Lahat ng Kabanata ng Le jour de marquage, mon compagnon a épousé ma sœur: Kabanata 1 - Kabanata 9

Mon âme s'est inconsciemment envolée vers la salle des cérémonies, et j'ai regardé sans expression mon compagnon sceller son union avec une autre.Dans la salle romantiquement décorée, tous les regards se sont tournés vers le couple au centre de la scène.Ma sœur Laura, vêtue de la robe que j'avais patiemment cousue pour moi-même, prononçait alors des vœux si émouvants à mon compagnon David qu'ils faisaient pleurer.Dans le public, mes parents ont essuyé des larmes de joie, murmurant : « Notre petite Laura est enfin avec l'amour de sa vie ! » Sous les bénédictions de tous, les visages du couple rayonnaient de bonheur pendant qu'ils racontaient leurs doux souvenirs d'amour.Leurs récits parlaient de rencontres destinées, de fidélité éternelle, comme si je n'avais jamais existé dans leur histoire – comme si j'avais été de l'air.Lorsque j'avais cousu la robe, je l'avais volontairement faite un peu plus ajustée pour paraître plus mince. Mais portée par Laura, elle avait semblé taillée su

Il savait très bien que mes parents avaient toujours préféré Laura. Il savait aussi combien j'avais souffert en silence durant mon enfance à la maison, il savait à quel point je rêvais qu'il soit un compagnon solide, celui qui se tiendrait fermement à mes côtés.Mais maintenant, tout ce qu'il voulait, c'était devenir un preux chevalier, sauver la princesse empoisonnée — et m'oublier complètement.Cette cuisine portait en elle tant de mes espoirs et de mes rêves. Chaque instant de joie semblait encore défiler devant mes yeux.Mais aujourd'hui, elle se désagrégeait peu à peu, rongée par le temps et l'indifférence.Bientôt, elle n'existerait plus. Elle serait remplacée par un spacieux dressing.Comme ma vie, peu à peu envahie, entièrement occupée par Laura.Dans un coin de la cuisine, un petit cadre photo avait été oublié.David l'a ramassé discrètement, il a retiré ma photo, et l'a glissée dans la poche intérieure de sa veste.De retour à l'hôtel, le commis lui a dit : « Ivy ne vient pl

Un voile blanc a soudain obscurci la vue de David. Il s'est effondré à genoux, figé au sol, et il murmurait dans un souffle :« C'est pas possible… Non… C'est absolument impossible… »Son téléphone est tombé par terre, l'écran s'est fendu net en heurtant le sol.« David ? Qu'est-ce qui se passe ? Allez, relève-toi ! »Ma mère a voulu le relever, mais elle l'a entendu dire que la police avait appelé pour annoncer ma mort.Ma mère, secouée par la colère, l'a repoussé violemment en hurlant :« Qu'est-ce que tu racontes comme horreurs ?! Qu'est-ce que c'est que ces paroles de malheur ? Ivy ne peut pas être morte ! »« Ivy… elle est morte. »« … »La famille entière, bouleversée, a aussitôt pris la voiture, et s'est précipitée vers le commissariat.Tout au long du trajet, ils priaient à voix basse pour que ce soit une erreur.Sous le drap blanc, on distinguait une mèche de mes longs cheveux blonds.La main de David tremblait légèrement alors qu'il soulevait le drap blanc qui recouvrait mon

Laura a été menottée sous les yeux des voisins, qui observaient la scène en murmurant entre eux.Mes parents, dévastés, se sont effondrés, en larmes, se frappant la poitrine de douleur.Ils regardaient cette fille cruelle, celle qui, pour satisfaire ses désirs égoïstes, avait été jusqu'à tuer sa propre sœur.Ils ne savaient plus quoi dire.Depuis toute petite, Laura avait toujours été douce, obéissante, presque irréprochable.Mais à quel moment était-elle devenue si venimeuse, si impitoyable ?« Papa, maman ! Aidez-moi, je vous en supplie ! »« Trouvez vite un avocat ! Rédigez une lettre de pardon ! Ma sœur est déjà morte, je suis votre seule fille maintenant ! »Laura s'est soudain effondrée à genoux, le corps tremblant de peur, et une tache sombre s'est rapidement étalée sous sa robe.Elle avait peur. Elle a enfin compris ce que valait une vie.Ma mère, chancelante, s'est elle aussi agenouillée devant elle, a plongé son regard dans le sien, et a doucement caressé ses cheveux.Puis, s

Les trois personnes ainsi réprimandées ont tous baissé la tête, restant silencieux, sans rien dire.Cette scène m'a fait sourire malgré moi. Ah, Lucy… quand il s'agit de parler avec mordant, personne ne la bat — sa langue est comme trempée dans du poison.En les voyant arriver, Lucy a épousseté sa robe, puis s'est relevée et est repartie, sans un mot de plus.Ma famille a commencé à sortir les douceurs apportées, les disposant une à une devant ma pierre tombale, et s'est mise à me parler.Ma mère, elle, avait pleuré jusqu'à en perdre la vue.Mes parents étaient courbés, les corps affaiblis.David, pourtant dans la force de l'âge, avait déjà les cheveux grisonnants.Son visage, usé par les regrets, n'avait plus rien du jeune homme séduisant que j'avais aimé autrefois.À force de parler, ma mère s'est remise à pleurer.Alors ils ont dû la consoler, et l'ont doucement raccompagnée.Devant ma pierre tombale,on avait déposé toutes sortes de friandises,de jolies robes de princesse,des pho