Semua Bab Un accord avec la mafia impitoyable: Bab 91 - Bab 100

CAMILAAprès que Roberto eut quitté ma chambre pour me laisser faire une sieste, le sommeil me fuyait. Ses mots tournaient en boucle dans ma tête, comme un film que je ne pouvais arrêter.« Je ne te laisserai pas traverser cette grossesse seule. »Des heures s'étaient écoulées, et pourtant, son regard, si intense, continuait de me hanter, réveillant en moi une angoisse inexplicable.Plus tard dans l'après-midi, je me suis finalement extirpée du lit, espérant qu'une distraction me sauverait de mes ruminations. À peine avais-je fini de me coiffer qu'on frappa à ma porte. Mon cœur se serra. Je crus que c'était une des femmes de chambre, mais en ouvrant, je vis Roberto.Il était appuyé nonchalamment contre l'encadrement de la porte, les mains dans les poches, le regard doux mais alerte. « Bonjour », dit-il d'une voix calme. « Je suis revenu pour t'emmener faire un tour. »Je clignai des yeux. « M'emmener faire un tour ? Pour quoi faire ? »« Faire les boutiques », répondit-il. « Des artic

CAMILAPlus tard dans la nuit, bien après que la maison se soit tue et que Roberto ait disparu, j'étais allongée sur le lit, les yeux fixés au plafond. La pièce me paraissait plus grande que d'habitude, et pourtant plus vide. Mes pensées vagabondaient sans cesse, refusant de se poser.Je n'arrivais pas à me détacher de Roberto, de tout ce qui s'était passé plus tôt, de la façon dont il me serrait dans ses bras, comme si j'allais m'effondrer s'il me lâchait. Son regard était incompréhensible, presque trop intense. Et pourtant, je n'avais pas peur. Au contraire, cela m'effrayait encore plus.Pourquoi était-il si gentil avec moi ? Qu'avais-je fait pour mériter une telle attention ? Je n'étais même pas sûre que Marcello m'ait jamais tenue comme Roberto l'avait fait, avec une telle patience et une telle douceur.Je pressai mes paumes contre mon visage, essayant de chasser ces pensées. Je ne devrais pas penser à Roberto comme ça. Marcello est mon mari. Mon cœur lui appartient, du moins, c'e

Point de vue à la troisième personneDaniel ignorait combien de temps il était resté inconscient, mais lorsqu'il ouvrit lentement les yeux, la première chose qu'il ressentit fut le froid. Ses vêtements lui collaient à la peau, humides de sueur, et l'atmosphère autour de lui était pesante. Il cligna des yeux à plusieurs reprises, tentant de s'habituer à la faible lumière d'une ampoule dans un coin. La pièce sentait la poussière, le métal rouillé et une autre odeur indéfinissable ; quelque chose d'ancien et de dangereux.Quand sa vision se clarifia, il réalisa qu'il n'était pas assis librement. Ses deux poignets étaient solidement attachés aux accoudoirs d'une chaise en métal, et d'épaisses cordes enserraient sa poitrine et sa taille, l'immobilisant fermement. Il essaya de bouger, mais les cordes lui lacéraient la peau. Ses chevilles étaient également liées, le rendant complètement immobile.Un bâillon lui barrait la bouche. Chaque respiration était rauque et paniquée. Son regard balaya

CAMILALe soir, assise dans le salon avec une corbeille de fruits sur les genoux, je n'arrivais pas à me sortir Daniel de la tête. Même si Emma avait essayé de me rassurer plus tôt, en me disant d'attendre encore un jour avant de m'inquiéter, je restais mal à l'aise. L'aspect de sa maison, le calme et le désordre, tout cela me mettait mal à l'aise.J'ai pris une tranche de pastèque et l'ai mâchée lentement, mes pensées vagabondant vers ce que nous avions vu plus tôt. Pourquoi sa porte était-elle ouverte ? Pourquoi son appartement était-il sens dessus dessous ? Et où était-il passé ? Ce n'était pas normal, pas pour Daniel. Il n'était pas du genre à disparaître ou à ignorer les messages. Il répondait toujours rapidement, même par une simple phrase.J'ai soupiré et posé doucement ma main sur mon ventre.« Mon petit, » ai-je murmuré, « j'espère que le calme reviendra bientôt. Maman fait de son mieux, d'accord ? J'espère juste… que Daniel va bien. »Il n'y avait pas encore de ventre rond,

CAMILAMon cœur s'est emballé dès que les deux voitures noires nous ont barré la route. Je ne comprenais plus rien à ce qui se passait, ni pourquoi Daniel agissait ainsi, ni pourquoi il voulait soudainement que le chauffeur fasse demi-tour. Tout me paraissait étrange, effrayant, et j'avais l'estomac noué, comme pour me prévenir que quelque chose de très grave se tramait.« Faites demi-tour », insista Daniel d'une voix tremblante mais ferme. « Ne paniquez pas. Il y a encore de la place. Dépassez-les. »Le chauffeur le fixa dans le rétroviseur, confus et terrifié. « Monsieur… que… que se passe-t-il ? Qui sont ces gens ? »« J'ai dit de rouler », rétorqua Daniel sèchement.La dureté de sa voix me fit sursauter. Ce n'était pas Daniel. Du moins, pas le Daniel que je connaissais. Le chauffeur déglutit difficilement, passa la vitesse et appuya sur l'accélérateur. Je retins mon souffle tandis que nous nous approchions des hommes en noir, près de leurs voitures. J'avais l'impression qu'ils nou