"S’il te plaît Lily, je veux divorcer", m'a ditGrey avec un regard vide.Tel un couteau, ses mots mont poignardée le cœur. J'ai eu l'impression que mon monde seffondrait sur mes pieds et se dispersait en mille morceaux.Figée comme une statue, jai lentement levé les yeux vers lui en empêchant les Jarmes de couler sur mes joues.Je savais depuis le début que Grey, mon mari, aborderait le sujet du divorce.Surtout maintenant que son premier amour était revenu au pays après avoir vécu pendant cinq ans à Paris.Cependant, je ne m'attendais pas à ce qu'il en parle ce soir.Nous étions bien. Pourquoi aurait-il gâché cette merveilleuse soirée ?"Pourquoi Grey ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?"
View Moredésolé pour le changement d'histoire mais je voulu vous mettre une plus meilleure que la précédente
Une chaleur se diffuse depuis l’arrière de son corps, tandis qu’une voix lui souffle à l’oreille.— Tu as peur ? Une odeur inconnue s’attarde tout près d’elle, la faisant frissonner, mais elle n’ose pas émettre un son. Aurora Dumont sent l’homme s’arrêter un instant avant de reprendre la parole. — Il n’est pas trop tard pour regretter. Elle serre les mains nerveusement et secoue la tête, disant : — Non, je ne regrette pas... Elle est toute jeune, mais... Cette nuit est longue et pénible... Enfin, au petit matin, l’homme se lève pour aller à la salle de bains. Aurora , fatiguée, se lève, s’habille et sort de la chambre. En bas de l’hôtel se tient la femme d’âge moyen qui lui a proposé cette affaire. En voyant Aurora sortir, elle lui donne un sac noir. — Ceci est ta rémunération. Avec peu d’hésitation, Aurora saisit le sac immédiatement. Ensuite, avec l’argent en main, elle sort rapidement en courant. En tâchant d’oublier la douleur ressentie au niveau de ses parties intimes, elle veut simplement se rendre au plus vite à l’hôpital. Il fait encore nuit. Le silence règne dans le couloir . Devant la salle d’opération, deux civières se trouvent par terre. Les blessés sur ces civières n’ont pas encore été pris en charge, car ils sont dans l’impossibilité de payer leurs frais médicaux. Le cœur brisé et la gorge serrée, Aurora dit : — J’ai de l’argent . Sauvez ma mère et mon frère, s’il vous plaît... En larmes, elle tend au médecin l’argent qu’elle serre dans sa main. Ce dernier y jette un coup d’œil et demande à l’infirmière de compter avant d’appeler le personnel pour emmener la blessée à la salle d’opération. Voyant qu’ils n’emmènent pas son frère, Aurora se précipite vers le médecin, l’attrape et le supplie : — Et mon frère, sauvez-le... Le docteur pousse un soupir. — Je suis désolé, mais il est impossible de sauver la vie de votre frère... Impossible ? C’est un choc immense. Elle est dévastée et tout devient noir... Ça fait tellement mal, comme si quelqu’un lui poignardait le cœur avec un couteau. Elle tombe par terre, tremblant. Il y a huit ans, alors qu’elle avait dix ans, son père a trompé sa mère et l’a abandonnée . Il a envoyé sa mère enceinte, et elle-même, dans un pays étranger où elles ne connaissaient personne. Plus tard, sa mère a donné naissance à un bébé. Elles pouvaient déjà difficilement joindre les deux bouts, mais son frère a été diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans et cela n’a fait qu’aggraver la situation . Elle et sa mère survivaient difficilement, en faisant des petits boulots. Mais cet accident de voiture, dans un pays étranger, sans