All Chapters of Maître François, Claire dit qu'elle ne reviendra pas: Chapter 221 - Chapter 230

Telle une beauté sortie d'une peinture à huile, elle avait une taille fine et une élégance raffinée. Quand elle regardait l'objectif, son sourire délicat illuminait son visage. Ses yeux brillaient comme des étoiles, reflétant un charme classique.François avait la gorge serrée et sa pomme d'Adam a légèrement tressailli. Son regard était profond et intense. C'était un regard de possession brute et sans fard, mêlé à un sentiment naissant de perte pour quelque chose qu'il avait tenu pour acquis pendant cinq ans.Le tournage des vidéos promotionnelles exigeait une grande attention aux détails, particulièrement pour avoir une qualité améliorée, ce qui nécessitait des équipements sophistiqués, ainsi qu'une bonne coopération entre l'équipe et ceux qui apparaissaient sur l'écran.Claire, cependant, semblait insensible à la pression. Elle écoutait, acquiesçait et traduisait la vision du réalisateur en mouvements avec une compréhension instinctive. Bien que ce soit sa première expérience deva

Le vacarme a attiré l'attention de Christophe qui est sorti de sa chambre. En voyant tout le monde en imperméable, il a froncé les sourcils : « Que se passe-t-il ? »Il portait encore son pyjama avec seulement une veste par-dessus, avec l'air encore ensommeillé.« Dr Dubois a disparu ! » a crié une infirmière. « Elle ne se sentait déjà pas bien aujourd'hui. Dr Benoît est allé la voir, et le temps d'aller chercher sa trousse d'urgence, elle n'était plus là ! » Sa voix était stridente, empreinte de panique, et ses mots se bousculaient dans un souffle haletant.Le visage de Christophe est devenu grave : « Comment ça, disparue ? »« On ne la trouve nulle part ! » a répondu Michel avec l'air anxieux. « Mais j'ai vu que ses chaussures étaient encore dans sa chambre, donc je suppose qu'elle n'est pas partie d'elle-même. »Christophe s'est figé, fronçant les sourcils vers Michel : « Tu veux dire qu'elle aurait été enlevée ? »« C'est ce que je crains ! » a répondu Michel d'un air grave.

Pendant trois jours consécutifs, les recherches n'ont donné aucun résultat.Les équipes de secours et la police avaient fait tout leur possible. Ils avançaient, avec leur équipement aux couleurs vives, maculé de boue. Leurs visages étaient marqués par une résignation qui trahissait un espoir épuisé.« La montagne, la forêt, l'aval de la rivière, nous avons tout fouillé », a déclaré le chef.Au point de rassemblement, le chef de l'équipe de sauvetage, avec l'air grave, faisait son rapport à Michel.Christophe était déjà rentré à l'hôpital l'après-midi avec le reste du personnel médical.Michel insistait pour continuer les recherches. Une énergie brute et obstinée brûlait dans ses yeux injectés de sang. Il refusait de céder à l'évidence écrasante. Il se tenait raide. Ses vêtements pendaient mollement sur un corps qui semblait avoir rétréci.Le chef était très embarrassé : « D'après notre expérience, si nous n'avons pas retrouvé la personne en aval, il est fort probable qu'elle

Émilie, profondément bouleversée, s'était laissée affecter par la situation. Les paroles venimeuses s'étaient infiltrées dans les fissures de son chagrin. Une peur glaciale s'enroulait désormais comme un serpent dans ses entrailles.Elle a retiré sa main de l'emprise de Claire et s'est retournée pour s'allonger, tirant la couverture sur elle. D'une voix enrouée par les larmes et empreinte de fatigue, elle a dit : « Claire, tu peux rentrer maintenant. »Claire est restée figée pendant un instant avec les lèvres pincées, contemplant sa main vide avant de la laisser retomber silencieusement.Elle s'est levée et a murmuré : « Alors, je vais partir. Prenez soin de vous. »Puis elle s'est tournée vers Arthur.Ce dernier a soupiré : « Ne prends pas à cœur la réaction d'Émilie, elle est très émotive en ce moment. »Claire a hoché la tête : « Monsieur Dubois, prenez soin de vous aussi. »« Merci », a-t-il répondu en acquiesçant. « Prends soin de toi également. »Claire a acquiescé et a

Claire serrait fermement son téléphone dans ses mains. « Je le sais bien, je ne crois pas que Yann ait sauvé Élodie par pure coïncidence. D'après ce qu'ont dit Dr Benoît et les autres, le soir de sa disparition, elle avait une forte fièvre. Il est évident que quelqu'un l'a enlevée. Peut-être que c'était Yann qui a envoyé des gens pour la kidnapper ! » Le téléphone était lisse contre ses paumes moites.Les doigts d'Olivier, qui tambourinaient nerveusement sur le volant, se sont immobilisés tandis qu'il réfléchissait à ses paroles.Il trouvait que son raisonnement était logique. Il a redémarré la voiture : « Allons tout de suite au commissariat. » Toc toc. Le bruit sec contre le verre a rompu le silence tendu qui régnait dans la voiture.Quelqu'un frappait à la vitre du côté passager.Claire s'est retournée et a aperçu François à travers la vitre.François lui a fait signe de descendre.Son cœur a fait un bond inquiétant. Elle sentait Olivier se raidir à côté d'elle. Après un mom