Todos los capítulos de L'amour d'enfance de l'alpha : Capítulo 71 - Capítulo 80

Chapitre 72 ToniJe n’arrivais pas à croire ce que mes yeux venaient de voir.Masson et Anastasia… mariés.Ces mots, cette réalité, me frappaient comme un coup de poignard en plein cœur. Moi, Toni, héritier d’une lignée d’alphas respectée et crainte, je me retrouvais rejeté à la porte, relégué à l’ombre, comme un vulgaire spectateur de leur triomphe.Je me tenais là, droit, mais déchiré à l’intérieur. Les gardes du corps de la meute invincible, arrogants et impassibles, m’avaient barré l’entrée de la cérémonie. Leur refus m’avait glacé le sang. Chaque fibre de mon être criait de franchir cette barrière, de réduire ces chiens à néant, mais je savais qu’aujourd’hui n’était pas le jour. Aujourd’hui, c’était leur victoire.Mes poings se serraient à en blanchir mes phalanges. Mon loup, enragé, hurlait dans ma tête, réclamant vengeance, réclamant sang. Je sentais cette haine grandir, dévorer ma poitrine, s’étendre comme un feu incontrôlable. Voir Anastasia lui passer l’anneau, voir ses lè

Chapitre 74AnastasiaJe voulais profiter de cette lune de miel au maximum. C’était un moment unique, une parenthèse que je voulais graver dans nos cœurs pour toujours. Alors, quand Masson sortit un instant, j’en profitai pour préparer une surprise. Je mis tout mon cœur dans les moindres détails : la table dressée avec soin, quelques bougies parfumées diffusant une lumière douce et envoûtante, une bouteille de vin qui attendait d’être ouverte, et un repas simple mais raffiné que j’avais voulu lui concocter. Je voulais qu’il sente à quel point je l’aimais, à quel point je désirais aussi lui offrir quelque chose de spécial, comme il m’avait offert cette lune de miel.J’avais enfilé une robe courte, d’un rouge profond, qui épousait mes formes à la perfection. Ma peau semblait encore plus lumineuse sous l’éclat des flammes vacillantes. Mes cheveux retombaient en cascade sur mes épaules, et dans mes yeux brillait une lueur d’impatience. J’avais envie de lui, envie qu’il me regarde comme la

Chapitre 76AnastasiaAssise dans le jardin, je laissais mes pensées tourbillonner comme une tempête intérieure. Le vent léger caressait mes cheveux, mais rien ne pouvait apaiser la colère que je ressentais contre moi-même. Pourquoi avais-je choisi le silence ? Pourquoi avais-je laissé Masson croire qu’il était seul à chercher la vérité sur l’assassin de ses parents ?Chaque battement de mon cœur me rappelait que je connaissais la vérité. Chaque respiration me faisait sentir l’amertume de ce secret que je portais seule. Je pourrais tout lui dire. Je pourrais lever le voile, lui révéler ce que je savais, lui offrir la certitude qu’il cherchait. Mais je n’avais pas voulu gâcher notre lune de miel, pas à ce moment où son bonheur semblait complet. Et maintenant, le poids de ce mensonge me broyait de l’intérieur.Mes mains tremblaient légèrement sur mes genoux. Mon regard se perdit dans le bleu profond de l’océan au loin. Le sable blanc de la plage de Playa Delfines scintillait sous les r

Chapitre 78AnastasiaJe quittais notre petit paradis avec un pincement au cœur. Notre lune de miel touchait à sa fin, et je n’étais absolument pas prête à laisser filer ces moments suspendus. Chaque instant passé à Cancun semblait gravé dans mon âme. La chaleur du soleil sur ma peau, le sable fin et blanc qui s’infiltrait entre mes doigts de pied, le bruit des vagues qui venaient mourir doucement sur la plage… Tout me semblait irréel, presque parfait. Je n’avais jamais connu un bonheur aussi pur, aussi intense.Masson tenait ma main, ses doigts puissants mais tendres s’enroulant autour des miens. Il semblait sentir mon malaise, ma réticence à quitter cet endroit magique, et son sourire rassurant me fit légèrement sourire malgré ma tristesse.— Ne t’inquiète pas, murmura-t-il contre mon oreille. Nous reviendrons. Ce n’est qu’une pause. Nous aurons d’autres moments, d’autres instants rien qu’à nous.Je hochai la tête, mais mon cœur se serra. Je savais ce que notre retour signifiait :

Chapitre 80AnastasiaTout n’était que cris, poussière et sang. Le sol tremblait sous les pas des loups, les hurlements déchiraient le ciel. L’air empestait le fer et la terre humide, chaque inspiration brûlait mes poumons, chaque seconde me rappelait que ce combat était une lutte de vie ou de mort.Je bondissais, griffais, mordais, esquivais. Autour de moi, mes frères et sœurs de meute tombaient et se relevaient encore, animés par une seule certitude : nous ne pouvions pas perdre. Je sentais leur rage, leur peur, mais aussi leur foi en Masson et en moi. C’était une force qui nous tenait tous debout.Je venais de protéger un jeune loup des crocs ennemis, quand soudain, un grondement familier vibra derrière moi. Un souffle, une odeur… Je me retournai juste à temps. Une louve se jeta sur moi avec une rapidité impressionnante. Ses crocs manquèrent de peu mon cou ; je roulai sur le sol, sentant l’air trancher ma peau.Quand mes yeux se posèrent sur elle, mon sang se glaça, puis bouillonna