All Chapters of L'amour d'enfance de l'alpha : Chapter 91 - Chapter 100

Chapitre 91MassonJe suis assis dans cette salle du Conseil, mais je ne parviens pas à respirer normalement. Chaque mot que j’entends, chaque murmure, chaque regard me transperce comme des flèches. Toutes les meutes proclament la mort d’Anastasia. Mon cœur se serre, un goût amer envahit ma bouche, et je sens la colère et la peur se mélanger en moi, comme une tempête qui menace d’exploser. Je sais que la situation m’échappe, que chaque seconde qui passe me rapproche de l’inévitable. Mais je ne céderai pas. Jamais. Je me battrai jusqu’au dernier souffle pour elle, pour mon âme sœur, pour ma Luna.Je voudrais me lever maintenant et écraser Darius sur place, sentir la justice frapper sa mâchoire et le voir flancher sous ma puissance. Mais Akon me retient, calme, rationnel, comme toujours. Mon ventre bouillonne, mes mains tremblent légèrement, et je sens mes muscles prêts à exploser. Comment est-ce possible ? Comment peuvent-ils tous vouloir éliminer celle que j’aime, celle qui n’a rien d

Chapitre 93AnastasiaJe me trouve au cœur de la meute invincible, mais mon esprit est ailleurs, relié à Masson par ce lien invisible que nous partageons depuis toujours. Chaque battement de son cœur, chaque souffle, chaque étincelle de colère ou de peur me traverse comme une lame brûlante. Je sens sa tension, sa rage, son désir de justice. Je sens aussi son amour pour moi, cette force qui le rend indomptable et, en même temps, fragile face à tout ce qu’il veut protéger.Je m’assois, les mains serrées sur mes genoux, et ferme les yeux. J’essaie de me concentrer uniquement sur lui. « Masson… écoute-moi… respire… » Je murmure ces mots dans son esprit, laissant mon énergie circuler vers lui. Je veux qu’il sente ma présence, mon soutien. Je veux qu’il sache que je suis là, même si je ne peux pas être à ses côtés physiquement. Je veux qu’il sente que je partage sa douleur et sa colère, que je suis son ancre dans ce chaos.Je perçois Darius, ses mots acérés, ses accusations manipulatrices e

Chapitre 95KaylaMes jambes tremblaient encore lorsque mon père me révéla toute la vérité. Chaque mot qu’il prononçait semblait frapper mon esprit comme un marteau. La guerre approchait, et cette fois, ce n’était pas une menace lointaine ou abstraite : elle était là, palpable, imminente, et je sentais son ombre glisser sur nos vies comme un voile noir. Mes doigts se crispèrent sur le bord du fauteuil où j’étais assise, mais ce n’était pas seulement la peur qui me paralysait. C’était l’horreur de la vérité, celle que mon père venait de dévoiler.Il avait tué les parents de Masson. Oui, lui. Par jalousie, convoitise et haine. Il l’avait avoué avec une froideur terrifiante, détaillant comment les disputes avaient dégénéré et comment il avait laissé son cœur se noyer dans la vengeance. Je restai figée, incapable de respirer, incapable de comprendre que l’homme qui m’avait élevée, qui m’avait protégée, pouvait être responsable d’un tel acte. Le monde semblait vaciller autour de moi, et me

Chapitre 97AkonLe silence régnait, lourd, oppressant, presque étouffant. Tout autour de moi, les alphas étaient agenouillés, la tête courbée en signe de soumission. Leurs silhouettes massives formaient un demi-cercle impressionnant, et pourtant, pour la première fois, je les voyais vulnérables, fragiles presque. Leur odeur de loup, mélange de dominance et de fierté, flottait dans l’air, mais ce jour-là, elle s’était teintée d’humilité.Je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Jamais je n’aurais pensé assister à une telle scène. Ces alphas, réputés pour leur orgueil inébranlable, se tenaient là, genou à terre, devant Masson, notre Alpha Suprême.Un frisson me parcourut l’échine. Ce n’était pas de la peur, mais de l’incrédulité. Je clignai plusieurs fois des yeux, espérant que mes sens me jouaient un tour. Mais non, tout était réel.L’un d’eux releva légèrement la tête, son regard flamboyant accrocha un instant celui de Masson avant de s’incliner à nouveau. Sa voix g

Chapitre 99MassonJe revenais tout juste d’un long déplacement lié à mes affaires. Même si la guerre approchait à grands pas et que la tension dans les territoires était palpable, je n’avais pas abandonné mes responsabilités d’alpha, ni celles d’homme d’affaires. Protéger ma meute, mes proches, et en même temps continuer de bâtir un empire solide faisait partie de ma mission. La guerre allait être rude, oui, mais la victoire était déjà scellée dans mon esprit. Mes alliés venaient d’augmenter en nombre, et avec eux, nos chances s’étaient multipliées. Pourtant, malgré toute cette certitude affichée, je savais que rien n’était jamais totalement garanti.En rentrant au manoir, une chaleur me saisit : toute la famille était rassemblée dans le grand salon. L’atmosphère était douce, presque normale, malgré les ombres qui planaient au-dessus de nous. Et là, au milieu de tout le monde, mon regard se posa sur elle… **mon âme sœur.**Anastasia.Ses traits étaient délicats, mais marqués par une