Semua Bab MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Bab 91 - Bab 99

Chapitre 91LE POINT DE VUE D'ALAYALe matin même, je m’étais réveillée avec cette excitation que je n’arrivais pas à contenir. La bague scintillait à mon doigt chaque fois que mes yeux s’y posaient, et je sentais une chaleur me traverser tout le corps. Je n’arrivais pas à réaliser : moi, bientôt mariée. Moi, bientôt épouse d’Elias.Quand Amenda et moi franchîmes la porte de la boutique de robes de mariée, un parfum délicat de fleurs et de tissus frais repassés nous enveloppa. Tout autour de moi, des robes blanches, ivoire, crème, suspendues avec soin, semblaient attendre leurs futures mariées. Mon cœur battit plus fort. J’eus presque les larmes aux yeux en pensant : cette fois, c’est mon tour.« Alors, prête ? » me lança Amenda avec un sourire tendre, même si je remarquai encore une ombre discrète dans son regard.Je hochai vivement la tête, incapable de masquer mon sourire.« Plus que prête ! »La vendeuse, une femme élégante au chignon impeccable, nous accueillit avec chaleur et no

Chapitre 93LE POINT DE VUE D'ALAYANous sortîmes enfin de l’église, main dans la main, encore secoués par le baiser et les vœux que nous venions d’échanger. L’air du dehors me sembla soudain plus lumineux, plus doux, comme si tout le ciel célébrait notre union. Les invités nous attendaient, leurs sourires éclatants, leurs yeux brillants de joie et d’émotion.À peine avions-nous fait quelques pas qu’ils commencèrent à lancer des pétales de fleurs sur nous. Le parfum des roses et des lys se mêlait à celui de ma robe, et chaque grain de couleur qui tombait sur nous semblait accentuer la magie du moment. Je levai les yeux vers Elias.Il riait, son visage illuminé par le soleil et son bonheur. Je vis ses yeux pétiller de cette joie pure que je n’avais encore jamais vue, une joie qui n’avait rien à voir avec le pouvoir ou la fortune, mais tout à voir avec moi. Il serrait ma main avec une force douce mais ferme, comme pour me dire sans mot : je ne te laisserai jamais partir.Je ne pus m’emp

Chapitre 95LE POINT DE VUE DE D'ALAYA Je n’avais jamais ressenti une douleur pareille. Chaque coup de fouet s’abattait sur ma peau comme une lame brûlante, arrachant un cri que je ne pouvais retenir. Mon dos me brûlait, mes larmes se mêlaient à la sueur qui inondait mon visage, et mes poignets liés derrière moi me faisaient atrocement mal à force de tirer, de résister, de vouloir me libérer.— Aaaah !… s’il vous plaît… arrêtez !Ma voix était étranglée, déchirée, presque méconnaissable. Mais rien n’y faisait. Le bruit sec du cuir fendait encore l’air avant de frapper ma chair, me volant à chaque fois un peu de souffle, un peu de force, un peu d’espoir.Dans ma tête, une seule pensée tournait en boucle : mon bébé. J’avais peur qu’avec chaque coup, chaque secousse, je perde cette vie fragile qui grandissait en moi. Je serrais les dents, je priais en silence, je suppliais Dieu, le ciel, n’importe qui d’épargner mon enfant, même si moi je devais mourir ici.Je n’arrivais plus à sentir o

Chapitre 97LE POINT DE VUE D'ELIASJe crus que mon cœur allait s’arrêter.Un cri rauque m’avait échappé un cri d’homme arraché à ses entrailles. Je n’osais pas rouvrir les yeux. Si je les ouvrais… je la verrais gisant à terre.Mais alors, un autre bruit m’a ramené. Pas son corps qui tombe. Pas son souffle qui s’éteint. Non… des rafales. Des coups de feu. Les balles pleuvaient autour de nous, sifflant dans l’air, ricochant sur les murs. Et comme par miracle, j’ai osé rouvrir les yeux.— Alaya !Elle était toujours là. Debout. Vivante. Haletante, tremblante, mais debout. Mon souffle s’est brisé. J’ai cru voir un ange arraché à la mort.Puis mon regard s’est tourné. Et ce que j’ai vu m’a glacé. Les hommes de Santino… s’effondraient un à un, transpercés par les balles venues d’ailleurs. Quelqu’un nous couvrait, quelqu’un d’invisible dans l’ombre. Ce n’était pas Santino qui avait tiré sur elle. Non. Ce démon avait eu l’intention, mais le destin avait brouillé son jeu.Alors, dans un derni

Chapitre 99LE POINT DE VUE D'ELIASJe reposais contre l’oreiller, encore faible, les bras branchés à des perfusions, une douleur sourde me traversant l’abdomen à chaque respiration. Pourtant, malgré cette souffrance, il y avait une chaleur dans ma poitrine : Alaya, assise juste à côté de moi, me tenait la main, comme si elle refusait de me lâcher, comme si sa présence seule me gardait en vie.La porte s’ouvrit et Malick entra avec Amenda. Je levai difficilement les yeux vers eux.— Mon grand, comment tu te sens ? demanda Malick d’une voix grave mais adoucie.Un petit sourire se dessina sur mes lèvres malgré tout.— J’ai connu mieux…Malick éclata de rire, puis lança :— Franchement, c’est la plus belle lune de miel de tous les temps entre toi et Alaya !Je me surpris à rire aussi, même si chaque vibration de ma poitrine me rappelait que mon corps était encore meurtri. Amenda aussi riait doucement, et même Alaya esquissa un sourire timide, malgré les larmes encore fraîches qui marquai