« Des paroles en l’air ? C’est d’ores-et-déjà passé à la télé, tu parles encore de paroles en l’air ? Je me suis toujours demandé comment tu réussissais tant de bonnes affaires ! Il s’avère que tu as toujours utilisé ces méthodes ! » s’est exclamée la belle-mère d’Émilie.« Fils, tu devrais voir le vrai visage de cette séductrice ! »Les mots insultants de la belle-mère d’Émilie étaient comme un coup de tonnerre, frappant durement son esprit.« C’est vrai, belle-sœur, tu es vraiment indécente. Comment as-tu pu faire une chose pareille ? Mon frère est si bon avec toi, complètement soumis et toi, tu fais ça, c’est comme si tu giflais notre famille. Mon frère est tellement malheureux », Michelle, la belle-sœur d’Émilie, en a rajouté.Émilie a serré les poings en demandant : « Qu’est-ce que j’ai fait ? »« Tu ne l’admets pas encore ? Les journalistes sont arrivés à notre porte, si ce n’était pas pour la notoriété de Christophe Berthier à Dydjan, tu aurais donc été prise la main dans le sac
Dans la villa des Fabre, la télévision en direct s’est éteinte après quelques clignotements.Le visage de Mathieu était livide. Jusqu’à l’instant précédent, il était tellement convaincu que Christophe ne pourrait jamais s’intéresser à Émilie Seydoux. Après tout, c’était Christophe Berthier – quel genre de femme ne pouvait-il pas avoir ? Pourquoi porterait-il son attention sur une femme mariée, jugée banale et sans éclat ? Pourtant, l’apparition soudaine de Christophe lui avait donné un coup dur.« Espèce de femme sans honte ! » Un claquement sec et retentissant d'une gifle a brisé le silence du salon, résonnant avec force dans l'espace. En tenant son visage, Émilie est tombée au sol, incrédule, face à la colère de sa belle-mère.« Un amant est venu jusqu’à notre porte et tu oses encore mentir ? » La mère de Mathieu, furieuse, piétinait de colère, tandis que Michelle ne se privait pas de dire toutes sortes de choses désagréables, attisant constamment les flammes de la discorde.Mais
Non seulement la famille Fabre était stupéfaite, mais Émilie l’était également.« Je n’aime pas répéter la même phrase. »Christophe a dit d’une voix froide.Mathieu a finalement repris ses esprits : « Vous... vous êtes vraiment... » Il grinçait des dents, mais n’arrivait pas à prononcer les mots de « relation adultère ».Pour tout homme, même s’il n’aimait pas sa femme, il était insupportable d’être trompé par sa femme. C’était une question de dignité masculine. Le visage de Mathieu est devenu noir.La belle-mère d’Émilie a compris : « Regarde, ils sont venus jusqu’à notre porte. Est-ce qu’il y a de la justice ? Une poule qui ne pond pas d’œufs mais qui trompe son mari est si effrontée ! Quel péché avons-nous commis pour mériter cela dans notre famille Fabre ! »Les insultes vrombissaient dans l’air.Émilie allait justement s’avancer, mais a été arrêtée par Christophe.« Joseph, emmène Émilie dans la voiture », a dit Christophe.L’assistant a compris et s’est tourné vers Émilie avec
« Les nouvelles sont déjà retirées ? »« Oui, tous les médias ont retiré leurs articles et les sujets d’actualité ont également été bloqués. Cette affaire devrait être réglée d’ici ce soir. »Christophe a légèrement acquiescé, tapotant la photo du bout des doigts.Mathieu Fabre, occupé avec sa maîtresse ce soir-là, n’aurait probablement pas pu orchestrer cela. Qui pourrait-ce être ?Le soir tombait.Mathieu a conduit directement à l’appartement d’Astrid au centre-ville, un endroit qu’il avait lui-même loué.Il se souvenait de la première fois qu’il avait emmené Astrid ici. À peine la porte fermée, elle s’était jetée sur lui, passionnée et docile, le laissant totalement désarmé.Astrid lui offrait une soumission absolue qu’il n’obtiendrait jamais de sa propre femme, lui procurant un grand sentiment d’accomplissement.« Pourquoi m’as-tu fait rentrer plus tôt ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »« Rien de spécial, tu me manquais. »Dès qu’il a franchi la porte, Mathieu a poussé Astrid au lit.
