Beranda / Sci-Fi / Appel de l'océan / Les yeux vers l'océan

Share

Les yeux vers l'océan

Penulis: Cedric
last update Terakhir Diperbarui: 2024-12-18 22:03:25

Une fois sur ma chambre, après avoir passé quelques minutes à le tourner et retourner sur mon lit à cause de cette envie que j’avais de parler à ma mère ou même à mon père, car depuis le message que j’avais envoyé à ma mère, elle ne l’avait toujours pas ouvert. J’avais même essayé de l’appeler plus d’une fois, mais toujours rien.

Comme je ne parvenais pas à trouver le sommeil, alors je me suis levé et je suis allé me tenir près de ma fenêtre pour regarder l’océan. Le reflet argenté de la pleine lune donnait une ambiance magnifique pratiquement envoûtant. C’était tellement beau que je ne puis m’empêcher de regarder. Plus je regardais, plus je me sentais attiré par elle. Soudain, j’ai eu l’impression de voir quelque chose, ou quelqu’un nager. Bien sûr, je me suis demandé qui pouvait nager à cette heure de la nuit. Il était pratiquement 22h et il n’y avait même plus personne à la plage, en plus du froid qu’il faisait. J’observais la scène qui m’avait presque envoûté, puis j’ai entendu le son d’une voix

- JUNIOR : Merde ! Dilane ? Qu'est-ce qui te prend ?

Je reviens à moi en quelque sorte.

- DILANE : Co... Comment ça, qu'est-ce qui me prend ? Je regarde l’océan.

- JUNIOR : Non, Dilane. Il ne faut pas que tu fasses ça... Ici, ce n'est pas l'Angleterre, hein.

- DILANE : Quoi, ce n'est pas l'Angleterre ?! Ce ne sont pas encore ces histoires d'esprit. Et pour celui qui nage là-bas alors ?

- JUNIOR : Hein ?! À cette heure ? C'est impossible, et c'est même d'abord interdit.

- DILANE : Je t'assure... Viens voir.

Bien sûr, lorsqu'il s'était rapproché pour regarder, il n'y avait plus rien... Plus personne.

- JUNIOR : Hummm ! Il n’y a personne. Ça allait m’étonner.

- DILANE : Mais… Il a dû sortir lorsque je te parlais…

- JUNIOR : Tu ne te rends pas compte de ce que tu es en train de faire, Dilane. Tu joues avec le feu. Ce ne sont pas que des histoires pour faire peur. Il ne faut plus que tu te places devant la fenêtre comme ça, surtout la nuit, à regarder l’océan.

- DILANE : Mais… Mais pourquoi ? Ce n’est que de l’eau après tout. De l’eau salé bondée de poissons.

- JUNIOR : Tu ferais mieux d’écouter ce que l’on te dit au lieu…. (Soupir) les choses ici ne se passent pas comme à Londres.

- DILANE : Okay okay… J’ai compris. J’essaierai de faire attention.

- JUNIOR : N’essaie pas. Fais le.

- DILANE : Bien-sûr… Sinon, tu veux passer la nuit avec moi ou… ?

- JUNIOR : Ah… Non ! Je me doutais bien que tu ne dormais pas encore. Alors je suis venu pour te proposer une partie de console. Comme c’est le week-end, on y a droit. Viens, je t’attends au salon. Ferme tes rideaux.

Et Junior s’avançait vers le salon pendant que moi, j’essayais de tirer mes rideaux. Juste au moment où je voulais le faire, j’ai reçu comme des éclaboussures en plein visage, comme si quelqu’un venait de m’envoyer de l’eau. Quand j’ai touché mon visage, il était sec. J’ai pris cela pour une sorte d’hallucination due au fait d’être resté trop longtemps à observer l’océan, et je suis sorti de la chambre pour rejoindre Junior au salon.

Cette nuit-là, nous avions joué jusqu’à très tard dans la nuit. Ce qui nous avait levé des manettes était nos paupières qui se faisaient de plus en plus lourdes.

- DILANE : Je n’en peux plus là… Le sommeil me rattrape.

- JUNIOR : Pareil, on devrait aller se coucher maintenant. Tu peux y aller, je vais m’occuper de débrancher tout.

- DILANE : D’accord… Bonne nuit.

En entrant dans ma chambre, je me rendis compte que tout à l’heure, je n’avais pas tiré le rideau lorsque je devais rejoindre Junior au salon. Mais, j’étais tellement pris de sommeil que par paresse, je suis directement allé sur mon lit au point où j’ai laissé la fenêtre ainsi ouverte ; du coup, j’avais une belle vue sur la plage et sur une partie de l’océan qui donnait à distance… L’horizon.

Cette vue magnifique ainsi que mes pensées ont favorisé l’approfondissement de mon sommeil et je finis par m’endormir très paisiblement.

