AMOUR DE DIEU PARTIE 05-RAM

À L'ENTREPRISE...

    J'étais déjà dans mon bureau, les yeux fixés sur les documents reçus hier des mains de madame Marina. Je m'étais rappelé d'un document que le patron devrait me remettre en main propre. Puisqu'il est en voyage, il a jugé bon me le remettre par l'intermédiaire de sa femme. Je commençais à étudier les dossiers lorsque madame Marina et Cécilia firent leur entrée dans mon bureau. Je les avais salués, et elles aussi firent de même. Madame Marina dépassa mon bureau après m'avoir lancé un regard bizarre. Elle entra dans son bureau et Cécilia prit place devant moi. Elle me regardait, mais j'ai rabaissé ma tête et continué mon travail. Elle prit finalement la parole quelques minutes après m'avoir examiné du regard. 

    —    C'est Richy votre prénom, n'est-ce-pas ? 

    —    Oui madame.

    —    Comme on dit souvent, la charité bien ordonnée commence par soit même : je m'appelle Cécilia Sarko, la sœur de votre boss. Et la raison de ma présence ici est simple. Vous aidez, vu que mon frère est en voyage. J'espère que ça ne vous dérange pas ?? 

    —    En aucun cas Madame. 

    —    Ok, J'aime ton état d'esprit. Mais que fais-tu à être si concentré de cette manière ? Laisse-moi regarder sur l'écran.  

    —    (Cécilia, fixant l'écran) Oh ! Mais tu es en plein travail là...Une erreur peut te coûter ton boulot et même ta liberté hein. Le sais-tu ? 

    —    Bien-sûr madame Cécilia. Mais vous ne me dérangez aucunement. Tout se passe dans la tête. 

    —    Waouh !!!! Impressionnant ! Puis-je mieux vous connaître ?  

    —    Oui mais je préfère bien que ce soit à la fin.  

    —    Ok c'est compris monsieur Richy. Un bel homme avec un joli prénom. On se dit à tout à l'heure.

Madame Marina n'était pas du tout à l'aise dans son bureau. Elle ne faisait que nous regarder Cécilia et moi à travers les vitrines. Cécilia était partie dans le bureau de son grand frère. Madame marina n'était pas du tout à l'aise dans son bureau. Il semblerait qu'elle a un problème. J'étais très concentré sur mon travail, lorsqu'elle fit son apparition. 

J'avais toujours mes yeux rivés sur l'ordinateur. Une fois devant mon bureau, elle s'assoie et après m'avoir fixé pendant quelques minutes, elle ouvrit finalement la bouche. 

    —    Ainsi donc tu me diras que tu ne m'avais pas vu, hein Richy ? 

    À ces mots, j'avais arrêté ce que je faisais pour lui répondre. 

    —    Bien sûr que je vous ai vu. Vous ne m'avez rien dit pour que je vous réponde en retour. J'étais concentré sur mon travail. Que puis-je faire pour vous ? 

    —    Richy, pourquoi me fais-tu cela ? Pourquoi fais-tu semblant de ne rien comprendre ? 

    —    Loin de là madame. Je ne vous comprends réellement pas. 

    —    As-tu déjà oublié ce que je t'avais dit hier ? Richy, je t'aime et je veux être ta femme. Je veux que tu me tailles d'importance, que tu me prennes comme ta petite amie ou bien comme ta femme. Je te veux dans ma vie Richy mon chéri. 

    —    Comment ?  Madame !!! Et moi qui pensais que tout ce que vous aviez dit hier était sous l'effet de l'alcool.... Êtes-vous sûre que tout va bien chez vous ? Avez-vous bu avant de venir au bureau ? Désolé pour cette question. Je ne vous manque pas de respect. Je vous la pose puisque ces propos ne viennent sûrement pas d'une digne dame comme vous.  

    —    Je n'ai rien et ce que je t'ai dit hier n'était pas sous l'effet de l'alcool. Je suis très sérieuse. Chéri, je t'aime. Je te veux dans ma vie. 

    —    Mais c’est impossible, ce que vous me demandez. Vous êtes une femme mariée et pire, la femme de mon boss. Je ne peux jamais avoir une relation amoureuse avec vous. Je suis désolé. Je ne peux pas et je ne veux pas provoquer la colère de Dieu. J'ai déjà trop de problèmes dans ma vie et je ne veux pas en rajouter. S'il vous plaît ! JE NE VEUX PAS. Si c'est tout ce que vous avez à me dire, j'espère que vous avez déjà eu ma réponse c’est non. Je ne peux jamais commettre cette abomination. C'est contre les lois de mon Seigneur. Puis-je maintenant poursuivre ce que je faisais ? 

    —    Ainsi donc tu me rejettes. Ce qui me semble étrange est qu’hier chez moi, tu n'as pas réagi de la sorte mais maintenant, il semblerait que .... Oh je vois !  Est-ce à cause de ma belle-sœur ? Ne me dis pas que tu as peur d'elle !  Richy ne suis-je pas belle ? Ne suis-je pas à ton goût ? 

    Elle se leva de sa chaise et avança vers moi. Je l'ignorais en fixant l'ordinateur. Tout d'un coup, elle se baissa, redressa ma tête et emprisonna mes lèvres dans les siennes.  J'étais obligé de me lever afin de me débarrasser d'elle. J'étais totalement embrouillé et avais la bouche bée. On se fixait tous les deux. En voulant me rasseoir, Marina se rapproche à nouveau de moi. Mon sang se chauffe d'un coup et j'hausse gravement le ton. 

