Alice, une jeune femme timide mais pétillante, croise le chemin de Gabriel, le charismatique et populaire étudiant qui anime la fac de son humour. Une complicité naît rapidement entre eux, forgée par une passion commune. Mais tout semble les séparer : elle l'aime peut-être un peu trop, lui ça le dépasse. Après des péripéties tumultueuses, ils cèdent à leur passion, seulement pour que Gabriel parte à l’étranger, brisant le cœur d’Alice en la quittant. Dévastée, elle coupe les ponts, se reconstruit et tente de retrouver l’amour ailleurs, sans jamais l’oublier.Deux ans plus tard, une rencontre fortuite ravive leurs sentiments, mais cet amour reste fragile. ils doivent alors choisir : céder une fois encore à leur lien indéfectible ou accepter que leur amour, aussi puissant soit-il, ne puisse jamais s’ancrer durablement. Entre rires partagés et larmes contenues, Toi, Encore et Toujours explore les cycles d’un amour qui revient sans cesse, laissant planer le doute sur son dénouement.
View MoreJe me réveille avec une boule d’excitation dans le ventre : premier jour à l’université, le début d’une aventure. Je m’appelle Alice. Devant le miroir, je me prépare simplement : pas de maquillage, inutile avec ma peau parfaite, sans taches ni acné, qui brille presque d’elle-même. Mes cheveux bouclés, rebelles comme toujours, finissent attachés en un chignon lâche. Je choisis un jean pas trop moulant, discret, même si mon petit-ami, Antoine, adore mon corps – une taille fine, pas trop mince, et des fesses généreuses, un héritage familial que je porte avec un sourire gêné.
J’arrive pile à l’heure, courant presque pour ne pas être en retard. En pénétrant dans la cour, essoufflée, je réalise que les étudiants traînent encore dehors, riant sous le soleil matinal. Je ne fais attention à personne, tête baissée, quand une voix brise le silence : « Ici, on dit bonjour quand on arrive. » Surprise, je me retourne. Ses yeux croisent les miens – un éclat malicieux qui me coupe le souffle. Il est beau, trop beau. Je bredouille un salut rapide, les joues en feu, et baisse les yeux. Autour de lui, un groupe d’étudiants, mais je ne vois que lui. Je secoue la tête : j’ai Antoine, trois ans ensemble, et je suis ici pour étudier, pas pour rêvasser.Dans la salle, son visage me hante encore. Je m’assois à côté d’une fille qui me sourit largement. « Salut, moi c’est Nadia ! » dit-elle, son énergie débordante me tirant de ma torpeur. Timide d’habitude, je me surprends à discuter facilement avec elle, son rire contagieux apaisant mes nerfs. Je suis entrée dans une université de ma ville, l'École Supérieure d'Agronomie, un choix qui me surprend encore moi-même. Au départ, ma mère voyait en moi une future ingénieure en bâtiment, un métier solide à ses yeux. Mon père, lui, avait d'autres ambitions : il voulait que je devienne juge, une figure d'autorité et de justice. Pourtant, son cœur battait pour l'agriculture. Après sa retraite, il s'était entièrement dévoué à cultiver du riz, des pommes de terre, des légumes et des fruits de toutes sortes. Il guettait chaque nouveauté : techniques innovantes, variétés prometteuses. Cette passion, je la partageais avec lui. Les week-ends, on s'échappait à la campagne, travaillant ensemble dans notre verger – mangues, oranges, pommes – ou visitant les champs de rizières verdoyants. Ces moments étaient nos trésors, une complicité unique, jusqu'à ce que la maladie l'emporte. J'avais perdu mon meilleur ami, mon confident, mon père. C'est un peu en sa mémoire, mais surtout par amour pour ce monde vivant, que j'ai choisi cette école. Dans ma promotion, les filles se comptent sur les doigts d'une main : une dizaine tout au plus, face à une quarantaine de garçons. La plupart des