Mon sommeil me transporte dans un rêve où je me promène seul sur la plage, une sensation de bien-être m’envahit. Soudain, je me retrouve marchant sur l’eau, et bien sûr, je suis rapidement submergé. Je me retrouve au milieu de la l’océan, aucune terre à l’horizon. Je nage et nage sans relâche quand une sensation étrange me saisit : quelque chose me touche les pieds dans l’eau, comme si on essayait de m’attraper.

Mon rêve se transforme en cauchemar, une lutte pour survivre. Je me réveille soudain, trempé de la tête aux pieds, comme si j’avais réellement été dans l’eau. Mais, vous savez quoi d’autre est salé à part la l’eau de l’océan ? La sueur, bien entendu. Mon rêve m’avait tellement stressé et effrayé que j’en avais transpiré des litres.

Je me lève pour prendre ma serviette et essuyer cette « sueur ». Je me change entièrement et remplace mes draps, déjà humides. Mais avant de me recoucher, une sensation de gorge sèche m’assaille.

Je sors de ma chambre en direction de la cuisine pour me rafraîchir. Habitué à ne pas déranger, je n’allume aucune lumière et me sers de mon téléphone pour m’éclairer.

Dans la cuisine, je vide deux verres d’eau. Je suis prêt à sortir quand j’entends les bruits de quelqu’un qui se déplace dans la maison. Une peur irraisonnée me saisit et je me cache, éteignant la torche de mon téléphone. La personne passe devant la cuisine et je sors pour guetter. Qui vois-je ?

Marie-Louise, marchant sur la pointe des pieds, chaussures en main. Cette gamine de 15 ans avait déjà un corps très développé ; sans la connaître, on lui donnait facilement 17 ans. Elle était sortie en douce et rentrait maintenant.

Je l’observe dans sa marche furtive lorsqu’elle se retourne brusquement et me voit.

- MARIE-LOUISE : Merde ! Le gars ci, c’est comment avec toi ?! Tu m’as fait peur !, murmure-t-elle furieusement.

- DILANE : Tu n’es pas censée être au lit ?

- MARIE-LOUISE : Et toi ?

- DILANE : Moi ? Bah… J’avais soif.

- MARIE-LOUISE : Okay, ma vie ne te regarde pas.

Elle continue son chemin vers sa chambre d’un pas normal, et moi je regagne la mienne, où quelque chose m’attend encore.

Je me couche et là, je ne sais pas trop ce qui s’est passé. Tout à coup, je vois une lumière, où plutôt des insectes, des lucioles j’aurais dit, avec une lumière permanente qui brillait d’une couleur argentée de pleine lune juste devant ma fenêtre. Une fois de plus, je n’ai pas tiré les rideaux, et, inexplicablement, une grosse fatigue m’envahit dès que je m’allonge.

Puis j’ai eu l’impression que les lumières se rapprochent de plus en plus jusqu’à être au dessus de moi.

On aurait dit que ces « insectes lumineux » faisait une danse pour raffiner mon sommeil.

Je me sens d’ailleurs tellement fatigué que je ne peux même pas bouger. J’observe cette danse lumineuse jusqu’à ce que mes yeux se ferment pour continuer ma nuit de sommeil.

Je passe une nuit calme et sans rêve bizarre ou effrayant jusqu’au petit matin où, une fois de plus, les cris de la femme de mon oncle résonnent dans la maison et réveillent tout le monde.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Appel de l'océan   Les Eaux du Nouveau Roi

    Ensuite, il fallait assainir le village. Chaque chef avait ses "cafards dans son placard", car chacun signait un pacte, que lui et lui seul connaissait, avec des esprits. J'ai aussi tout brisé cela. Les autres rois ne le pouvaient pas, car ils n'étaient que souverains d'une tribu, alors que moi, je commandais tout l'océan.J'avais remarqué que l'océan était la cible de blocages mystiques ; plusieurs personnes y allaient uniquement pour nuire à un membre de leur famille. Bien sûr, moi, j'avais brisé tout ça. L'oncle, la tante, ou quiconque avait perpétré ces méfaits, constatait désormais le retour de la victime ou que la famille coupable voyait son pouvoir se dérober. Et si ces sorciers osaient récidiver, j'avais ordonné qu'ils soient emprisonnés. D'ailleurs, beaucoup étaient revenus, mais leur pouvoir était vain face à ma loi.