famille, sans argent et sans compassion, l’a rendue totalement désespérée. Elle n’a eu qu’une solution pour réunir la somme nécessaire : se prostituer. Mais cela n’a pas encore pu sauver son frère. Elle souffre, sans pour autant devenir hystérique. Elle se sent mal et a du mal à respirer. Le monde devient gris. Cependant, elle doit l’accepter et persister, car elle a encore sa mère. Sa mère a besoin d’elle. Après l’opération, sa mère va mieux. Mais en apprenant la mort de son fils, elle s’effondre. En pleurs, Aurora la prend dans ses bras, en lui disant : — Maman, je reste toujours à tes côtés. Vis pour moi, je t’en prie. Pendant son séjour d’un mois à l’hôpital, Jeannine reste le plus souvent assise à son chevet, sans dire un mot. Aurora sait que son frère lui manque . Si elle n’avait pas été là, sa mère l’aurait certainement suivi dans la mort. Puis, Aurora a été renvoyée de l’université parce qu’elle doit s’occuper de sa mère. Heureusement, l’état de cette dernière s’améliore. Elle entre dans l’hôpital avec le repas et arrive à la porte de la chambre de malade. Elle lève la main pour l’ouvrir quand elle entend une voix à l’intérieur. Elle la connaît bien. Même après huit ans, elle se souvient encore clairement de la façon dont il a forcé sa mère à divorcer. Il n’est jamais venu les voir depuis le jour où il les a envoyées ici. Pourquoi vient-il soudainement ici aujourd’hui ? — Jeannine, à l’époque, Mme Beaumont et toi étiez de bonnes amies et les enfants étaient fiancés. Il est donc logique que ce soit ta fille qui se marie avec l’homme que tu as choisi... — Que veux-tu dire par là, Gautier Dupont ? ! Jeannine, qui est très maigre, lutte pour se lever et le confronter malgré ses blessures. Il est vraiment sans-cœur. Il les a abandonnés, elle, sa fille et l’enfant à naître, au milieu de nulle part. Il ne s’est jamais soucié d’eux. Et aujourd’hui, il est là pour marier sa fille ? — Julien Beaumont , le fils de ton amie, c’est un bel homme. Tu connais bien la famille Beaumont . Si elle l’épouse, elle sera sûrement heureuse...M. Beaumont est un homme noble et beau. Mais il y a un mois, lors d’un voyage d’affaires à l’étranger, il a été mordu par un serpent venimeux, ce qui a paralysé ses nerfs et l’a rendu paralytique, et donc impuissant. Si Aurora se marie avec lui, il ne sera jamais capable de remplir son devoir conjugal. — Je vais l’épouser. Aurora pousse brusquement la porte et se tient dans l’embrasure, serrant un tupperware dans sa main. — Je suis prête à l’épouser, mais à une condition. Son père regarde vers la porte et voit sa fille qu’il n’a pas vue depuis huit ans. Il est perdu dans ses pensées pendant quelques secondes. Elle était une enfant de dix ans quand il l’a envoyée ici. Maintenant, elle est déjà une adulte, à la peau claire, mais très mince, avec un petit visage de la taille d’une paume. Elle est maigre et semble faible, comme si elle ne s’était pas bien développée. Elle n’est pas aussi mignonne que sa petite fille. Il a moins de sympathie pour elle. Après tout, elle n’est pas si belle. Epouser un mari impuissant ne serait pas une si grande injustice. En y pensant, il ne se sent plus si mal. — Quelle condition ? Dis-moi. — Je veux retourner dans mon pays avec ma mère. Rends-nous tout ce qui appartient à maman et je te promets de l’épouser. Aurora serre ses mains encore et encore avant de se calmer lentement. Certes, elle n’était plus au pays