Dans un monde où la plus part des croyances ne sont tournés que vers les progrès scientifiques et techniques, il est difficile de croire en l'existence d'un autre monde. - Tout ça, ce sont des foutaises. Moi, je ne crois qu'en ce que je vois. Mon smartphone par exemple... Un monde parallèle à celui que nous connaissons, mais qui existe bel et bien. Fils unique à mes parents, à mes 17 ans j'ai dû voir toute ma vie se bouleverser avec la rencontre d'une mystérieuse créature dont pour moi l'existence ne relevait que du conte de fée. - Mais, quelle sorte de créature es-tu ? Qu'est ce que tu me veux ? Mes origines, ainsi que des réalités dont j'ignorais l'existence m'ont été dévoilés. - Je l'ai su dès l'instant où j'ai posé mon regard sur toi. - Non, mais de quoi tu parles ? Il faut que je fasse un choix, mais tellement de choses sont en jeu, elle dit que c'est mon destin, mais comment savoir que c'est la vérité. - Je t'en prie. Entend l'APPEL DE L'OCÉAN. Je m'appelle Dilane et ceci, est mon histoire.
Lihat lebih banyakLaissez-moi vous dire, avant de commencer à vous raconter mon histoire, qu’avant que tout cela n’arrive, il y a des années de cela, j’étais moi-même sceptique à l’idée de l’existence d’un autre monde à part celui que vous et moi connaissons. Pour tout vous dire, en ce qui me concerne, tout ce dont on pouvait parler était soit des contes de fées, soit des histoires destinées à effrayer les plus jeunes ou les personnes trop curieuses. Laissez-moi également ajouter que même en cet être unique d’Israël, Jésus-Christ, le Saint Esprit ou alors Dieu, je n’y croyais que parce qu’il fallait bien croire en quelque chose… Mythologie grecque, le Coran, le bouddhisme, et j’en passe, moi, face à toute ces pensées et croyances, j’étais totalement sceptique.
Et si on m'avait dit qu'un jour, une série d'événements devait me confronter à cette réalité à laquelle je ne croyais pas, mais qui bel et bien existait, mais surtout existait encore. Et bien… Je crois que j’aurais rigolé, j’aurais même ri à pleines dents.
Je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche. D’aussi longtemps que remontent mes souvenirs de l’époque, j’ai toujours vécu à l’étranger, en Angleterre. Mais mes parents m’ont toujours dit que je suis né au pays et qu’on l’avait quitté peu de temps après car mon père avait eu une opportunité. J’avais deux ans à ce qu’ils me disaient.
Mon père était un homme d’affaires très riche et tout lui réussissait de façon remarquable. Quant à ma mère, elle était une femme au foyer. Après tout, pourquoi aurait-elle travaillé quand elle avait déjà un mari qui lui apportait tout, s’occupait d’elle comme elle n’en avait jamais rêvé et, par-dessus tout, l'aimait. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’ils avaient à peine de quoi manger tous les jours, et ils avaient tout surmonté ensemble. Une véritable romance. Mais bon, ceci n’est pas l’histoire de mes parents, c’est plutôt la mienne.
Du jour au lendemain, tout s’est effondré et nous avons dû retourner dans mon pays d’origine.
- MAMAN : Mon bébé, on va devoir rentrer au pays dans les prochains jours. Ton père traverse depuis quelques mois une situation difficile et cela vient d’empirer. En fait, mon fils, nous sommes contraints de t’envoyer d’abord au pays… Mais ne t’en fais pas, on viendra te retrouver très bientôt. Tu comprends ? Je dois rester auprès de ton père.
Je me souviens encore aujourd’hui comme si c’était hier qu’elle me disait cela. Je devais prendre l’avion pour aller dans un pays que je ne connaissais non seulement pas, mais dont je n’avais même pas le moindre souvenir.
J’avais alors 17 ans et dans ce pays où j’allais, j’allais passer en classe de terminale et sans vouloir me vanter, j’étais plutôt bon à l’école.
- DILANE : Comment ça, retourner au pays maman ? Seul en plus ! Pourquoi je ne peux pas rester ici ?
- MAMA : Dilane, mon fils, s’il te plaît, je t’en supplie, ne complique pas plus les choses. Je t’assure que s’il y avait une autre solution, ce ne serait pas celle-ci. Et vois le bon côté des choses mon bébé, tu pourras ainsi connaître ton pays et les membres de ta famille qui y sont.
Je n'avais toujours vécu qu’avec mes parents, aucun oncle, aucune tante, rien que papa et maman jusqu’à ce jour.
Je les aimais tellement et c’était pour cette raison que je n’envisageais pas de les laisser et de partir, mais j’étais quand même déjà assez grand pour comprendre que la seule façon dont je pouvais les aider était de ne pas leur compliquer davantage la situation.
Et puis de toute façon, ma mère m’avait dit qu’ils me retrouveraient bientôt. Je la croyais parce que c’était ma mère et je savais qu’elle ne me laisserait jamais plus d’une année loin d’eux.
Ils allaient sûrement trop me manquer, mais comme je vous le dis, d’une certaine façon, j’avais déjà la maturité nécessaire pour comprendre que dans la vie des choses sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle peuvent aussi nous arriver.
- MAMA : Tu iras chez le grand frère de ton père, c’est un homme très gentil. C’est de loin le seul qui nous a apporté son soutien. Et tu verras, il vit dans une très belle maison. C’est ton père qui l’a aidé à construire sa demeure.
- DILANE : J’aurais quand même aimé que tu viennes avec moi… Papa est de loin l’homme le plus fort que je connaisse… Il s’est imposé dans ce pays tout seul. Et moi, j’ai peur de rentrer et me retrouver seul dans mon propre pays.
- MAMA : Mon fils, ne dis pas ça. Tu l’as toi-même dit, c’est un homme fort… Et devine quoi ?
- DILANE : Quoi ?
- MAMA : Je connais son fils et il est exactement comme lui.
Puis son téléphone se met à sonner.
- MAMAN : Oula ! Dans cette conversation, j’ai oublié de te dire le plus important. C’est ton oncle qui appelle, je vais vous laisser échanger un peu d’accord ? Je vais à la cuisine préparer quelque chose pour ton père.
Heureusement j’étais parfaitement bilingue, car comme vous le savez en Angleterre on n’échange qu’en anglais. Je ne parlais le français que très rarement avec mes parents, mais ça allait bientôt changer… En commençant par ce premier échange avec ma famille.
Conversation sur Skype :
- DILANE : Hello everybody… Good morning !
- ONCLE : Mon fils, pardonne-nous avec tes affaires d’anglais là… Ici, on parle seulement français avec le patois.
- DILANE : Mes excuses, tonton. Question d’habitude. Bonjour à tout le monde !
- ONCLE : Comment ça va alors ? Tu as bien grandi dis donc… Tu ne marchais presque pas la dernière fois que je t’ai vu.
- DILANE : Dommage que je n’aie aucun souvenir. Vous avez tous l’air sympa.
- ONCLE : Tu vas te plaire ici mon garçon… C’est ma famille, ma femme Tiffany sera aussi ta mère ici… Là, ce sont mes diablotins Junior, vous devez avoir le même âge ; Marie Louise, la top-modèle de la famille et Amanda, la dernière, c’est la patronne de la maison… Elle vient d’avoir 4 ans.
- AMANDA : Papa, c’est qui là-bas ?
- ONCLE : C’est ton grand frère… Demande-lui donc son nom.
- AMANDA : Comment tu t’appelles ?
- DILANE : My name… Pardon. Je m’appelle Dilane.
- AMANDA : Ah ! Où es-tu ?
- DILANE : Je suis en Angleterre.
- AMANDA : C’est où ? Papa, il est chez les gens qu’on voit souvent à la télé là ?
- ONCLE : Héhéhé ! Oui oui et bientôt il va venir rester avec nous. Donc Dilane, tu viens quand ? L’école a déjà repris ici donc tu vas prendre l’année en cours seulement.