  • Appel de l'océan   Le Couronnement et les Premiers Actes

    Au final, Danielle et moi avions passé trois jours au côté de Kaï-Lani dans l'océan. Je devenais quelqu'un d'autre, une nouvelle personnalité se développait en moi… Je le ressentais dans tout mon être, une nouvelle puissance, une nouvelle sagesse coulant dans mes veines, celle d'un souverain dont l'intronisation spirituelle en tant que Roi Batanga serait bientôt scellée.J'avais passé ensuite trois autres jours avec Danielle dans cette grotte afin qu'elle s'imprègne aussi des réalités de notre royaume, afin qu'elle puisse également comprendre la profondeur de cet héritage.Nous étions maintenant à quelques heures de mon intronisation, quand j'annonçai enfin à ma mère ce qui m'attendait. Ce fut bien sûr un choc pour elle, surtout par peur, car de réputation, à Kribi, on craint les créatures de l'e

  • Appel de l'océan   L'Alliance des Destins

    Quelques jours s'étaient déjà écoulés depuis ma victoire décisive contre les entités qui avaient réussi à me piéger dans Le Nécros. L'Ancien l'avait tout de suite compris lorsqu'il avait posé ses mains sur moi : je venais de livrer un terrible combat. J'étais tellement épuisé qu'il m'avait fallu quelques jours pour récupérer entièrement.Fort des révélations profondes reçues dans la grotte des ancêtres et de mon intronisation spirituelle en tant que Roi Batanga, de nouvelles responsabilités pesaient désormais sur mes épaules. Concernant Tiffany, je lui avais demandé de l'enfermer. Non pas dans une geôle de pierre et de barreaux comme un pénitencier terrestre, mais dans une prison de l'essence et de la conscience, forgée dans les abysses mêmes de mon domaine aquatique. C'était une sphère d'eau primordiale, d'une densité inouïe, où les courants même de la pensée se figeaient. Elle y serait suspendue, intemporelle et inaltérable, chaque sens émoussé jusqu'à l'anesthésie. Le silence absol

  • Appel de l'océan   La Nouvelle Ère des Eaux : La chute de l'ombrelune

    Une vague de détermination brûlante m'avait envahi. Ce qui jaillissait de moi alors n'était pas de la lumière, mais la force brute de l'océan, une masse d'onde puissante et irrésistible qui s'étendait, frappant les ombres et les entités. Les plus faibles d'entre elles se dissolvaient, incapables de supporter cette concentration d'énergie primordiale. Leurs cris de terreur se transformaient en râles étouffés, leurs formes déchirées sous l'impact direct de ma puissance.Pour ce qui était des entités les plus fortes, celles qui parvenaient à se maintenir malgré ma puissance écrasante, elles continuaient leurs assauts désespérés, leurs dards d'ombre et leurs griffes spectrales fusant vers moi avec une rage aveugle. Mais je les sentais. Mon corps se déplaçait et tourbillonnait sans effort, faisant corps avec ce milieu

  • Appel de l'océan   L'Alliance Royale : L'Eveil du Roi

    Piégé dans Le Nécros, le royaume des entités malveillantes, et à bout de forces, je faisais face à une mort certaine. Mon pouvoir naissant n'était pas suffisant pour repousser la marée de noirceur qui s'apprêtait à me donner le coup de grâce. C'était la fin…Loin de moi, dans les profondeurs lumineuses de son palais, Kaï-Lani fut frappée par une douleur fulgurante, une déchirure au plus profond de son être qui n'était pas physique, mais spirituelle. La connexion qu'elle partageait avec moi, née de notre lien et du pacte, l'alerta d'un danger mortel. Mon souffle s'étranglait, mon essence vacillait dans Le Nécros, et elle le ressentit comme un écho glaçant.- KAÏ-LANI (murmurant, les yeux écarquillés) : Non… Dilane !Elle comprit immédiatement. Le Nécros. Ce lieu maudit,

  • Appel de l'océan   Le Nécros : Le royaume de la malfaisance

    Mon initiation dans la grotte sacrée venait de s'achever. J'avais rencontré mon ancêtre, absorbé des secrets millénaires et découvert l'existence d'une entité malveillante liée à ma tante. L'Ancien m'avait quitté, me laissant seul, prêt à affronter les défis de mon nouveau règne. J'étais le Roi Batanga, et la première épreuve était sur le point de se révéler.À peine mes pieds touchèrent-ils le sol rocailleux à la sortie de la grotte, l'air chargé de l'humidité des chutes d'eau, qu'une ombre jaillit de nulle part. Tiffany. Son visage était déformé par une haine pure, ses yeux brillants d'une lueur verdâtre et malsaine que je reconnaissais comme l'empreinte de l'entité. Elle ne perdit pas un instant. D'une force surnaturelle, elle me poussa violemment. Je fus déséquilibré, mes pieds glissèrent, et je tombai en arrière, m'attendant à l'impact rafraîchissant des eaux peu profondes des chutes.Mais l'eau ne fut pas la même. Au lieu d'un bassin accueillant, elle se transfor

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status