A juste dix ans, Melania avait un comportement qui dépassait ses parents.
Un jour, alors que cette dernière était en route, elle s’arrêta pour parler à un groupe d’adolescents. Ils avaient en moyenne quatorze ans.Melania : salut !
Groupe : petite sœur tu veux quoi ?
Melania : quoita
Groupe : pardon passe ta route hein
Melania : vous savez même qui je suis ?
Groupe : la fille du président
Melania : je passe vous ne me sifflez même pas ?
Le petit groupe de garçon avait rigolé. Ils ne savaient même quoi répondre à cette petite fille.
Melania : rigolez de moi hein. Mais retenez ceci, je suis Melania la tigresse. Personne ne me peut. Dans un futur proche vous allez regretter
Cette petite était inspirée et très fière. Au quartier on disait qu’elle avait des allures de star. Quand elle passait, on savait qu’elle était là.
De son côté, Mickael était rentré tard. Charles n’était pas à la maison il était en aventure comme d’habitude. Mickael accumulait ses absences tant à maison qu’à l’école.
Pendant deux ans il a gardé ce comportement. Il était véritablement délaissé. Le jour de ses treize ans, il a fugué de la maison.Son cercle pouvait le retrouver mais le groupe avait décidé de le laisser car si ce dernier se mettait en colère il était capable de faire des ravages.Mickael était devenu l’ombre de lui-même. Il sombrait dans le négatif total. Il dormait dehors et accumulait des petits jobs. Un jour, une vielle dame l’avait accueilli. Elle vendait du plantain et Mickael l’aidait quand elle en avait besoin.
Vieille dame : mon fils, ça fait des jours que tu es ici. Tu n’as vraiment personne ?
Mickael : je suis abandonné à moi-même comme je vous ai expliqué
Vieille : en tout cas, ton aide est énorme pour moi
Mickael : ah ce n’est rien
Pendant sept jours, il est resté chez cette femme. Cette vieille dame qui se battait avec son petit commerce. Un jour, alors qu’elle rentrait du marché, elle n’avait pas trouvé Mickael. Elle avait attendu jusqu’au soir mais i n’était pas là.
La dame qui lui livrait souvent le plantain était arrivée tôt le lendemain matin. Quand la vieille dame est partie où elle cachait souvent son argent il n’y avait rien.Elle était sortie dévastée.Vieille dame : ma fille je ne peux rien t’acheter aujourd’hui
Vendeuse : la mère ne me commencez pas hein
Vieille dame : ma fille pitié
Vendeuse : c’est dur partout la mère. Je ne peux pas porter votre marchandise sur la tête comme ça à six heures du matin et vous me faites ça. Débrouillez-vous !
Vieille dame : je savais alors asso ?
Vendeuse : il n’y a pas d’asso qui tienne
Vieille dame : donne alors à crédit ma fille
Vendeuse : que quoi ?
Imaginez un peu la tête de la vendeuse à ce moment. Le mot crédit pouvait seulement la finir.
Vendeuse : je préfère partir avec
Vieille dame : ma fille on m’a volé tout ce que j’avais. Regarde, tu sais bien comment ta vieille maman est. Je ne peux pas dormir avec l’argent de quelqu’un
Tout d’un coup, cette vendeuse prit pitié.
Vendeuse : d’accord maman. Tu as quand même à manger ?
Vieille dame : ah j’ai fait le nfiang wondo (sauce d’arachides) hier
Vendeuse : d’accord maman. Prends quand même ces doigts de plantain
Vieille dame : merci beaucoup. Dieu te récompensera
La vendeuse était partie mais elle était un peu attristée.
C’est Mickael qui avait volé cette dame âgée. Il était parti loin de là. Dans un quartier où on ne le connaissait pas. La pauvre dame n’avait plus d’économie.La pitié qu’elle avait porté à un enfant qu’elle croyait orphelin avait joué contre elle.Mickael avait donc commencé une vie complètement contraire de ce que sa mère aurait souhaité. Il était devenu un grand voleur. A seulement l’âge de treize ans il avait déjà une bande dont il était le chef.
