Semua Bab Coup d'un soir prédestiné: Bab 121 - Bab 126

CHAPITRE 121Point de vue de LauraJ'époussetai rapidement ma jupe, effaçant d'un geste tremblant les plis invisibles, puis suivis la femme de chambre dehors. Mes pas étaient précipités et incertains, comme si je marchais sur le pont d'un navire en pleine tempête. Je montai dans la voiture qui devait ramener le personnel au manoir Hughes et m'affaissai sur le siège côté fenêtre, le visage collé à la vitre froide.Le trajet fut silencieux.Trop silencieux.Personne ne parlait. Les autres membres du personnel semblaient aussi épuisés que moi, le visage marqué par la fatigue, les yeux fermés ou le regard vide. Les lumières de la ville défilaient en flou tandis que je regardais par la fenêtre, observant le monde défiler en traînées dorées et blanches.Mon reflet me fixait à travers la vitre sombre : petit, fatigué et pitoyable.C'était exactement ce que je ressentais. Comme une étrangère à cet endroit. Pas dans cette salle de bal avec ses lustres en cristal et ses invités fortunés. Pas da

CHAPITRE 123Point de vue de MarkJe n’ai même pas attendu cinq secondes après avoir raccroché.J’ai repris mon téléphone et composé le numéro de mon chauffeur de taxi privé. Mes doigts tremblaient légèrement tandis que je lui donnais l’adresse, mes pensées devançant déjà mes mouvements.« Roulez vite », ai-je dit. « S’il vous plaît. »Le trajet m’a paru interminable. Chaque feu rouge m’agaçait. Chaque voiture qui roulait lentement était une insulte. J’avais encore la tête qui tournait à cause de l’alcool, mais ce n’était pas ce qui me dérangeait le plus. C’était l’image de Laura qui me hantait. Son regard de la veille. Blessé. Perplexe. Déçu.Quand la voiture s’est arrêtée dans la propriété, je n’ai même pas attendu que le chauffeur soit complètement immobilisé. J’ai poussé la portière et suis sorti, lui lançant un rapide « merci » par-dessus mon épaule avant de me précipiter vers la maison.Le manoir commençait à peine à s’éveiller.Les domestiques s'affairaient dans les couloirs, c

CHAPITRE 125Le point de vue de MarkJ'étais rongé par l'inquiétude pendant tout le séjour de Laura à l'hôpital.Même assis dans mon bureau, entouré de baies vitrées donnant sur la ville, des dossiers empilés sur mon bureau exigeant mon attention et des personnes qui avaient besoin de mes décisions et de mes signatures, mes pensées étaient bien loin de l'entreprise. Ni les rapports trimestriels, ni les réunions du conseil d'administration, ni la planification stratégique.Elles étaient avec Laura. Avec son bébé. Avec la façon dont ses mains tremblaient lorsqu'elle m'avait parlé ce matin-là, la peur à vif dans ses yeux, sa voix brisée lorsqu'elle m'avait expliqué la fièvre de sa fille.J'avais donné des instructions claires à mon chauffeur, plus claires que je ne l'avais fait depuis des semaines : « Emmenez-la directement à l'hôpital, restez avec elle à chaque instant et assurez-vous qu'elle ne paie rien. Peu importe le prix. Prenez tout en charge. »L'argent était le cadet de mes souc