depuis de nombreuses années. Mais dès son enfance, elle a entendu parler de la famille Beaumont de la Cité B. Cette famille est immense, avec une fortune de plusieurs dizaines de milliards. Le jeune maître de la famille Beaumont pourrait naturellement paraître un parti avantageux. Mais Aurora n’en pense rien. M. Beaumont pourrait être laid, ou avoir un handicap physique. Malgré tout, c’est une excellente occasion pour elle de rentrer au pays. Si elle en profite bien, elle pourra récupérer la dot apportée par sa mère à la famille Dupont . — Aurora ... Jeannine veut la persuader de ne pas prendre son mariage à la légère. Elle a déjà beaucoup souffert avec elle. Elle ne peut pas la laisser détruire son bonheur. En l’entendant commencer à protester, Gautier a peur que Jeannine convainque Aurora de ne pas se marier. Il l’interrompt : — D’accord, si tu es prête à l’épouser, tu pourras retourner dans ton pays. — Et la dot de Maman ? dit Aurora avec froideur en regardant son soi-disant père. Quand Jeannine l’a épousé, elle a effectivement apporté une dot considérable. C’est douloureux pour Gautier de la rembourser maintenant. — Papa, ma petite sœur est certainement très belle. Elle mérite mieux que ça. Si elle se marie avec un homme handicapé, sa vie sera ruinée. En plus, ma mère et toi êtes divorcés, alors tu devrais rendre l’argent qu’elle a apporté à la famille Dupont . Gautier fuit son regard. Comment a-t-elle pu savoir que M. Beaumont est un homme handicapé lorsqu’elle est toujours à l’étranger ? Il ne sait pas que Aurora ne fait que deviner. En pensant qu’elle va épouser un homme anormal, il serre ses dents et décide. — Quand tu te marieras, je te la donnerai. Comment sa petite fille, aussi belle qu’une fleur, pourrait-elle épouser un homme impuissant ? Malgré son appartenance à une haute lignée, s’il ne peut pas accomplir le devoir conjugal, il ne sera qu’un homme inutile. Gautier se sent mieux en y pensant. Mais au fond de lui, il déteste encore plus Aurora , car cette dernière ne cherche qu’à lui demander de l’argent. Gautier lui lance un regard froid. — Ta mère ne t’a pas bien élevée. Tu n’es pas du tout polie ! Aurora veut lui demander s’il se sent responsable en tant que père, car il l’a abandonnée ici et ne s’est jamais occupé d’elle. Mais elle ne peut pas le dire à ce moment-là. Elle n’est pas assez puissante, donc il ne lui servirait à rien de mettre Gautier en colère. — Prépare-toi. On partira demain. Gautier quitte la chambre sans hésitation.
Les vêtements de Nancy étaient neufs et lui avaient coûté plus de quatre mille euros. Nancy les avait achetés spécialement pour les porter lorsqu’elle remettrait le rapport à M. Beaumont à la fin du mois. Le seul moment où elle pouvait voir le président était lorsqu’elle lui remettait le rapport mensuel à la fin du mois. D’habitude, elle ne pouvait le voir que dans les grandes réunions auxquelles participaient plus de cent cadres supérieurs, mais sa position était loin et elle ne pouvait pas le voir clairement. C’était le seul moment où elle pouvait se rapprocher du président. De plus, elle savait qu’il venait d’annuler les fiançailles et qu’il était célibataire. Elle devait profiter de cette opportunité. Si elle a réussi à gagner ses faveurs, elle pourrait devenir Mme Beaumont . Aurora a sursauté et elle ne l’a pas remarquée. C’était son erreur et elle s’est excusée abondamment : — Je suis désolée, je suis très imprudente.
