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Après Avoir Perdu la Mémoire, Elle a Quitté Son Mari Méprisable
Après Avoir Perdu la Mémoire, Elle a Quitté Son Mari Méprisable
Author: bonbon au raisin

Chapitre 1

Tard dans la nuit, Anne Dupont a dormi à poings fermés, mais elle sentait soudain ses vêtements se déchirer.

Elle a ouvert ses yeux avec effroi.

C’était son mari Louis Grolleau.

L’expression de l’homme était plus froide que jamais, et même s’il faisait l’amour, la chose la plus intime avec elle en ce moment, il ne voulait pas manifester sa douceur auprès d’elle.

Pendant leurs deux années de vie conjugale, son mari est rentré à la maison moins de dix fois.

Anne a pâli, se mordant la lèvre pour se souvenir, mais sa conscience s’affaiblit progressivement, et elle finit par s’évanouir sous la brutalité dessalée de Louis.

...

Tôt le lendemain matin, la lumière du soleil brillait sur le lit de la chambre à travers la fente des rideaux.

Elle s’est lentement réveillée, sentant des courbatures dans les membres, et elle a souri avec amertume.

En tournant la tête, elle a trouvé que l’endroit à côté d’elle était froid depuis longtemps.

Louis était parti tôt.

Elle s’y était habituée.

Anne s’est levée du lit. Les courbatures dans les membres difficiles à ignorer rendaient ses mouvements lents. Elle a porté les vêtements qui étaient au chevet du lit, puis a arrangé son lit.

Clic-clac !

Un léger bruit se faisait entendre derrière elle.

Anne s’est retournée et a vu Louis en costume pousser la porte pour entrer.

Un homme qui occupe une position élevée depuis longtemps avait toujours un regard hautain ainsi qu’une aura de noblesse innée.

Anne s’est figée et lui a demandé avec surprise : « Tu n’es pas encore allé au travail ? »

« Prends-la. » Louis a ignoré sa question et lui a tendu directement ce qu’il avait dans la main.

Anne l’a prise inconsciemment, et a baissé la tête pour tourner la boîte dans sa main avant de pouvoir lire les mots dessus.

Pilule contraceptive.

Elle a serré inconsciemment la boîte et a baissé sa tête en chuchotant : « Louis, je ne veux pas la prendre... Je… ».

« Avale-la. » Louis a froncé les sourcils et interrompu directement les paroles d’Anne.

Il détestait par-dessus tout son ton humble et bas.

Le regard d’Anne s’est assombri et elle a pincé ses lèvres.

Elle a ouvert la boîte qu’elle tenait dans la main et en a sorti une pilule, puis a ramassé la tasse qui était restée près de son lit toute la nuit et avalé la pilule en buvant le reste de l’eau dans la tasse.

Elle ne voulait pas la prendre.

Elle était allergique aux pilules contraceptives qui provoqueraient une éruption cutanée.

Mais Louis ne l’a jamais su.

Il ne s’est jamais soucié d’elle, alors à quoi bon dire la conséquence.

Anne a reposé la tasse. Avant qu’elle ne puisse se lever, elle a entendu à nouveau la voix froide de l’homme...

« Anne, divorçons. »

Ces mots choquants étaient entrés aux oreilles d’Anne. Elle l’a regardé avec incrédulité et lui a demandé avec difficulté : « Pourquoi maintenant... ? »

Demain, c’était leur deuxième anniversaire de mariage.

La voix de Louis était calme et froide, et les mots qu’il a prononcés étaient cruels sans détour : « Anne, tu sais que je ne t’aime pas. »

« Je t’ai épousée parce que j’ai besoin d’une conjointe, et tu es assez obéissante, c’est tout. »

« De plus... »

« Elle est revenue. »

...

Ce « elle », Anne ne la connaissait pas en fait.

Mais elle avait involontairement vu la photo dans le portefeuille de Louis et entendu le nom qu’il murmurait inconsciemment dans la nuit.

Les yeux d’Anne devenaient rouges et elle voulait inconsciemment attraper ses manches.

Louis l’a évité sans pitié et parlé franchement : « Tu peux avoir autant d’argent que tu veux. »

La main d’Anne s’est figée dans l’air en marmonnant : « C’est comme ça que tu me vois ? »

Il pensait qu’elle ne l’avait épousé que pour l’argent ?

Louis a froncé les sourcils.

N’était-ce pas le cas ?

Il se souvenait bien de la joie qu’elle avait eue quand il lui avait donné la carte bancaire secondaire.

« Un ensemble de villas seraient à ta disposition, allons à l’Hôtel de ville cet après-midi. » Après avoir dit cela, son téléphone a sonné.

Il a sorti son téléphone rapidement et y jeté un coup d’œil, son ton devenait doux : « Chérie, je viens immédiatement comme prévu. »

Après avoir raccroché le téléphone, il s’est retourné et est parti sans rien dire de plus.

Anne a descendu les escaliers et est sortie comme un cadavre ambulant.

La servante l’a appelée avec inquiétude : « Maîtresse, qu’est-ce qui ne va pas ? Où allez-vous ? »

La voix d’Anne était rauque : « Je vais bien et je sors juste pour une promenade. »

Elle errait automatiquement dans la rue et ne savait pas où elle allait, mais elle savait que si elle restait dans cette maison plus longtemps, elle suffoquerait !

C’est alors que son téléphone s’est mis à bourdonner.

Quelqu’un lui avait envoyé une photo.

Anne s’est mordu inconsciemment les lèvres.

Dans la photo, la femme mince s’accrochait à l’homme, les deux se sont enlacés intimement.

Le cœur lui faisait si mal qu’il était sur le point de se déchirer.

Anne s’est mordu les lèvres si fort qu’elles avaient saignées. Elle avait froid et tremblait.

Elle était perdue dans ses pensées et traversait la rue.

Soudain, un passant qui attendait le feu tricolore a crié à haut voix : « Attention la voiture ! »

Avant qu’Anne ne puisse réagir, son corps a été renversé par un camion.

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