Il était quatre dans son équipe. Un jour, un d’entre eux s’était fâché contre Mickael. C’était l’erreur à ne pas commettre.Mickael n’était pas avec eux. Franck, un gars de l’équipe, âgée de seize ans avait profité pour dire du mal de Mickael.Ils étaient une équipe commandée par un grand chef. Un monsieur d’une trentaine d’année. Il gérait des jeunes pickpockets. C’est leur grand chef qui avait nommé Mickael à la tête du mini groupe.Franck : les gars !
Junior : waye
Franck : Mickael là est grave chelou
Ludo : pourquoi tu dis ça ?
Franck : ça ne me plaît pas du tout qu’il soit notre chef. Il devrait nous respecter nous sommes ses grands
Junior : la décision ne revient ni à toi, ni à nous
Franck : les gars, on peut l’influencer. Il est d’abord mindi (petit)
Junior : ça ne m’intéresse pas d’être chef gars
Franck : tu es d’abord faible. Ton petit frère te commande. Il peut nous faire quoi ?
Mickael arriva.
Mickael : salut les gars. On va aller au niveau du quartier qui est en bas là il y a deuil à ce niveau là
Franck : tu vas partir seul
Mickael : il y a un souci man ?
Franck : tu penses même que tu es qui ? Ta taille te trompe mal mauvais seulement
En effet. Mickael était grand de taille. Personne ne lui donnait treize ans.
Mickael : en tout cas, moi j’ai déjà dit. On part au deuil il nous faut beaucoup d’argent pour donner au grand chef
Franck : et moi, j’ai dit qu’on ne part pas
Junior : gars laisse l’histoire là
Franck : laisser quoi, je ne sus pas comme vous hein mince
Mickael : tu veux être chef ? Vas y je te laisse la place
Franck : en plus tu veux jouer au mec cool
Mickael : tu as une seconde pour accepter ma proposition
Franck : sinon quoi ? En poussant Mickael qui avait trébucher
Junior : gars calme-toi. Tu ne vas pas faire la force avec ton petit frère quand même
Ludo : gars arrête ça
Mickael : laissez-le. Tu veux bagarrer ? Viens
Ludo et Junior était au milieu de ce conflit. Ils tentaient de calmer mais cela ne servait à rien.
Franck : en plus il veut faire la force hein. Petit frère, si je te touche tu es un home mort
Mickael : touche encore si tu es un homme
Franck : mince je vais te battre hein
Mickael : touche. Tu es fort et grand nor touche
Franck était grand et avait du corps par rapport à Mickael. Mickael était petit de corps mais il avait quand même une taille qu’on ne pouvait pas lui attribuer.
Mickael : tu connais l’histoire de Goliath ?
Franck : en plus il veut me faire la morale. Franck en colère avait donc encore pousser Mickael
Mickael était vraiment en colère. Il pensa à une chose vraiment bête qui se réalisa.
Ludo et Junior avaient seulement entendu un bruit de pet. Ils avaient éclaté de rire.Franck honteux s’éloigna d’euxJunior : gars tu viens de chier dans ton pantalon
Ludo : man, il a donné son coup avec toute sa force. Il voulait montrer qu’il maitrise voila les conséquences. La diarrhée n’attend pas
Mickael était surpris. Il avait juste souhaité que Franck attrape une diarrhée brutale et c’était sortie un tour. Ils éclatèrent de rire sans s’arrêter.
Mickael : tu ne viens plus me taper ?
Franck : gars passe-moi un peu ta chemise que j’attache nor
Mickael : c’est à moi que tu parles ?
Franck : man je vais marcher avec les cacas ?
Mickael : tu es une merde comme ce qui coule dans ton pantalon. Les gars, partons inspecter le lieu d’action de ce soir
Franck n’avait donc pas le choix. Il était livré à lui-même. Il devait commencer par où pour demander de l’aide à quelqu’un ? Il sentait d’abord mauvais. Il avait donc décidé de jouer au malade.