Remy était encore jeune et ses capacités étaient limitées. Il ne pouvait donc s’associer à cet homme ingrat que pour le moment. Julien a baissé les yeux sur l’enfant. Remy avait commencé à considérer Aurora à ce jeune âge et savait être reconnaissant. Julien devait admettre qu’aurora l’avait bien éduqué. Ils étaient comme une mère aimante et un fils obéissant. A ce moment, une serveuse est venue débarrasser la table et l’a essuyée. Le tissu avait été utilisé de nombreuses fois et était sale. Même après avoir essuyé la table, une couche d’huile restait encore sur la table. Remy tire la chaise, disant : — Assieds-toi s’il te plaît. Il est monté sur la chaise et a attendu que Aurora apporte la nourriture. — Méprises-tu cet endroit ? Remy regardait Julien . Julien lui a jeté un regard, a tiré la chaise et s’est assit. Il ne méprisait pas mais ne venait jamais dans un tel endroit pour pre
Après être entré dans la chambre, Julien a mis Aurora sur le lit. Il est entré ensuite dans la salle de bain et a humidifié une serviette pour que Aurora puisse s’essuyer le visage. Plus il la regardait, plus il était en colère. Julien a jeté la serviette et s’est tenu devant Aurora . Il lui a posé une question d’un ton déprimé : — Que s’est-il passé ? Pourquoi es-tu dans cet état ? Aurora a frissonné en se rappelant ce que Serge lui avait fait. Elle ne trouvait aucun mot pour dire à Julien ce qui lui était arrivé. Elle ne savait pas par où commencer. — Dis-moi. Julien a attrapé les épaules d’aurora et l’a regardée dans les yeux, continuant : — As-tu couché avec lui ? Ses yeux est brusquement devenus sombres. Aurora a secoué la tête. Si elle ne se réveillait pas à temps... Elle n’osait pas imaginer ce qui se passerait ensuite. Elle ne s’attendait jamais à ce que Serge
Cet endroit n’était pas comme un bar ou un restaurant. Il était décoré de façon luxueuse et était calme, avec une ou deux personnes passant de temps en temps. Aurora était perplexe, demandant : — Quel genre d’endroit est-ce ? — Un bar. Serge la tirait vers la salle privée au bout du couloir. Aurora fronçait les sourcils. — J’ai rarement vu un bar aussi calme. — C’est un bar privé et il n’est pas ouvert au public, seulement à certaines personnes, a expliqué Serge, c’est calme ici. — Ok. Ils ont atteint la salle privée en un instant, et Serge a poussé la porte. La pièce était grande et un peu terne avec sa lumière jaune et chaude. Au fond, il y avait un canapé en cuir noir. Il y avait une table ronde à l’avant, avec deux bouteilles de vin rouge et deux verres dessus. Aurora a regardé Serge et a demandé : — Tu as organisé tout cela à l’avance ? Serge
Elle a tenu la poignée, l’a tournée et a poussé doucement la porte. Elle a alors vu Jeannine assise sur le lit en train de sangloter doucement. Aurora est entrée et a fermé la porte. En entendant le bruit, Jeannine s’est empressée d’essuyer son visage. — Pourquoi ne garde-tu pas les enfants ? ? Que fait-tu ici ? — Je suis venue voir comment tu allais. Aurora a tendu la main pour la serrer dans ses bras. — Maman, oublions ce qui s’est passé dans le passé, d’accord ? Pressant son visage sur l’épaule de Jeannine, elle a ajouté : — Je te soutiendrai quand tu seras vieille. Quand je serai vieille, je demanderai à Remy de me soutenir... — De quoi tu parles ? Jeannine tapote le dos de sa fille. — Tu es encore jeune. Je pense que le docteur Touchard est un bon choix en effet. Aurora se gratte les cheveux. Elle avait toujours peur que Jeannine le dise.
Avant qu’elle n’ait pu finir sa phrase, Julien a soudainement saisi l’arrière de sa tête. Il a violemment posé ses lèvres sur les siennes sans laisser le moindre espace. Elle n’a eu aucune chance de s’éloigner de lui. Son baiser était rempli de désir et d’une formidable agressivité. On aurait dit qu’il avait l’intention de la dévorer avec sa bouche. Le cœur battant la chamade, Aurora n’en pouvait plus. Incontrôlable, son cœur battait violemment à cause de l’homme en face d’elle. Puis elle s’est rendu compte de ce que Julien était en train de faire. Il devait savoir qu’elle ne pourrait pas être avec lui. Pourquoi ne pouvait-il pas la laisser tranquille ? Julien n’utilisait qu’une petite partie de sa force, et Aurora était déjà totalement sous son contrôle. Elle a fait de son mieux pour le repousser. — Tu sais que rien ne va se passer entre nous. Pourquoi ne peux-tu pas me laisser tranquille ?
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