Au Groupe Fabre.L’heure de pointage du matin était bien passée et les deux jeunes réceptionnistes à l’accueil discutaient avec entrain des potins du groupe de discussion interne.Un bruit de talons aigus s’est fait entendre de l’entrée, se rapprochant rapidement.L’une des réceptionnistes, alertée, a rapidement caché son téléphone sous le comptoir et s’est levée précipitamment : « Madame Seydoux. »Émilie avançait d’un pas décidé, portant un tailleur professionnel et élégant en abricot, un foulard Burberry ornant gracieusement son cou de cygne, rayonnant de l’éclat froid et éblouissant d’une femme d’affaires.Elle n’a pas pris le temps de s’arrêter à l’accueil et s’est dirigée directement vers l’ascenseur.À l’accueil, l’une des réceptionnistes a rapidement appelé en interne.« Allô, Bernard, Madame Seydoux est là, elle se dirige vers... le département des ressources humaines ! »Émilie s’est rendue au douzième étage, où se trouvait le département des ressources humaines.Lorsque les
Astrid était extrêmement satisfaite. Elle s’était inquiétée de ne pas trouver un moyen légitime de monter en grade, mais maintenant que la réputation d’Émilie s’était ruinée, tout le monde ne pouvait que sympathiser avec Mathieu. Lorsqu’elle épouserait Mathieu, personne n’aurait rien à redire.« Émilie, reconnaître ses erreurs est une grande vertu. Mathieu ne t’en veut pas, pourquoi ne pas simplement admettre ton tort ? Pourquoi créer un tel scandale ? » a dit Astrid.Émilie a serré les poings et a répliqué : « Depuis quand est-ce que tu as le droit de parler ici ? »Astrid a frissonné de peur et Mathieu Fabre l’a protégée, « Émilie, si tu veux devenir folle, fais-le chez toi. Pourquoi te défouler sur Astrid ici au bureau ? Cela te dérange-t-il tant que ça d’être humiliée ? »« Toi, tu n’as pas peur d’être infidèle, alors pourquoi devrais-je craindre l’humiliation ? »« Quelles absurdités racontes-tu ? » Mathieu a changé de couleur et Astrid derrière lui a eu un sursaut.« Il faut voir
Chez Shaw Richard Avocats.Un bel homme a tendu une tasse de thé à Émilie. « Tu as attendu longtemps, n’est-ce pas ? Ce matin, j’ai été retenu par une réunion et j’ai perdu la notion du temps. »« Aucun souci », a répondu Émilie en s’adossant sur le canapé, bien que son expression soit tendue. « Luc, quelles chances ai-je de gagner ce procès ? »« Tu parles du divorce ou du partage des biens ? »« Ce n’est pas la même chose ? »« Deux choses différentes », a expliqué Luc Richard en ouvrant le dossier. « Ton divorce avec Mathieu ne pose aucun problème, mais concernant le partage des biens, il n’y a pas de règle stipulant que la partie infidèle doit tout abandonner. Tu pourrais tout au plus obtenir une compensation supplémentaire, mais je ferai de mon mieux pour te défendre. »Émilie ne souhaitait pas en faire trop, elle a donc ajouté : « Je veux juste récupérer ma part, c’est suffisant. »« Ne t’en fais pas, avec moi, il n’y aura pas de problème. »« Merci, Luc. »« Tu es toujours aussi
Émilie Seydoux a été tirée avec tant de force qu’elle a trébuché et est tombée au sol. Devant elle, une paire de chaussures en cuir l’a fait lever les yeux. Suivant le pantalon de costume impeccable, elle a reconnu la personne qui se tenait devant elle.« Mathieu ! Tu es devenu fou ? Tu oses m’enlever ? »Mathieu s’est accroupi devant elle, tendant la main pour épousseter son épaule.« Ne me touche pas ! »Émilie a repoussé sa main avec dégoût : « Dégoutant ! »« Moi, dégoûtant ? » Mathieu l’a fixée froidement : « Tu crois que tu es si pure ? Pourquoi penses-tu que Christophe Berthier a accepté de travailler avec toi ? Tu m’as si grand cocu et tu oses dire que je suis dégoûtant ! »Émilie, titubante, s’est relevée : « Bien, puisque nous nous dégoûtons mutuellement, pourquoi ne pas simplement divorcer ? Chacun suivra son chemin et on ne se dérangera plus. »« Je peux divorcer avec toi, mais tu ne prendras aucune part des clients ni des actions de Fabre Conseil Immobilier ! »« Pourquoi