Des passants étaient tombés sur lui et ils l’avaient conduit à la clinique la plus proche. Il avait pris une douche là-bas et avait fui après.Lors du deuil, tout ne se passa pas comme prévu. Ils avaient réussi à voler plusieurs personnes. Au moment de partir, Ludo avait eu la magnifique idée de voler de porte feuille d’une dame qui semblait riche. Ce dernier avait été attrapé la main dans le sac. Ils avaient donc pris la fuite.
Mais ils avaient une foule derrière eux. Ils ne pouvaient pas tous s’en sortir. Quand ils traversaient la route, les gens qui les suivaient étaient vraiment proche.Mickael avait donc crié « qu’une voiture vous cogne »Subitement, une voiture avait cogné ces personnes. Ils avaient perdu la vie sur le coup.
De l’autre côté de la route, Mickael se retourna épaté par cela.Ludo : gars, il faut courir pourquoi t’arrêtes-tu ?
Mickael : tu as même raison. Partons !
Ils avaient fui et étaient enfin à leur destination. Ils avaient expliqué cela au grand chef ce dernier avait décidé de changer de quartier à ceux-ci.
** Mickael **
Je pense que je suis un monstre. Ou alors, aujourd’hui était tout simplement mon jour de chance. D’abord Franck puis ces personnes. J’ai souhaité leur mort et cela s’est réalisé. Pourquoi je suis bizarre comme ça. Je m’en sors toujours de la pire des manières.Je vais arrêter de proclamer des choses négatives.Plus le temps passait, plus Mickael devenait performant. Il avait obtenu le badge du plus grand dealeur à seulement quinze ans.
Au moins, il avait tenu à sa parole. Il n’avait plus souhaité quelque chose de négatif envers une personne pendant les deux ans écoulés.Un jour, il vendait du shit à un groupe derrière un lycée.Les gens le respectaient et confirmaient le charisme de l’enfant.Les cloches du lycée sonnèrent. Mickael se précipita pour acheter du foléré à une dame qui venait souvent s’installer devant le lycée à la fin des cours.Il s’était assis juste en face. Tout d’un coup, il arrêta de boire.En face de lui, il y avait la fille la plus magnifique de la planète. Fin, pour lui.Il l’observait encore et encore. Toute la semaine, il venai s’installer là pour la voir passer et rentrer chez elle. Un jour, il décida de la suivre. Elle l’avair remarqué et s’était retourné.Mélania : tu veux quoi ?
Mickael : euh …
Il n’avait pas les mots. A l’entendre parler, il avait l’impression d’écouter une berceuse.
Mélania : tu es muet ?
Il ne répondait toujours pas
Mélania : sourd ?
Mickael : rien de tout ça. C’est juste ta beauté qui me coupe le souffe
Mélania : ahn d’accord. Si c’est cela, ça ne m’étonne même pas
Michael : waouh !
Mélania : eh oui, Dieu a tout mis là où il faut
Mickael : O.K. !
Mélania : on ne me dit pas O.K. !
Mickael : désolé
Mélania : c’est mieux pour toi
Mickael : tu t’appelles comment ?
Mélania : Mélania alias la tigresse
Il éclata de rire.
Mélania : c’est drôle ?
Mickael : la tigresse wesh
Mélania : ta gueule !
Mickael : les balles réelles
Mélania : t’es qui toi pour me parler de la sorte. Et pourquoi me suis-tu ?
Mickael : moi c’est Mickael alias le mafieux
Mélania : ce n’est pas mieux hein. Alors pourquoi tu es mafieux ?
Mickael : tu n’as pas peur hein ?
Mélania : de quoi ? De toi ?
Mickael : non, de celui qui réside en moi
Mélania : quand tu découvriras celle qui réside en moi tu comprendras pourquoi je n’ai pas peur
Ils avaient commencé à faire le chemin ensemble. A croire qu’une future histoire d’amour commençait.