    —    Qu'avez-vous madame ? Êtes-vous folle ? Voulez-vous me priver de mon travail ? Qu'ai-je fait pour mériter tout ceci ? Est-ce à cause de l'aide que vous m'avez apporté ? Cela vous donne le droit de vous comporter ainsi avec moi ? Céderais-je à vos caprices vous pensez ?  Je suis dépassé par les événements et si cela se reproduit je contacterai votre mari. JE SUIS DÉPASSÉ. 

    —    Ah bon ? Tu contacteras mon mari. Penses-tu qu'il te croira ? Garde ceci dans ta tête ! Le jour où tu essaieras de contacter mon mari, ou lui dire quelque chose concernant tout ceci, tu perdras ton boulot ce jour-là même. Et ce n'est pas tout. Je m'assurerai personnellement à ce que tu n'en trouves plus d’autres. 

    —    Bien reçu Madame ! Dieu est au contrôle. 

    Je n'avais pas fini ma phrase lorsque cette dernière s'approcha encore de moi voulant à nouveau capturer mes lèvres. Je me suis à peine dégagé d'elle quand la secrétaire de l'entreprise ouvrit la porte. 

DANS LE BUREAU DU BOSS...

    Cécilia travaillait tout en étant heureuse. Elle n'arrivait pas à trouver certains dossiers et était obligée de faire appel à madame marina. Elle commençait à voyager dans ses pensées en disant :  

    —    Je ne sais plus trop ce qui m'arrive après avoir conversé avec cet homme. Serais-je en train de tomber sous son charme ? Il occupe en permanence mes pensées et on dirait que je le connais depuis toujours alors que... Dieu du ciel !!  J'aimerais faire partir de sa vie. Et l'aimer de tout mon cœur, j'ai hâte de discuter avec lui.  

    Cécilia était dans son ciel étoilé lorsque madame marina vint la faire descendre.  

    —    Oui ma chérie tu m'as demandé ?  

    —    Oui Marina, je cherche les dossiers de transaction de l'entreprise mais je ne les trouve pas. Sais-tu où mon frère les a mis ?  Je l'ai appelé pour le lui demander mais il n'a pas répondu à mon appel. Il était sûrement occupé. 

    —    As-tu bien regardé dans le tiroir ? 

    —    Oui, mais rien comme dossier.  

    —    Alors là, allons vers le coffre-fort ! Un instant. 

    —    Connais-tu le mot de passe ? 

    —    Oui je pense bien. 

    —    Oh l'amour !  Vraiment, mon frère t'aime beaucoup et aussi il te fait confiance. Sinon tu ne connaîtrais pas ce mot de passe. Moi qui suis sa sœur accède difficilement à ses affaires. 

    Marina alla vers le coffre-fort et mis le mot de passe et une fois ouvert, elle prit le dossier et referma le coffre-fort.  

    —    Cécilia voilà le dossier. En quoi te serais-je encore utile ? 

    —    Non c'est bon... Mais dis-moi, Richy est-il toujours dans son bureau ?  

    —    Oui pourquoi demandes-tu cela ? 

    —    Rien. Par Simple curiosité. 

    —    OK je te fausse compagnie car je dois finir avec ce que je faisais. Il est presque l'heure de pause.  

    —    D'accord Madame Yves !!! 

    Marina sortit du bureau de son mari et se dirigea vers la sienne.  

    Je me rends dans le restaurant d'à côté pour prendre un repas puisque je suis déjà à la pause. Une fois dans le hall, je vis Marina et Cécilia qui discutaient. Je fis semblant de ne pas les voir et en voulant prendre les escaliers, Cécilia me vit.  Elle vint immédiatement vers moi tout en appelant mon prénom. 

Cécilia une fois venue vers moi, me demanda :  

    —    Richy où vas-tu comme ça ?  

    —    Je vais prendre quelque chose dans le restaurant qui est à côté de nous ici.  

    —    OK ça tombe à pic. J'ai aussi faim. Puis-je te tenir compagnie ?  

    —    Oui madame ! ça ne me dérange pas. Nous pouvons partir. 

    —    OK attends que j'informe ma belle-sœur. Qui sait s'il elle se joindra à nous  

    —    OK je vous attends alors. 

    Cécilia était allée vers Madame marina. Cette dernière était déjà remplie de la colère. 

    —    Marina je vais dans le restaurant à côté pour prendre quelque chose à manger. Tu viens avec nous ? 

    —    Comment ça nous ? Tu n'y vas pas toute seule ? 

    —    Non je suis avec Richy. On y va non ? N'as-tu pas faim ? J'ai vraiment la dalle moi. 

    —    D'accord. Vous pouvez partir sans moi car je me rends quelque part donc on se dit à tout à l'heure. Prends bien soin de toi hein ? 

    —    Oui t'inquiète pas belle-sœur chérie ! 

    Cécilia quitta Marina et vint vers moi. J'avais lancé mon regard vers Marina, comme Cécilia était venue seule vers moi. J'avais remarqué que Marina me regardait avec une mauvaise mine. Je n'avais pas taillé d'importance à ça car je savais ce qui ne va pas avec elle.  Cécilia et moi avons pris les escaliers et cette dernière me tenait par la main.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION