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Chapitre 7

Les formalités de divorce étaient finies rapidement.

Peu après, en sortant de l’Hôtel de vie, Anne était sans voix en regardant l’acte de divorce dans sa main.

Elle ne s’attendait pas à devenir une belle femme divorcée.

On ne sait jamais.

Louis a pris soudainement la parole avec apathie : « Retourne plus tard pour faire tes valises. »

Son ton impératif semblait être habituel, mais Anne a froncé inconsciemment les sourcils.

Voyant qu’Anne n’avait pas répondu, Louis a baissé les yeux sur elle.

Anne était indifférente aussi, très différente du regard doux et sage qu’il voyait souvent.

Mais le seul dénominateur commun est qu’Anne est belle quelle que soit l’expression.

Auparavant, c’était une beauté sans vie, mais en ce moment, il s’agit d’une beauté individuelle et séduisante.

Après quelques secondes, elle a ouvert la bouche d’un ton négligent et indifférent : « Jette tout ça. Je m’en fiche. »

Louis était prêt à parler, mais il a entendu soudainement une voix douce et agréable l’appeler : « Louis. »

Anne et Louis ont tourné leur tête à l’unisson pour la regarder.

Une femme portant une longue robe bleu clair avec les traits délicats marchait vers eux. Elle s’est approchée en souriant et est pendue au bras de Louis : « C’est fini ? Allons-y alors. »

L’expression de Louis s’est évidement adouci, et il a répondu doucement : « Allons-y. »

Anne a observé cette scène en silence.

Si elle n’avait pas perdu ses souvenirs, elle ne savait pas ce qu’elle ressentirait en regardant cela.

Bien qu’elle ne sache rien, son cœur était bloqué.

Quel genre d’homme venait de divorcer et avait des privautés avec d’autre femme devant l’Hôtel de ville ?

Anne ne pouvait s’empêcher de se sentir triste pour celle qui était mariée avec lui.

Voyant Jade Morin se blottir contre Louis, elle a méprisé : « Vous n’avez pas honte du tout ? »

Elle parlait à voix basse, et ces deux-là n’ont pas entendu ce qu’elle a dit, mais elle était attirée par Jade.

Jade a lâché Louis et s’est approchée d’Anne avec un sourire doux : « Anne, j’ai entendu dire que tu as perdu la mémoire. »

Anne ne pouvait décrire le sentiment de dégoût dans son cœur dès qu’elle a vu cette meuf devant elle.

Mais elle ne l’a pas montré, et a répondu avec indifférence : « Oui. »

Jade a ri encore plus fort et s’est avancée vers Anne, semblant la serrer dans ses bras, mais en fait, elle s’est collée à son oreille et a murmuré : « Mais il est toujours à moi. »

Anne était sans voix.

Elle s’attendait à ce que cette meuf et Louis soient tous deux très malades.

Se redressant, Jade lui a demandé intimement comme si rien ne s’était passé : « Anne, ton maquillage est si bon aujourd’hui, tu sais que je ne me maquille pas souvent et je ne suis pas douée pour le maquillage, peux-tu m’aider à me maquiller une fois à l’avenir aussi ?

« Mademoiselle, puisque tu sais que j’ai perdu la mémoire, tu dois savoir que je ne sais pas qui tu es, et encore moins que tu ne te maquilles pas parce que tu ne sais pas le faire. »

Anne ne portait qu’un maquillage léger aujourd’hui, ses beaux yeux étaient même adoucis pour ne pas être agressifs, mais ne cachait pas son ton impitoyable

Anne a fait apparaître un léger sourire : « Mais tu devrais connaitre ma profession. »

« Je ne maquille habituellement que les morts. Jade, tu n’as pas besoin de te maudire ainsi, n’est-ce pas ? »

Voyant la mine de Jade changer, mais conservant toujours un comportement doux et gentil devant Louis, Anne a roulé silencieusement des yeux dans son cœur.

À ce moment, Louis était malheureux et a dit d’un ton grave : « Anne ! »

Anne n’a même pas levé les paupières avec un ton froid : « Vous deux, prenez votre temps pour vous aimer devant l’Hôtel de ville, je partirai en premier. »

Après avoir dit cela, elle est partie directement sans hésitation.

En effet, elle ne maquillait généralement que les défunts.

C’était parce qu’elle est croque-mort.

En bref, il s’agit de maquiller les morts, de restaurer leurs maquillages et leurs corps tels qu’ils étaient de leur vivant.

...

Après deux ans d’inactivité, Anne a dû retourner à son lieu de travail d’origine et a voulu demander s’ils embauchaient encore.

Après l’entrée dans le bâtiment, quelqu’un qu’elle connaissait l’a saluée : « Anne ? Tu es de retour ? »

Anne a hoché la tête en souriant.

Pourtant, outre cela, elle a entendu d’autres ragots.

« C’est Anne ? Celle qui a quitté son travail après avoir épousé un homme riche ? »

« Oui, j’ai entendu dire qu’elle était compétente quand elle travaillait, mais la famille de son mari n’aimait pas son travail et l’a forcée à le quitter. »

« On ne connait pas sa capacité de travail. Après tout, elle a quitté son emploi pendant si longtemps. »

« Les familles riches ont beaucoup de règles et ont plus ou moins de tabous. Si leurs familles s’occupent des morts tous les jours, ça affectera leurs affaires, n’est-ce pas ? »

« Alors maintenant, tu vas au travail parce que tu as été expulsée ? »

Anne a bien entendu ces bavardages. Lorsqu’elle est arrivée dans le bureau du chef, elle pensait encore aux ragots qu’elle a entendus.

Elle est très furieuse en y repensant.

Ayant quitté volontairement son travail pour épouser un tel homme, elle était vraiment malade !

Heureusement, elle avait perdu la mémoire et était divorcée.

Elle a échappé à temps à la vie infernale.

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