- DILANE : Je ne suis pas inquiet pour ça tonton. Et dès que tout est prêt ici, je prendrai l’avion.
- ONCLE : D’accord… Bon, on va te laisser. Porte-toi bien et embrasse tes parents.
Maintenant que je savais un peu avec qui je devais vivre, je me sentais un peu moins tendu. Je suis retourné voir ma mère après cela.
- DILANE : Je vais certainement m’y plaire là-bas, maman.
- MAMA : Voilà, qu’est-ce que je t’avais dit ?! Tu as vu Junior ? Vous avez le même âge… Tu devrais particulièrement bien t’entendre avec lui.
- DILANE : Oui, je l’ai aussi vu. Il m’a également paru sympa.
- MAMA : Tu vois que tu n’avais pas à t’en faire… En plus, où ils vivent là-bas, c’est aussi très beau… Et cet endroit est rempli de mystères… Tu n’en sais rien parce que tu n’as pas grandi là-bas, mais je t'assure que tu devras te méfier de tout ce qui te paraîtra étrange ou hors du commun.
- DILANE : De quoi est-ce que tu parles, maman ? Tout ça, ce ne sont rien que des histoires pour faire peur… Comme ces films d’horreur et autres.
- MAMA : Non non, c’est très sérieux, là où tu vas, tu devrais prendre ces choses au sérieux mon fils. D’ailleurs ton propre père en a été victime… Car ils vivent à…
Pendant que nous étions en train de parler, mon père est entré et dans son regard se lisait sa détresse, lui qui avait toujours su tout camoufler. Il était sorti comme tous les matins dans son costume, mais était rentré ce soir pour la première fois avec sa veste en main, sa cravate desserrée, les deux premiers boutons de sa chemise ouverts.
Ma mère l’avait tout de suite comprise, et elle s’était rapidement débarrassée du tablier de cuisine qu’elle portait pour suivre mon père dans son bureau.
Avant cela, ma mère avait essayé de me parler des choses étranges qui se passaient dans mon pays, mais précisément dans cette localité où j’allais désormais vivre. Mais bien sûr, rien de ce qu’elle pouvait me dire à ce propos n'était assez pertinent pour me rendre moins sceptique à propos de tout cela.
Ce qui m’attristait pour le moment, c’était d’avoir vu mon père dans cet état, mais bien sûr aussi, le fait de devoir les quitter comme je ne les avais jamais quittés.
En plus de cela, tout ceci avait été très soudain. Je n’avais pas eu le temps de me préparer psychologiquement à quitter l’Angleterre pour mon pays d’origine.
Ensuite, il fallait assainir le village. Chaque chef avait ses "cafards dans son placard", car chacun signait un pacte, que lui et lui seul connaissait, avec des esprits. J'ai aussi tout brisé cela. Les autres rois ne le pouvaient pas, car ils n'étaient que souverains d'une tribu, alors que moi, je commandais tout l'océan.J'avais remarqué que l'océan était la cible de blocages mystiques ; plusieurs personnes y allaient uniquement pour nuire à un membre de leur famille. Bien sûr, moi, j'avais brisé tout ça. L'oncle, la tante, ou quiconque avait perpétré ces méfaits, constatait désormais le retour de la victime ou que la famille coupable voyait son pouvoir se dérober. Et si ces sorciers osaient récidiver, j'avais ordonné qu'ils soient emprisonnés. D'ailleurs, beaucoup étaient revenus, mais leur pouvoir était vain face à ma loi.
Au final, Danielle et moi avions passé trois jours au côté de Kaï-Lani dans l'océan. Je devenais quelqu'un d'autre, une nouvelle personnalité se développait en moi… Je le ressentais dans tout mon être, une nouvelle puissance, une nouvelle sagesse coulant dans mes veines, celle d'un souverain dont l'intronisation spirituelle en tant que Roi Batanga serait bientôt scellée.J'avais passé ensuite trois autres jours avec Danielle dans cette grotte afin qu'elle s'imprègne aussi des réalités de notre royaume, afin qu'elle puisse également comprendre la profondeur de cet héritage.Nous étions maintenant à quelques heures de mon intronisation, quand j'annonçai enfin à ma mère ce qui m'attendait. Ce fut bien sûr un choc pour elle, surtout par peur, car de réputation, à Kribi, on craint les créatures de l'e
Quelques jours s'étaient déjà écoulés depuis ma victoire décisive contre les entités qui avaient réussi à me piéger dans Le Nécros. L'Ancien l'avait tout de suite compris lorsqu'il avait posé ses mains sur moi : je venais de livrer un terrible combat. J'étais tellement épuisé qu'il m'avait fallu quelques jours pour récupérer entièrement.Fort des révélations profondes reçues dans la grotte des ancêtres et de mon intronisation spirituelle en tant que Roi Batanga, de nouvelles responsabilités pesaient désormais sur mes épaules. Concernant Tiffany, je lui avais demandé de l'enfermer. Non pas dans une geôle de pierre et de barreaux comme un pénitencier terrestre, mais dans une prison de l'essence et de la conscience, forgée dans les abysses mêmes de mon domaine aquatique. C'était une sphère d'eau primordiale, d'une densité inouïe, où les courants même de la pensée se figeaient. Elle y serait suspendue, intemporelle et inaltérable, chaque sens émoussé jusqu'à l'anesthésie. Le silence absol
Une vague de détermination brûlante m'avait envahi. Ce qui jaillissait de moi alors n'était pas de la lumière, mais la force brute de l'océan, une masse d'onde puissante et irrésistible qui s'étendait, frappant les ombres et les entités. Les plus faibles d'entre elles se dissolvaient, incapables de supporter cette concentration d'énergie primordiale. Leurs cris de terreur se transformaient en râles étouffés, leurs formes déchirées sous l'impact direct de ma puissance.Pour ce qui était des entités les plus fortes, celles qui parvenaient à se maintenir malgré ma puissance écrasante, elles continuaient leurs assauts désespérés, leurs dards d'ombre et leurs griffes spectrales fusant vers moi avec une rage aveugle. Mais je les sentais. Mon corps se déplaçait et tourbillonnait sans effort, faisant corps avec ce milieu
Piégé dans Le Nécros, le royaume des entités malveillantes, et à bout de forces, je faisais face à une mort certaine. Mon pouvoir naissant n'était pas suffisant pour repousser la marée de noirceur qui s'apprêtait à me donner le coup de grâce. C'était la fin…Loin de moi, dans les profondeurs lumineuses de son palais, Kaï-Lani fut frappée par une douleur fulgurante, une déchirure au plus profond de son être qui n'était pas physique, mais spirituelle. La connexion qu'elle partageait avec moi, née de notre lien et du pacte, l'alerta d'un danger mortel. Mon souffle s'étranglait, mon essence vacillait dans Le Nécros, et elle le ressentit comme un écho glaçant.- KAÏ-LANI (murmurant, les yeux écarquillés) : Non… Dilane !Elle comprit immédiatement. Le Nécros. Ce lieu maudit,
Mon initiation dans la grotte sacrée venait de s'achever. J'avais rencontré mon ancêtre, absorbé des secrets millénaires et découvert l'existence d'une entité malveillante liée à ma tante. L'Ancien m'avait quitté, me laissant seul, prêt à affronter les défis de mon nouveau règne. J'étais le Roi Batanga, et la première épreuve était sur le point de se révéler.À peine mes pieds touchèrent-ils le sol rocailleux à la sortie de la grotte, l'air chargé de l'humidité des chutes d'eau, qu'une ombre jaillit de nulle part. Tiffany. Son visage était déformé par une haine pure, ses yeux brillants d'une lueur verdâtre et malsaine que je reconnaissais comme l'empreinte de l'entité. Elle ne perdit pas un instant. D'une force surnaturelle, elle me poussa violemment. Je fus déséquilibré, mes pieds glissèrent, et je tombai en arrière, m'attendant à l'impact rafraîchissant des eaux peu profondes des chutes.Mais l'eau ne fut pas la même. Au lieu d'un bassin accueillant, elle se transfor
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