Mélissa a paru surprise, puis a secoué la tête : « Mon fiancé m'a été présenté par un ami de ma mère.Nos familles sont compatibles, et nous nous marions bientôt. »Silvain a serré les poings, refusant encore d'abandonner : « À t'entendre, on dirait que vos sentiments ne sont pas bien profonds. »Mélissa a souri avec une légère indifférence : « Qu'importe ? Même s'ils l'étaient, cela ne changerait pas grand-chose. »Silvain en est resté sans voix. Après un long silence, il a murmuré enfin : « Je te souhaite d'être heureuse, alors. »« Toi aussi », a-t-elle répondu avec un sourire poli mais distant, avant de quitter le café.Silvain a regardé sa silhouette s'éloigner, laissant ses larmes couler sans retenue.Cette fois, il a compris clairement qu'aucun avenir n'était possible entre eux.Sur le chemin du retour, au volant, Mélissa a aperçu une silhouette à la fois familière et étrangère : Lucrèce.Le visage marqué par les années, vêtue de vêtements délavés, elle se disputait violemment a
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