All Chapters of Son Affaire Interdite : Le Regret du Mari Milliardaire: Chapter 11 - Chapter 20

Point de vue de Susan« Richard Morrison », répétai-je lentement. « C’est mon avocat. »Ils se figèrent, silencieux, comme on l’est quand on vient d’entendre quelque chose qu’on n’aurait pas dû entendre.L’un des plus jeunes officiers marmonna : « Non… impossible. Pas ce Morrison-là. C’est inconcevable. »Un autre recula légèrement, les yeux rivés sur le téléphone que je tenais à la main, comme s’il allait exploser.Celui qui était le plus proche de moi s’éclaircit la gorge, nerveux. « Euh… madame, nous… nous allons nous assurer que vous soyez à l’aise pendant l’attente. »Je penchai la tête. « Qu’est-il arrivé à “aucun avocat ne peut m’aider” ? »Il tenta de sourire, mais son sourire était forcé. « Nous… faisons notre travail, madame. Nous ne vous voulons aucun mal. »Je me laissai aller contre le banc, les bras croisés.Le tremblement dans ma poitrine se transforma enfin en une sensation plus stable, presque menaçante. Car s’ils avaient peur de Richard Morrison… alors Alexander Wal

Point de vue de SusanUne vive douleur m'a traversé la paume de la main au moment où elle a touché la joue de Becca.Ma main brûlait, mais mon Dieu… c'était bon. Les yeux de Becca se sont écarquillés, sa main s'est portée à son visage comme pour contenir le choc.Elle semblait figée, comme si on lui avait débranché le cerveau.J'ai fait un pas vers elle, le souffle court. « La prochaine fois, » ai-je dit doucement, d'un ton menaçant, « ne me touche plus jamais. Parce que tu auras bien pire qu'une gifle. »Sa bouche s'est ouverte, fermée, puis rouverte, mais aucun mot n'est sorti.Elle est restée là, plantée là, la main sur la joue, comme si elle luttait pour ne pas perdre toute dignité.Le chef, que Dieu ait son âme, a fait comme s'il n'avait rien vu. Il s'est raclé la gorge et a fait signe à la voiture de police. « Madame Susan, veuillez monter. »Et puis, c'est tout. Pas de réprimande, pas de questions, rien. Comme si je m'étais simplement recoiffée, sans avoir agressé le dernier tr

Point de vue de SusanJ'arrivai au bureau de M. Charles et frappai légèrement.« Entrez », dit-il de l'intérieur.Je poussai la porte et pénétrai dans un bureau spacieux où flottait un léger parfum de parfum de luxe et de bois ciré.Charles leva les yeux vers moi et me sourit largement, un sourire amical et assuré. Il était beau, d'une beauté soignée et professionnelle… mais tandis que je m'approchais de la chaise devant son bureau, quelque chose en lui réveilla en moi.Ce n'était pas lui précisément, mais la forme de sa mâchoire… le léger sourire… quelque chose de familier.Quelque chose qui fit surgir dans mon esprit le visage de l'inconnu à côté duquel je m'étais réveillée. Mon cœur rata un battement.Pendant un instant, j'ai failli me convaincre qu'il s'agissait de la même personne.Mais non, l'inconnu avait une aura plus sombre, plus rude, plus intense. Le genre d'homme capable de briser une femme d'un seul regard.Pourtant… une partie de moi aurait aimé le revoir. Une autre part

Point de vue de SusanJe venais à peine de sortir de la salle de bain, la chaleur de la vapeur encore imprégnant ma peau, quand mon téléphone a bipé sur le lit.Enveloppée dans une serviette, je l'ai pris, priant déjà pour que ce ne soit pas la personne que je craignais.Mais bien sûr, c'était lui.Alexander.Rien que de voir son nom, j'ai eu la chair de poule. La brève accalmie que m'avait procurée le bain s'est évaporée comme de la brume.J'ai ouvert le message.« Va chez mon père pour la réunion des Walker. Tu ne voudrais pas la rater. Et ne crois pas que tu t'en tireras après avoir giflé Becca. »Je suis restée plantée devant l'écran un long moment, partagée entre l'envie de rire et l'irritation qui me rongeait.Il parlait comme s'il était mon maître. Comme s'il avait encore ce pouvoir.Ce n'était pas le cas. Et je ne répondais pas. Je n'en avais pas besoin. J’ai jeté mon téléphone de côté, fini de m’habiller, puis je me suis arrêtée un instant.Mon regard s’est porté sur le doss

Point de vue de SusanAlexander frappa la table du poing. « Reste à ta place, Susan ! C'est la maison de mon père, pas ta chambre. »Je me tournai vers lui, impassible. « Je connais la mienne. Peut-être devriez-vous trouver la vôtre. »Quelques regards se tournèrent brusquement entre nous. La mâchoire d'Alexander se crispa. J'entendais presque ses muscles craquer.M. Gerald leva la main. « Ça suffit. » Son regard perçant passa de Becca à moi. « Susan, cette famille ne tolère pas la violence. Tu comprends les conséquences… »Je l'interrompis doucement. « Oui. Mais peut-être devriez-vous entendre toute l'histoire. »Becca se redressa d'un bond, indignée. « Elle ment ! Je n'ai rien fait… »« Tu m'as craché au visage », dis-je sèchement.Un silence de mort s'installa.Les lèvres de Becca tressaillirent. « Ça… a dérapé. »« Ta salive a dérapé ? » J'ai haussé un sourcil.« Tu m'as provoquée ! » a-t-elle lancé sèchement.« Tu as fait irruption chez moi », lui ai-je rappelé. « Tu m'as insulté