Lahat ng Kabanata ng Maître François, Claire dit qu'elle ne reviendra pas: Kabanata 191 - Kabanata 200

François a pu savoir qu'elle se trouvait ici ?Claire a fixé l'homme qui s'était arrêté à quelques pas d'elle, le visage impassible, le regard glacé. « François, tu m'as fait suivre ? »« À Montaigne, pour moi, trouver quelqu'un n'a rien de compliqué. »Sous son parapluie, François se tenait droit, les traits durs, le regard a glissé un instant vers la statue de Jésus derrière elle.« Pour Olivier, tu te donnes du mal, on dirait. » Sa voix portait une nuance de sarcasme. « Ce matin, tu t'es déjà fait agresser, et maintenant tu oses encore monter seule jusqu'ici. »Claire n'avait aucune envie de s'attarder. Sa voix est restée froide : « Puisque tu sais ce que j'ai vécu ce matin, je n'ai rien à expliquer. Il est encore tôt pour redescendre. On peut très bien en profiter pour passer au Tribunal Judiciaire et divorcer. »Les lèvres fines de François se sont soulevées en un sourire glacé, presque un ricanement. « Claire, tu joues vraiment bien la comédie. »Elle a froncé les sourcils

La Maybach a freiné brusquement devant l'entrée des urgences. Michel s'est précipité aussitôt pour ouvrir la portière arrière. François est descendu de la voiture en serrant Claire contre lui. « Elle saigne, elle a déjà perdu connaissance ! »« Amenez d'abord un brancard, direction la salle de réanimation ! » François a déposé Claire sur le brancard, et l'équipe médicale l'a emmenée aussitôt vers la salle d'urgence.Le directeur Martin et Élodie les ont suivis. Michel a retenu François qui voulait courir derrière eux : « Ne te précipite pas, nettoie d'abord le sang sur toi. Viens dans ma salle de repos, j'ai des vêtements propres. »« Pas besoin. Je veux savoir si elle est enceinte ou non. » La pomme d'Adam de François a bougé difficilement. « Si elle l'est… je dois aussi savoir si l'enfant est encore là. »Il a repoussé la main de Michel et s'est dirigé d'un pas décidé vers la salle de réanimation.« Calme-toi, j'ai déjà posé la question à Élodie. » Michel l'a rattrapé, a fer

Michel a regardé François dans cet état et a poussé un soupir d'impuissance. Il a pensé : « Quand une femme se montre cruelle, c'est vraiment terrifiant ! » Oser inventer une histoire d'ablation de l'utérus, c'était carrément une fraude médicale ! Pendant un instant, Michel s'est senti lui-même perdu. Il ne savait plus si la décision qu'il avait prise aujourd'hui était la bonne. Si la vérité éclatait, avec le caractère de François, il ne laisserait certainement pas Élodie s'en tirer. À ce moment-là, Élodie risquerait de se retrouver mêlée à un procès civil pour faute médicale. Mais, les choses étant ce qu'elles étaient, il ne restait plus qu'à avancer pas à pas et voir venir.—Dans la salle de réanimation, l'état de Claire s'était déjà stabilisé. Le docteur Martin, le visage sombre, a regardé Élodie : « Élodie, tu joues avec le feu. Si quelqu'un découvre la vérité, tu sais à quel point les conséquences seraient graves ? »« Dr. Martin, je suis désolée, je sais que j

Au Château de la Lune, Camille est entrée de l'extérieur.Mathieu était assis sur le canapé à regarder un livre d'images ; en entendant des pas, il a levé la tête. En voyant que c'était Camille, il a lâché aussitôt le livre qu'il avait en main.« Maman ! »Mathieu a accouru, a serré Camille dans ses bras et, le menton levé, l'a regardée : « Maman, où es-tu allée ? »Camille lui a caressé la tête. « Maman est allée régler quelque chose. Comment te sens-tu aujourd'hui ? »« Ma gorge ne me fait plus mal. » a fait Mathieu en faisant la moue. « Maman, j'ai envie d'une sucette, mais mamie ne veut pas. »« Ce n'est pas que ta mamie ne veut pas, c'est que tu ne peux pas manger de sucreries. »Camille l'a pris par la main, l'a emmené s'asseoir devant le canapé et a dit : « Réfléchis bien : chez ta maman Claire, tu ne mangeais presque jamais de grignotages, n'est-ce pas ? »Mathieu a réfléchi un instant et a répondu en toute franchise : « Maman Claire m'en donnait très rarement, mais, de

Claire est restée impassible et a passé tout droit devant eux, se dirigeant directement vers l'ascenseur. Derrière elle, Mathieu continuait de pleurer et d'appeler : « Maman, maman, ne pars pas, maman j'ai si mal… ouin ouin… maman, ne m'ignore pas… »Les personnes qui attendaient l'ascenseur se sont retournées à ces mots. Voyant l'enfant fixer obstinément Claire, plusieurs regards se sont tournés vers elle. Mais ils l'ont vue rester de marbre.« Un enfant blessé qui pleure ainsi, et sa mère ne bronche pas ? » a murmuré une vieille dame. Sa fille a ajouté à voix plus basse : « Elles sont peut-être divorcées. Ce gamin, on voit qu'il vit avec le père. » « Divorcée ou pas, on n'abandonne pas son enfant comme ça ! Quelle mère si dure… »Claire a entendu ces chuchotements sans que son cœur ne frémisse. Mathieu avait sa propre mère. Elle n'avait plus aucune raison de s'en soucier.L'ascenseur est arrivé ; elle a fait un pas à l'intérieur. Les autres sont entrés aussi, et elle