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Chapitre 3 Comment es-tu devenue Mme Martin ?

Penulis: Marrons Passucrés
« À quel moment elle et toi vous êtes-vous rencontrés ? » La voix de la jeune femme résonnait dans la pièce.

Pierre s’est retourné lentement et a découvert Léa, debout sur ses béquilles, luttant pour maintenir son équilibre sous la faible lueur de la chambre. Jusqu’à ce moment, il avait remarqué à quel point elle avait maigri depuis leur mariage il y a trois ans, comme si elle allait être emportée par le moindre souffle.

« Tu m’as suivi ? » Le visage de Pierre exprimait de la contrariété, ses sourcils se fronçant.

« Je n’ai pas la tête dans le cul et je ne veux pas m’embarrasser avec des futilités. Mais le hasard fait bien les choses, nous nous sommes retrouvés dans le même hôpital hier, et j’ai eu le déplaisir de te voir me trahir de mes propres yeux. » Bien que sa voix soit légère, ses paroles étaient cristallines.

Après avoir prononcé ces mots, elle a ressenti une douleur insupportable dans sa gorge, qui semblait l’étouffer.

Le manque de préoccupation de l’homme depuis l’accident d’avion, ainsi que son expression de dégoût et d’impatience à chaque fois qu’il daignait lui adresser la parole étaient source de déception et de douleur pour elle.

Trois ans de mariage, trois ans de dévouement, et voilà que tout semblait s’effondrer. Après leur mariage, elle avait servi sa belle-mère exigeante de tout son cœur, avait pris soin de sa belle-sœur hostile, avait agi avec humilité tel un serviteur au sein de leur famille et avait rempli son rôle de secrétaire dans l’entreprise avec la plus grande diligence.

Elle avait souhaité lui donner un enfant, afin qu’il comprenne l’ampleur de son dévouement, et pour satisfaire le désir de la vieille Madame Martin d’avoir un petit-enfant.

Elle avait espéré qu’il lui témoignerait un peu d’affection pour la réconforter après ces trois années d’efforts inlassables.

Mais quel avait été le résultat ? Trois ans plus tard, il ne l’avait même pas touchée une seule fois. Chaque nuit, ils partageaient la même chambre, mais dormaient dans des lits séparés.

Elle a relevé son visage et supportait stoïquement la douleur qui étreignait son corps, fixant résolument les yeux glaciaux de l’homme en face. Elle ignorait d’où lui venait cette audace, mais soudain, un rire doux s’est échappé de ses lèvres...

L’homme semblait avoir l’air légèrement agacé.

« Ta mère disait que je suis une femme stérile, mais à présent, tu permets à Sylvie Leroux de concevoir ton enfant, mettant ainsi en péril ma réputation et mes intérêts ! »

Relevant fièrement le menton, elle s’est tenue sur ses béquilles malgré les tremblements de son corps. Sa main droite s’est élevée pour agripper le revers de l’homme, mais en un éclair, la main élégante de ce dernier l’a saisie et l’a immobilisée dans les airs.

Le visage de Pierre exprimait de la froideur et une pointe de colère lorsqu’il a souligné : « Sylvie n’est pas une maîtresse. Je la connais depuis plus de vingt ans. »

« Oh ? Il semblerait que... ou bien vous vous connaissez depuis votre enfance... » a-t-elle raillé intérieurement.

La poigne de l’homme s’est resserrée lorsqu’il a dit : « Elle a quitté le pays pendant cinq ans, et nous n’avons eu aucun contact durant cette période."

Léa restait stupéfaite, comprenant soudain pourquoi elle n’avait jamais entendu parler de cette histoire...

Cependant, lorsqu’elle s’est rappelée que la femme était enceinte, elle a émis un soupir étouffé et a relevé les yeux pour poser une question rhétorique : « Alors, vous êtes... en train de vous réconcilier à présent ? »

Les nœuds dans la gorge de Pierre se desserraient légèrement, et il semblait sur le point de formuler une explication, mais il a hésité à ouvrir la bouche, comprenant que cela serait vain.

Son regard est devenu plus intense : « As-tu oublié pourquoi je t’ai choisie pour être ma femme ? »

Comment pouvait-elle l’oublier ? Même s’il n’abordait pas le sujet, elle ne l’oublierait jamais.

Le groupe G-Martin était constitué de nombreuses branches, et la qualification d’héritier de la famille Martin suscitait des convoitises nombreuses. Yvette avait l’intention de choisir une épouse parmi les femmes célibataires d’Océville pour Pierre, dans le but de donner naissance à une descendance qui stabiliserait les affaires internes du groupe.

En tant que bienfaitrice de la vie de cette vieille dame, elle avait fait la première avance.

Pour faire court, elle avait pris l’initiative d’approcher Pierre, lui faisant comprendre qu’elle ne s’immiscerait pas dans sa vie privée après le mariage. Elle avait accepté un mariage secret, mettant fin à sa boutique de créateurs qui avait connu un succès fulgurant, pour travailler comme secrétaire dans le groupe de Pierre et s’occuper de toutes sortes d’affaires.

Les paroles de Pierre ne laissaient aucune place au doute quant au fait qu’elle avait franchi une limite.

Elle a souri amèrement et a répondu : « Je n’ai pas oublié... mais l’avidité est une réaction constante chez les gens, n’est-ce pas ? »

Ses pupilles, brillantes comme du cristal, reflétaient avec une clarté singulière son visage aussi pâle que du papier. Un léger sourire était suspendu à ses lèvres, semblable à un spectre émergeant de l’enfer.

À cet instant, Pierre a ressenti soudain un changement en elle, bien qu’il ne puisse préciser exactement en quoi consistait ce changement.

Léa a retiré facilement sa main de la sienne, et ce geste brusque a tiré l’homme de sa contemplation. La chambre, avec ses fenêtres closes, s’est chargée d’une fragrance de plus en plus intense. Simultanément, la température de la pièce commençait à augmenter graduellement. L’homme a jeté un coup d’œil au système de contrôle de la température, qui affichait une montée jusqu’à 30 degrés. Son visage s’est assombri davantage.

Mais Léa n’a pas arrêté son action, elle a glissé sa main dans le revers de son vêtement, ce qui a laissé la respiration de l’homme devenir de plus en plus haletante.

Le visage de Pierre s’est teinté d’une pointe d’irritation, bien qu’il n’ait pas trouvé la force de la repousser.

« Qu’as-tu fait ? »
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