étudiantes préfèrent les facultés comme la communication, la gestion ou le tourisme, des domaines plus « traditionnels » pour elles, ou plus féminines. L'université regroupe plusieurs facultés, avec deux écoles supérieures : l'Agronomie, où je suis, et la Polytechnique. Notre bâtiment se niche dans le coin sud de l'enceinte, et pour y arriver, il faut traverser presque tout le campus. Je sens déjà les retards s'accumuler, surtout avec mon habitude de courir à la dernière seconde. Je sens que je vais me plaire ici. L’atmosphère dans la salle est détendue, presque conviviale, avec des rires qui flottent doucement dans l’air. Tout le monde semble sourire, porté par cette première journée d’excitation. Les autres filles, toutes simples dans leur apparence et leurs manières, dégagent pourtant un caractère bien trempé qui me rassure. Les garçons, eux, malgré quelques blagues un peu salaces, font l’effort de se retenir devant nous. Parmi eux, le plus bavard attire tous les regards : Gabriel. Son nom résonne dans ma tête, me faisant un peu rêvasser – c’est lui qui m’a interpellée ce matin avec ce « bonjour » taquin. La classe entière rit à ses remarques, même le prof, qui perd son sérieux et laisse échapper un sourire en coin. Quand nos regards se croisent à nouveau, mon cœur s’emballe, un frisson inattendu me traverse. Je détourne les yeux, troublée, me raccrochant à Antoine et à ma résolution de rester focus sur mes études.La deuxième journée du voyage s’est déroulée plus tranquillement, une pause bienvenue après l’intensité des jours précédents. Nous avons exploré une petite ferme artisanale, collectant des données sur les techniques d’irrigation durable, sous un soleil moins accablant que la veille.Nous rentrons épuisées, nous affalant chacune sur nos lits dans le dortoir. Le ventilateur au plafond tourne paresseusement, dispersant une brise tiède qui ne parvient pas à chasser la fatigue collante de nos corps. Anouka s’étire avec un grognement théâtral, Nadia se laisse tomber en travers de son matelas, et Emma, fidèle à elle-même, sort déjà son carnet pour noter ses observations de la journée.— Je suis morte, gémit Anouka, les bras en croix. Mais on ne peut pas passer la soirée à végéter ici. On sort ?— Où ? demande Nadia, relevant la tête, ses cheveux en bataille encadrant son visage fatigué.— En ville ! Il y a un restaurant chinois dont j’ai entendu parler. On se fait un truc entre filles, juste
Le soleil grimpe dans le ciel, baignant le terrain vague derrière la cafétéria d’une lumière dorée. Après le petit-déjeuner, où les taquineries de Gabriel et des garçons ont allégé l’atmosphère, notre groupe se prépare pour un atelier de cartographie écologique en pleine forêt. M. Herman, armé d’une pile de cartes topographiques et d’un enthousiasme communicatif, nous explique comment recenser la végétation et les points d’eau dans la zone environnante. L’air sent l’herbe fraîchement coupée, et le bourdonnement des insectes accompagne nos pas. Pourtant, mon esprit vagabonde, encore ancré dans la nuit passée avec Gabriel – ses aveux, notre étreinte, ce lien qui se tisse à nouveau.Gabriel et moi avons tacitement décidé de garder nos distances pendant l’activité, pour nous concentrer et éviter les regards curieux du groupe. Il est à quelques mètres, penché sur une carte avec José et Raph, son crayon traçant des lignes précises. De temps à autre, il lève les yeux vers moi, un sourire dis
