Chapitre 4

Voyant Louis au visage sinistre se diriger vers la banquette, l’assistant lui a emboîté le pas et lui a demandé : « M. Louis, vous n’allez pas chercher belle-sœur ? »

« Ce n’est pas ta belle-sœur. »

De plus...

Son regard glacial s’est posé sur Anne ayant le sourire.

Il voulait savoir ce qu’elle ferait ensuite.

Alors ils se sont assis à la banquette.

Louis regardait toujours Anne qui était à la fois guillerette et insouciante, donnant l’impression que la femme sur scène ne lui était pas familière.

Ces deux dernières années, Anne avait toujours été douce et gentille avec de longs cheveux noirs et elle ne se maquillait pas souvent.

Elle était jolie, mais aussi fade.

Mais à présent, elle portait un maquillage magnifique avec un rouge à lèvres de couleur vive et tapait sur un tambour. Son visage était aussi vivant qu’il ne l’avait jamais vue.

Louis a levé violemment la tête et a bu un verre de vin.

Et là-bas, après avoir tapé sur les tambours, Anne a entendu des applaudissements. Elle a souri en s’étirant, présentant sa taille de guêpe blanche.

Elle a regardé autour d’elle et a vu que Laura était en train de danser intimement avec un homme. Elle ne pouvait probablement pas s’occuper d’Anne.

Anne s’est levée et descendue de la scène.

« Hey, jolie femme. » Quelqu’un à côté d’elle l’a appelée doucement.

Anne ne savait pas s’il l’appelait, mais elle a tourné les yeux et regardé vers là-bas.

Un homme mince était actuellement accoudé au comptoir, ses yeux étroits brillaient d’une lumière sauvage dans les lumières blafardes.

Son regard était trop provocateur, rendant Anne très mal à l’aise. Elle a froncé inconsciemment les sourcils : « Ce monsieur, quoi de neuf ? »

André l’a regardée pendant un moment : « Tu me sembles familière. »

Anne était sans voix : « Monsieur, cette manière de drague est trop démodée. »

André n’a pas répondu, fronçant ses jolis sourcils et a frappé soudainement ses mains : « Je me souviens de qui tu es ! »

« Tu es la sœur d’Étienne ? »

Anne était surprise : « Tu connais Étienne ? »

André a ri bruyamment en s’avançant. Il a tenu Anne par la main et l’a amenée vers la loge : « Je m’appelle André, je suis l’ami d’Etienne, tu ne me reconnais pas ? »

Anne n’était pas vraiment habituée au contact des autres.

Elle a froncé les sourcils et a repoussé sa main. Même si tu es l’ami de mon frère, ne me touche pas.

André : « Ah ! Petite coquine !

« Viens et bois du vin avec moi. »

Anne voulait refuser, mais avant qu’elle ne puisse réagir, André l’avait déjà faite entrer dans la loge.

Quoi ?

Il l’a emmenée dans la loge ?

Sa main s’est posée discrètement sur son sac avec vigilance.

La suivante, elle a vu André lever la main et a appelé deux beautés à s’asseoir à ses côtés.

« ... » Anne l’a regardé froidement, plus tard, elle a demandé : « Étienne agit aussi comme toi ? »

André l’a entendu enfin ouvrir la bouche, levé la main pour faire partir les deux avec les coudes appuyés sur ses genoux. Il a levé les sourcils vers elle : « Tu veux savoir la vérité ? »

Il a tapoté sur la chaise à côté, plein de sens taquin : « Viens. »

Anne avait le visage froid. Elle s’est levée et a jeté sur André un regard condescendant.

Elle était indifférente : « Si tu continues comme ça, je partirai. »

André a ri et écarté les mains : « Bon, j’ai tort. Je ne serai plus comme ça, d’accord ? »

Une lueur sauvage a été brillée dans ses yeux.

Cette femme de la famille d’Étienne était intéressante.

« On ne sait pas s’il y a quelqu’un dans le cœur d’Étienne ou bien d’autres raisons, en tout cas... »

André a été interrompu soudainement par le bruit. Quelqu’un a donné des coups de pied dans la porte de la loge.

Anne était choquée et elle était presque sur le point de maudire.

André a froncé également les sourcils et réprimandé : « Putain ! »

Devant la porte se tenait un homme grand et beau, mais au visage sombre.

Anne : « ? »

Qui était-ce cet intrus ? C’était pour la chercher ?

« Tu es trop compétente pour effacer tes indices. » Louis est entré en quelques pas, s’arrêtant devant Anne avec ses lèvres minces pincées et sa voix pleine de colère.

Anne : « ? »

C’était lui qui venait de lui parler ?

Était-ce qu’elle le connaît ?

Le regard froid de Louis s’est levé et s’est posé sur André, puis sur Anne avec ironie : « Je ne m’attendais pas à te trouver ici. »

Anne était en colère instantanément.

Quel genre de personne ?

Il est entré et a laissé ces deux remarques sarcastiques. Le problème, c’était qu’elle ne l’avait pas encore reconnu !