Semua Bab MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Bab 41 - Bab 50

Chapitre 41LE POINT DE D'ALAYA— Je ne dirai rien… pour l’instant.La voix d’Amenda claqua dans l’air comme une lame froide. Je sentis ma gorge se nouer, chaque battement de mon cœur résonnant dans mes tempes.— Mais arrêtez. Maintenant. Si moi j’ai pu vous surprendre, Santino le fera. Et ce jour-là, il ne vous laissera même pas le temps de supplier.Ses yeux se plantèrent dans les miens, durs, implacables. Je n’osais même plus respirer. Je sentais mes jambes se dérober sous moi, mes doigts trembler malgré moi. Elias, lui, restait figé, les mâchoires si serrées que je pouvais voir la tension dans ses joues. Il me jeta un coup d’œil furtif, comme pour m’implorer de trouver une solution, mais je n’avais plus de souffle.— Amenda… tenta-t-il d’une voix grave, mais elle leva aussitôt la main pour l’arrêter.— Pas un mot, Elias. Pas un seul. Vous coupez les ponts. Définitivement.Un frisson glacé me remonta le long de l’échine. La façon dont elle prononçait ces mots, comme un verdict irré

Chapitre 43LE POINT DE VUE D'AMENDALa vapeur de la douche s’était à peine dissipée que je revins dans ma chambre, les cheveux encore humides, la serviette glissant lentement sur ma peau. Je m’assis au bord du lit, le regard perdu un instant, puis je tirai mon sac vers moi.En fouillant à l’intérieur, mes doigts tombèrent sur ce petit rectangle de carton… la carte de Malick.Je la sortis, la fis tourner entre mes doigts. Le nom, le numéro, tout y était… simple, net, comme lui.Je ne sais même pas pourquoi je la regardais ainsi. Peut-être parce que depuis ce soir-là, son visage ne quittait plus mes pensées. Cette façon qu’il avait de me parler… de me regarder… ça me troublait plus que je ne voulais l’admettre.Dans ma main gauche, mon téléphone. Dans la droite, cette fichue carte.Et entre les deux, mon cœur qui battait trop vite.Appeler ou pas ?Une partie de moi criait que ce serait une erreur. Que je n’avais rien à gagner à me rapprocher de lui. Mais l’autre… l’autre voulait juste

Chapitre 45LE POINT DE VUE D'AMENDAJe suis restée figée un instant, incapable de détacher mes yeux des siens. L’air entre nous vibrait, lourd d’un désir que je n’avais pas prévu d’affronter ce soir. Quand Malick s’est approché, si près que nos fronts se sont effleurés, j’ai senti une chaleur fulgurante se répandre dans tout mon corps. Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il résonnait dans mes tempes.Je ne sais pas lequel de nous a franchi la limite le premier. Peut-être lui, peut-être moi. Mais soudain, ses lèvres étaient sur les miennes. Brûlantes. Pressantes. Comme si toutes ces années d’absence avaient accumulé une faim qu’il ne pouvait plus retenir. Mon souffle s’est coupé, mais au lieu de reculer, j’ai répondu avec la même ardeur.Je me suis surprise à ouvrir la bouche, à laisser ma langue retrouver la sienne, avec une lenteur presque douloureuse au début… puis plus vite, plus profondément, jusqu’à savourer chaque millimètre de ses lèvres, chaque soupir échappé

Chapitre 47LE POINT DE VUE D'ELIAS Ça faisait plus d’une heure qu’on poireautait devant ce foutu portail. Le genre d’attente qui te donne envie de fumer toute la cartouche d’un coup. Santino, lui, tournait en rond comme un lion en cage, une clope collée aux lèvres. La fumée se mêlait à l’odeur d’huile et de sel qui venait du port. Luca restait adossé à la voiture, mains dans les poches, calme comme si on attendait le bus. Moi, je surveillais les alentours. Dans ce coin-là, tu sais jamais qui t’observe.Puis, d’un coup, le grand portail grince et s’ouvre lentement. Trois SUV noirs en sortent, vitres teintées. Les bagnoles s’alignent, et là… un type descend du premier véhicule.Grand, sec, le regard qui te transperce comme une lame froide. Il avait cette façon de marcher… comme un prédateur qui sait qu’il est au sommet de la chaîne alimentaire.Je jette un coup d’œil à Santino et Luca. On se comprend sans parler : "Putain, c’est qui ce morceau ?".Le gars s’arrête devant nous, mains

Chapitre 49 LE POINT DE VUE DE SANTINO. Je claque la portière de ma voiture si fort que le métal gémit. Mes phalanges sont encore crispées autour du volant quand je démarre. Le moteur gronde, mais pas autant que ma poitrine. J’ai l’impression que mes poumons brûlent de colère. Le Chacal… ce fils de chien. Il a osé me regarder droit dans les yeux, sans broncher, comme s’il n’avait rien à se reprocher. Comme si c’était moi, l’imbécile.La route défile, les phares découpent la nuit, et mes doigts tambourinent contre le cuir. Chaque virage devient un coup de couteau à l’intérieur de moi. Je serre les dents. J’entends encore sa voix, calme, presque insolente : « Si la marchandise n’est pas là, c’est pas mon problème, Santino. »Pas son problème ? J’ai envie de lui arracher la langue pour oser dire ça.J’arrive devant la maison. Je pile devant le portail, descends comme un forcené. Les gardes me voient arriver, personne n’ose souffler. J’arrache ma veste, la balance sur le canapé du salon