Je sors de la salle de bain commune, encore enveloppée par la vapeur chaude de la douche. L’eau a apaisé mes muscles, mais pas les pensées qui tourbillonnent dans ma tête – la nuit avec Gabriel, ses aveux, notre étreinte. Je m’habille rapidement, enfilant un short et un t-shirt léger, quand un bruit derrière moi me fait sursauter. Je me retourne et vois Asiane, adossée au mur, un sourire en coin illuminant son visage.— Tu es matinale, Alice, dit-elle, sa voix mielleuse cachant une pointe de curiosité malicieuse.— Bonjour, Asiane, réponds-je, prudente, sentant déjà une tension dans l’air.— Tu étais où cette nuit ? demande-t-elle, son sourire s’élargissant, comme si elle connaissait déjà la réponse.— Avec les mecs, pourquoi ? rétorqué-je, un peu plus sèchement que prévu, agacée par son ton inquisiteur.— Tu en es sûre ? insiste-t-elle, haussant un sourcil.Son assurance commence à m’irriter. Je redresse les épaules, refusant de jouer à son petit jeu.— Oui, et j’ai passé la nuit ave
Gabriel me serre dans ses bras, son souffle régulier contre mon cou, une chaleur rassurante qui m’enveloppe dans la pénombre de la chambre. La lueur argentée de la lune, filtrant par la fenêtre, dessine des ombres douces sur son visage endormi. Mon cœur, encore frémissant de notre étreinte, oscille entre une paix fragile et la crainte que tout ceci ne soit qu’un rêve éphémère.— Tu ne devrais pas rentrer dans ta chambre ? murmure-t-il, sa voix basse, presque hésitante, comme s’il redoutait ma réponse.Je proteste en me blottissant un peu plus contre lui. L’idée de quitter ce petit cocon, ce moment où nous sommes enfin réunis, me semble insupportable.— Pas tout de suite, soufflé-je, mes mots étouffés contre sa peau.Il rit doucement, un son chaud qui vibre dans sa poitrine.— D’accord, mais tu ne peux pas rester comme ça, dit-il, un sourire malicieux dans la voix. Tu t’habilles, sinon on va avoir des problèmes si les autres rentrent.Il se lève, fouille dans son sac et en sort un t-sh
Gabriel caresse doucement ma joue, ses doigts effleurant la peau encore sensible où la glace a laissé une fraîcheur persistante. Il ne dit rien, ses yeux plongés dans les miens, comme s’il cherchait les mots justes, ou peut-être une réponse à la tempête d’émotions qui nous enveloppe. Dans la lumière tamisée de la chambre, son regard est un mélange de tendresse et d’incertitude, un miroir de mon propre tumulte intérieur.— Donc, commencé-je pour briser le silence, tu as trouvé que nous deux, c’était trop intense, alors il fallait que tu t’éloignes.Il rit nerveusement, un son qui trahit son embarras, mais aussi une pointe de soulagement.— À y réfléchir, c’est un peu ridicule, admet-il, un sourire en coin. Si on simplifie, ce serait : je t’aime trop, donc je m’éloigne.Je baisse les yeux, un sourire timide naissant sur mes lèvres. Ses mots, même dans leur maladresse, portent une vérité qui fait vibrer quelque chose en moi.— Mais ce n’est pas aussi simple, poursuit-il, son ton plus sér
Il s’écarte légèrement, posant la glace sur ma joue. Le froid mordant contre ma peau me fait sursauter, un contraste saisissant avec la chaleur de son corps si proche. Je ferme les yeux, laissant la douleur s’atténuer sous le contact glacé, mais surtout, me laissant envelopper par la douceur inattendue de Gabriel. Ce geste, simple mais empreint de soin, ravive une tendresse que je croyais perdue, et mon cœur vacille entre méfiance et espoir.— Ça va aller, mon cœur, murmure-t-il, sa voix basse et apaisante, comme une caresse qui glisse sur mes blessures invisibles.Je savoure cet instant, cette tendresse qui m’a tant manqué, même si une partie de moi reste sur ses gardes, échaudée par ces semaines de distance. Ses mots, son ton, tout semble sincère, mais je ne peux m’empêcher de craindre une nouvelle blessure, un autre rejet déguisé sous cette douceur.— Je suis désolé, reprend-il, plus sérieux, son regard plongé dans le mien. Je sais que je t’ai blessée, à plusieurs reprises. Mais j’
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