On ne pouvait imaginer la suite de l’histoire entre Melania et Mickael. Il s’agissait surement d’un plan du diable. Mélania, une jeune fille aux grandes ambitions et prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut. Dotée d’une intelligence sans pareil, elle n’avait pas froid aux yeux. D’autre part, Mickael enfant du mal sans le savoir. Il portait en lui des pouvoirs qui pouvaient bouleverser la vie de plusieurs personnes. Mélania : dis-moi Mickael, tu ne fréquentes pas alors ? Mickael : j’ai abandonné l’école très jeune Mélania : très jeune que tu as d’abord quel âge ? Mickael : quinze ans et toi ? Mélania : quatorze&
Reine mère : je ne sais pas où on a échoué Charles : je suis dépassé. Le pacte a pourtant été fait il y a huit ans Reine mère : c’est vraiment sérieux. Il a quinze ans il devrait déjà avoir détourné plusieurs âmes Charles : c’est vraiment à revoir Achille : après on avait dit que c’est quand il aura sa première découverte sexuelle Charles : qu’ai-je donc fait ? Achille : ce n’était pas consentie. Il faut retourner chez le maître suprême Reine mère : c’est hors de question. Si il faut que cela soit consentie alors je me déguiserai e
Déjà, Mickael était choqué. Il n’arrivait pas à croire qu’il étranglait sans même toucher la personne. De plus, cette jeune fille qui était devant lui n’était rien d’autre qu’une femme âgée. Comment avait-elle fait pour se transformer de la sorte, se demandait Mickael. Il n’osait pas l’ouvrir et elle encore moins. Elle était figée, face à lui. Elle n’avait même pas le courage de lâcher un mot. Ils se regardèrent longtemps. La reine mère ne savait même pas comment elle pouvait ou allait réagir. En tout cas, elle n’avait même pas le niveau. A un moment, Mickael décida de couper ce silence sans fin. Mickael : qui êtes-vous ? Avec un air de nervosité<
L’infirmière de Naomie ne comprenait rien. Au moins, elle avait la certitude que cela avait un rapport avec sa patiente Naomie. Des personnes tourmentaient la santé de cette dernière et sa folie n’était donc pas naturelle. ** Adèle l’infirmière ** Je ne vais vraiment pas réussir à fermer l’œil cette nuit. C’est encore quelle sorcellerie ça. Moi, ça me dépasse hein c’est toujours ma peau qu’ils veulent comme ça ? Peu importe le nombre, ils ont perdu d’avance. Elle continuait à veiller en faisant des louanges. Le lendemain, elle était vraiment fatiguée avant d’aller au travail. Elle n’avait même pas le courage de commencer la journée. Elle savait très bien qu’elle devait faire a
Le psychiatre était beaucoup occupé de la journée. Il chargea donc la tâche d’informer l’oncle Charles à Adèle l’infirmière en charge de Naomie. Psychiatre : oui euh Adèle j’ai une mission pour vous Infirmière : je vous écoute Psychiatre : j’ai appelé l’oncle de Naomie Infirmière : oui, monsieur Charles Psychiatre : exactement. Tu sais que c’est la seule famille qui lui reste Infirmière : oui c’est tellement triste. La pauvre qui chercher ses parents sans cesse Psychiatre : oui. A priori, elle a un fils aussi. Mais, son oncle ne m’a plus parlé de lui depuis. Bon, on a beaucoup d’i
Toute la journée, Mélania n’avait fait aucun effort. Elle se sentait faible comme si elle avait perdu toute son énergie. Sa mère s’inquiétait de la santé de sa fille. Ils avaient prévu une sortie familiale chez la sœur de leur père. Mais, quand tout le monde était prêt, elle ne l’était toujours pas. Mélania était couchée dans son lit et elle dormait paisiblement. Papa Jean : mais on attend encore quoi ? Samy : papa, Mélania n’est toujours pas prête Papa Jean : l’enfant là hein. Vous savez très bien qu’on doit monter stopper le taxi et que ça ne sera pas évident Béatrice : achète alors une voiture<
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille