Chapitre 2

« Tic-tac, tic-tac. »

Le silence était tel autour d’eux qu’il semblait que le seul son qu’ils pouvaient entendre fût celui des gouttes qui tombaient bas.

Anne a bougé ses doigts et ouvert lentement ses yeux.

Elle s’est tournée vers l’homme assis au bord du lit, en train de s’assoupir. Quand elle était prête à se lever, tout son corps lui faisait trop mal pour qu’elle puisse bouger.

Elle a pâli et ouvert faiblement la bouche : « Frère... »

Étienne qui était dans un demi-sommeil a été réveillé par ce cri.

Il a cligné des yeux et a vu Anne se réveiller. Son ton n’était pas très doux, mais il ne pouvait pas cacher son souci : « Tu es réveillée ? »

« Étienne... » Anne était en train de souffrir.

Étienne était ébahi un instant comme un sentiment que quelque chose cloche.

Elle était rentrée chez eux très rarement au cours des deux années de vie conjugale avec Louis. Étienne avait toujours eu l’impression que sa sœur n’était pas aussi intime qu’autrefois, mais maintenant...

Anne avait soif et a toussé : « Je veux boire de l’eau. »

Étienne voulait dire quelque chose, mais quand il l’a entendue dire soif, il s’est immédiatement levé pour chercher son eau, puis l’a soigneusement aidée à s’asseoir : « Tu as de la chance d’être vivante sans blessure grave après avoir été renversée par la voiture. »

C’étaient juste des ecchymoses dans les membres avec quelques fractures mineures.

Anne s’est humecté la gorge et a remis la tasse d’eau dans la main d’Étienne.

« Où est Louis ? » Étienne a posé la tasse d’eau au chevet du lit avec les bras croisés en disant : « Il n’a pas répondu à l’appel de l’hôpital. »

Anne était un peu confuse : « Louis c’est qui ? »

Elle a réfléchi un instant : « C’est la personne qui m’a envoyée à l’hôpital aujourd’hui ? »

C’était au tour d’Étienne d’être confus : « Hein ? »

Il lui a fallu beaucoup de temps pour retrouver ses esprits : « Que veux-tu dire ? Tu ne sais pas qui est Louis ? »

Voyant Anne secouer la tête avec l’air encore plus perplexe, Étienne s’est levé instantanément de sa chaise et a appuyé avec frénésie sur la sonnette au chevet.

Dix minutes plus tard, le docteur a terminé son examen : « Bien qu’il n’y ait pas de problème physique, l’hippocampe a été endommagé et la mémoire partielle a été perdue. »

Étienne a montré de la reconnaissance envers le médecin avant de tourner la tête pour regarder Anne.

Après un long moment, il a demandé : « Quel âge as-tu cette année ? »

Anne était perdue : « 23 ans. »

Étienne : « ? »

Quoi ? Pourquoi cette mémoire peut-elle revenir rétrograde ?

Mais...

Étienne était inspiré.

N’est-ce pas le moment idéal pour aider sa petite sœur sortir de la situation difficile ?

Il a toussé et averti : « Ce Louis dont je viens de te parler est une ordure, ne t’approche pas de lui. Es-tu compris ? »

Anne a hoché à nouveau la tête avec l’air confus.

...

Après avoir passé quelques jours à l’hôpital, Anne était presque guérie et Étienne l’a faite rentrer dans la famille Dupont.

Anne n’était en fait pas revenue depuis deux ans. Maintenant que sa mémoire avait rétrogradé jusqu’à il y a deux ans, elle ne se souvenait de rien et courait familièrement à l’intérieur.

Voyant sa mère arroser les fleurs dans le jardin, Anne marchait vers elle et l’a serrée dans ses bras : « Maman, je reviens. Pourquoi n’es-tu pas venue me voir récemment ? »

Julie Simon connaissait déjà la vérité grâce à son fils. Bien que sa fille lui manque, elle ne se sentait pas d’humeur à la voir, alors elle restait à la maison.

Jusqu’à ce jour où Anne est revenue, Julie a couru vers le jardin tôt le matin. D’habitude, comme il faisait trop froid en hiver, Julie ne voulait pas sortir pour arroser les fleurs.

Elle arrosait les fleurs distraitement. La servante à côté d’elle ne cessait de crier : « Madame ! Ça suffit, si vous continuez à arroser les fleurs, elles iraient se flétrir ! »

Maintenant que sa fille l’a prise dans ses bras, les yeux de Julie se sont embués. Elle a caressé sa fille : « C’est Étienne qui ne me l’a pas dit. »

Étienne : « ... » Il n’est pas responsable de cette situation.

« Entre en premier, il y a tes desserts préférés à la maison. »

Anne s’est réjouie et a couru dans la maison.

Julie avait des sentiments contradictoires en voyant son dos.

Un instant, elle a dit à Étienne sérieusement : « Efface les dossiers du traitement médical d’Anne, ne laisse pas Louis la trouver. Il vaut mieux qu’elle ne revoie jamais Louis de sa vie. »

« D’accord. »

Son papa est mort il y a dix ans à cause d’un accident, et c’est maman qui a nourri la famille Dupont toute seule.

Maintenant qu’elle ne s’était plus souciée de quoi que ce soit, elle a presque fait oublier à Étienne à quel point elle est une femme avec une poigne de fer.

La famille était réunie, Étienne se sentait plus détendu.

Maintenant, sa petite sœur n’a plus à être impliquée avec ce type. Comment by Manuella: ???

Elle pouvait redevenir la petite princesse de la famille Dupont.