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Chapitre 12

Émilie a prétendu devoir assister à une réunion, laissant Mathieu quitter les lieux avec un esprit troublé, suivi de près par Astrid.

« Mon Mathieu, n’as-tu pas trouvé cela étrange ? » a demandé Astrid, la tête posée sur sa poitrine, une fois dans la voiture.

« Ne parlons plus de cela, un jour, je trouverai la réponse », a dit Mathieu, les yeux rétrécis. Il l’a renversée, libérant toute sa colère sur elle.

Astrid a coopéré ardemment, mais un éclair de malice a passé rapidement dans ses yeux.

Il semblait qu’elle doive être plus vigilante !

...

La nuit est tombée et ce n’était qu’après le départ des autres employés du bureau qu’Émilie a fait entrer les personnes qu’elle avait engagées.

« Madame Seydoux, où souhaitez-vous installer ces caméras cachées ? »

« Dans le bureau là-bas. »

Émilie les a menés à l’intérieur du bureau de Mathieu, les guidant pour placer les caméras dans des coins discrets. Puis elle a ouvert l’application connectée sur son téléphone.

Après avoir vérifié que les caméras couvraient bien les angles importants, bien satisfaite, elle les a payés.

En quittant le bâtiment, elle était de bonne humeur.

Une fois qu’elle aurait des preuves de l’infidélité de Mathieu, elle pourrait obtenir une généreuse compensation.

Après tout, elle avait servi fidèlement la famille Fabre pendant tant d’années, elle méritait bien quelques avantages !

« On dirait que tu es de bonne humeur. »

La voix soudaine derrière elle a figé le sourire sur ses lèvres.

Elle s’est retournée brusquement et en voyant le visage charmant de Christophe, elle l’a tiré rapidement vers un endroit caché.

L’homme l’a suivie docilement dans le coin, son froncement de sourcils trahissant son inquiétude.

« Pas étonnant que certaines personnes aiment les liaisons. C’est pour le frisson, apparemment. »

« Monsieur Berthier, ce n’est pas une liaison », a répondu Émilie, se retournant avec un air sérieux.

« Alors c’est quoi ? Je me souviens que tu es toujours mariée », a dit Christophe d’un ton sinistre, intimidant.

Il était quel type d’homme pour parler ainsi ?

Émilie était sans voix.

Elle le regrettait.

Elle n’aurait jamais dû se laisser aller de cette manière la veille.

Mais maintenant qu’un problème était survenu, il fallait y remédier activement.

Émilie a souri de manière conciliante : « Monsieur Berthier, n’êtes-vous pas censé être occupé ? Pourquoi êtes-vous ici ? »

« Qu’en penses-tu ? »

Émilie est restée sans voix.

Sa persistance était vraiment quelque chose.

Qui aurait pensé qu’un PDG insisterait pour qu’on lui rende des comptes ?

« Je ne suis pas encore divorcée, je veux juste obtenir plus », a-t-elle dit résignée, s’expliquant brièvement.

Cependant, sa réponse n’a pas satisfait l’homme.

L’atmosphère autour de l’homme est devenue de plus en plus froide : « L’argent de la famille Fabre, je peux te le donner sans problème. »

Émilie a réfléchi à ses paroles, voyant qu’il ne plaisantait pas, son ton devenant sérieux :« Je sais que ce que je pourrais obtenir de la famille Fabre ne représente qu’une petite somme pour vous, Monsieur Berthier. Mais je pense que seules les choses obtenues par mes propres moyens peuvent me donner une véritable sécurité, donc j’espère que vous ne serez pas en colère si je refuse votre offre. »

Elle a marqué une pause, son regard scrutant le sien : « Et puis, Monsieur Berthier, vous m’avez donné une semaine pour régler le divorce, pourquoi êtes-vous si pressé maintenant ? Vous ne pouvez pas attendre un jour de plus ? »

À ces mots, les lèvres de Christophe se sont pincées légèrement.

Comment ne pouvait-il pas savoir combien il agissait de manière inhabituelle aujourd’hui ?

Depuis son enfance, aucune femme ne l’avait vraiment marqué.

Mais Émilie Seydoux... elle était différente.

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