Sa voix baisse, presque un souffle. « Tu vas mieux ? »« Après la fausse couche forcée, tu veux dire ? » Je souris, le visage marqué par la haine.Ethan croise m

Grace« Peut-être que je devrais… porter ça devant un tribunal, après tout. » murmure-je entre mes dents, les sourcils froncés de concentration.Le fait que je ne ressente aucune horreur après avoir poignardé Ethan et blessé Lily me surprend. Et pourtant, je n’arrive pas à le regretter.Ce que je regrette, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt.« Ou alors je devrais- »Une main chaude se referme autour de mon poignet, me coupant net. Je baisse les yeux, découvrant que ma propre main est toujours accrochée à celle de Tristin.Mes lèvres se pincent, mes yeux se posent sur mes doigts qui tremblent. C’est si ridicule… je tremble encore.C’est comme si quelque chose à l’intérieur de moi hurlait de me réveiller, mais je reste perdue dans un abîme, incapable de penser à autre chose qu’à ce fichu divorce.Plus vite Ethan divorcerait, plus vite je pourrais quitter ce monde dégoutant.Et peut-être enfin trouver la paix. Je…Tristin dégage doucement ses doigts et retourne ma main pour rega

GraceJe n’aurais jamais pu deviner ce que Tristin entendait réellement par « détruire Ethan » cette fois-ci. Mais dans les jours qui ont suivi, j’ai compris toute la portée de ses mots, la profondeur de ses menaces.D’abord, un employé de la Calder Corporation est devenu lanceur d’alerte. Il a révélé les combines pourries qui avaient permis aux Calder de décrocher la plupart des contrats sur lesquels ils avaient enchéri.Les actions de l’entreprise se sont effondrées dès que la nouvelle a été diffusée.Et ce n’était que le début. Le lendemain, plusieurs personnes se sont manifestées, accusant la société de harcèlement sur le lieu de travail.Le troisième jour, un autre cadre a révélé que certains matériaux utilisés dans les projets de construction des Calders étaient de mauvaise qualité, ce qui pourrait causer l’effondrement d’un bâtiment sous la moindre contrainte.Chaque jour, je découvrais de nouvelles révélations à la télévision. Détournement de fonds, corruption, harcèlement