Semua Bab Poursuivie par mon ex-mari: Bab 31 - Bab 40

« Et toi, tu t’intéresses beaucoup trop à moi. Tu ne peux pas juste détourner le regard ? » Je lâche, agacée, abandonnant toute tentative de me tordre pour atteindre mes pieds.J’ai envie d’un effondrement nerveux. De pleurer. Cette journée ne peut pas être pire.Soudain, sa main entre dans mon champ de vision. Il m’arrache le tube des doigts. Mon cœur fait un bond.Par réflexe, je tends la main pour le récupérer, mais il est déjà en train de se pencher. Je pousse un petit cri, serrant instinctivement les cuisses l’une contre l’autre.La longueur de la jupe n’aide pas non plus. Ma chère Alma, tu m’as vraiment mise dans de beaux draps…Tristin remarque la tension de mon corps et s’arrête net. Ses sourcils se haussent, il cherche mes yeux, m’offrant un regard à la fois curieux et troublant.« Ce n’est pas… approprié, Tristin. » Je murmure, la voix à peine audible.« Parce que tu es mariée ? » Il est si proche que je distingue parfaitement les nuances de bleu dans ses yeux. L’espac

« Arrêtez… » Je souffle.« Je vais t’éclater, putain ! » hurle Ethan, en assénant un coup dans le ventre de Tristin.« Ça ne changera rien. Tu resteras un imbécile, Calder. » ricane Tristin, son sourire s’élargissant.Ces deux-là, toujours si froids, si calculés… et les voilà, comme des bêtes sauvages prêtes à s’entre-tuer.« Je vous ai dit d’arrêter ! » Je crache, attrapant le bras d’Ethan pour l’empêcher de frapper à nouveau.Il me repousse violemment. Je pousse un cri tandis que mes jambes cèdent sous moi et que le côté de ma tête heurte violemment le rebord du bureau.Aussitôt, tout tourne. Des taches noires dansent devant mes yeux, m’aveuglant.« Grace ! » hurle Tristin.Je secoue la tête et touche ma tempe. Un liquide chaud couvre mes doigts, me glaçant jusqu’aux os.« Connard… » marmonne Tristin en attrapant mes poignets pour abaisser mes bras tremblants.« Ne la touche pas. » Une autre voix glaciale se fait entendre.Mes oreilles bourdonnent sous la douleur. Je me re

GraceAprès avoir survécu aux moqueries et aux piques de M. Costello pour le reste de la journée, je me sens sur le point de m’évanouir. Le côté de ma tête est complètement engourdi quand je sors enfin de la tour.Pour couronner le tout, il pleut. Les employés courent vers leurs voitures ou hèlent des taxis pour rentrer chez eux, tandis que je reste debout devant le bâtiment, regardant autour de moi.Mon téléphone vibre dans ma main. Je soupire et baisse les yeux vers le message. Comme prévu, c’est Lily.Elle ne peut jamais s’empêcher de m’écrire après avoir vu la vidéo qui circule partout.J’ouvre ses messages et les lis :— On est sœurs, Grace. Comment tu peux tomber si bas en essayant de salir ma réputation ?Je lève les yeux au ciel face à son ton. Elle pense encore pouvoir me manipuler.Le message suivant s’affiche :— Je veux bien passer l’éponge si tu viens me voir ce soir au Club Euphoria, à 20h. J’ai réservé une salle VIP. Dis simplement mon nom à l’accueil, ils te fe

GraceL’homme qui me conduit à l’étage ouvre la porte de la salle VIP réservée. Je n’entre pas tout de suite, pas avant d’avoir repéré Lily, déjà installée sur le canapé, en train de lancer des regards noirs aux gens qui dansent sur la piste en contrebas.Aussitôt, une vague de colère et de mépris me traverse le corps, s’infiltrant dans chaque recoin de mon être.Chaque fois que je la vois, j’entends encore sa voix ce jour-là : « Tu m’as volé ce qui m’appartenait. Je ne partage jamais, Gracie. Tu aurais dû le savoir. »C’est comme un coup de couteau dans le cœur, encore et encore, jusqu’à ce que les souvenirs remontent. Le sang sur la route. La perte de ce qui comptait le plus pour moi… à cause de ceux que j’aimais et en qui j’avais confiance.Ces souvenirs ne me quitteront jamais.« Grace. » siffle Lily, tel un serpent, me ramenant brutalement à la réalité.Je pose sur elle un regard neutre. Elle sourit, un rictus menaçant aux lèvres.« Viens t’asseoir. »Je m’avance lentemen

Grace« Attrapez-la ! » hurlent les quatre hommes au loin en se mettant à courir dans ma direction.Mon téléphone tombe au sol. Je me baisse pour le ramasser, mais en les voyant si proches, je me redresse aussitôt et recommence à courir.Les portes des salons VIP de cet étage sont toutes fermées. Les employés qui assistent à la scène ne font que s’écarter pour laisser passer mes poursuivants, sans même chercher à m’aider ou à leur demander pourquoi ils me poursuivent.Ma respiration est haletante, saccadée, et je m’appuie contre le mur pour continuer à avancer en titubant.Et si… Tristin ne venait pas ?La peur me pousse à continuer, mais les effets de la drogue rendent chaque pas plus difficile. Ma vision se brouille, mes jambes me trahissent.La chaleur dans mon corps s’est transformée en une lave brûlante sous ma peau, me faisant frémir, suffoquer à chaque inspiration.« Tu crois pouvoir t’échapper ? » La voix de l’un d’eux me parvient, toute proche.Je jette un coup d’œil