ÉLIAZLe silence a repris la chambre. Seule la lumière vibre encore sur les murs, dessinant des ombres pâles autour de nous. Je suis étendu contre elle, le souffle encore saccadé, le cœur battant plus fort que je ne voudrais l’admettre. Sa peau garde la chaleur de nos étreintes, et je me surprends à enfouir mon visage dans le creux de son épaule, comme pour retenir son parfum, pour qu’il reste en moi.J’ai peur de rompre ce moment. Peur que, si je parle, elle se détache. Mais si je me tais, je sens que je vais éclater. Alors je glisse mes doigts entre les siens, je les serre doucement.— Maéva…Elle ne répond pas. Son regard fixe le plafond, lointain, indéchiffrable, comme si je n’étais qu’une chaleur passagère dans son lit. Pourtant, quand ses yeux se tournent enfin vers moi, j’y lis une douceur troublante, presque maternelle. Ça me bouleverse.Je rapproche ma bouche de sa main et j’y dépose un baiser, timide, comme une prière.— Je… je n’ai jamais rien ressenti comme ça, murmuré-je,
Terakhir Diperbarui : 2025-09-26 Baca selengkapnya