Au centre de la rue commerçante, un bâtiment indépendant de cinq étages, entièrement vitré, se distinguait.C’était aujourd’hui que Laura a rouvert la boutique.Le projet de fin d’études qui n’avait pas été repris depuis trois ans est reparti à zéro.L’emplacement était meilleur et plus grand qu’il y avait trois ans.L’intérieur était décoré de façon unique et brillamment éclairé, rempli de vêtements et de bijoux de luxe triés, avec un extérieur en verre au design épuré qui a mis en valeur son goût unique auprès de tous ceux qui passaient devant.Leurs designs uniques et leurs combinaisons originales ont fait leur succès dans le cercle des dames d’Océville, et de nombreuses jeunes filles se sont également montrées très intéressées.Avant même l’ouverture des portes, une longue file d’attente s’est formée à l’entrée de la boutique, remplie de dames issues de familles distinguées qui attendaient avec un numéro de rendez-vous.Léa a aussi été appelée par Laura de l’entreprise pour aider à
« Les invitations achetées à des spéculateurs ont été annulées sur place. »Le visage de Léa était moqueur, elle a dit : « Vous n’avez pas le privilège d’être accueillie par le responsable de la boutique. »« Bien sûr », ses yeux se sont illuminés, « si vous dépensez tous les deux cinquante millions dans la boutique aujourd’hui, je pourrai également vous servir en tant que responsable de la boutique. »En tant que petite fille de la famille Leroux et n’ayant pas beaucoup d’argent, et étant donné ce qui lui a coûté trente millions supplémentaires la dernière fois, elle a parié que Sylvie n’avait pas beaucoup d’argent ces derniers temps.Mais il vaudrait mieux que Sylvie dépense beaucoup, cela allait aider Laura à augmenter son chiffre d’affaires.C’était bien.Il n’y avait rien dans la cervelle d’Ophélie et exhortait Sylvie : « Belle-sœur, achetons tout ce qu’il y a dans son magasin, pour qu’elle voit ta force ! »Sylvie a fermé les yeux et n’a rien dit, laissant Ophélie dire ce qu’elle
Trois jours plus tard, à la mairie d’arrondissement.Leurs avocats avaient déjà fixé le rendez-vous pour remplir les formalités, Léa et Pierre se sont présentés comme prévu.Après avoir pris le formulaire, Léa l’a rapidement rempli sans la moindre hésitation, tandis que Pierre tardait à poser le stylo sur le papier.Après avoir jeté un coup d’œil sur lui, Léa a dit d’une voix froide et indifférente : « Monsieur Martin, je suis pressée. »Pressé par Léa, Pierre a commencé à remplir le formulaire avec un air sombre.Après avoir rempli le formulaire, ils l'ont remis au personnel du guichet.« Attendez un peu. »Voyant que le notaire allait tamponner leur convention de divorce, Pierre a brusquement dit cela.Le notaire s’est immédiatement arrêté, elle ne s'attendait pas à ce que le premier couple aujourd’hui soient le président du Groupe G-Martin et sa secrétaire !Elle croyait qu’ils étaient venus pour se marier après avoir été ensemble si longtemps, pourtant, il était encore plus étonné
Sylvie était tout à fait contente à cet instant-là, après avoir attendu si longtemps, l'homme en face d'elle lui appartenait enfin complètement.S’il la demandait en mariage maintenant, elle dirait immédiatement oui.Pierre, qui était pourtant le sujet de la conversation, tardait à lever son verre. Son visage était noir comme l’ancre, et l'expression réprimée entre ses sourcils était évidente. Il se pinçait les lèvres sans dire un mot.Dans son esprit, il repassait encore la silhouette du départ fringant de Léa.Voyant l’embarras de tout le monde, Ophélie a dit : « Pierre, dis quelques mots ! Si tu restes silencieux, l'atmosphère deviendra trop bizarre ! »« Ouais, Pierre, maintenant que le porte-malheur est parti, la personne la plus heureuse devrait être toi, comment se fait-il que tu n'aies pas l'air d'avoir le moral ? »Mireille regardait à nouveau Sylvie avec satisfaction : « Maman ne veut rien d'autre pour l'instant, je veux juste que tu te dépêches d'épouser Sylvie pour que je p
« Bon, je respecte ton choix. » Aline, à l'autre bout du fil, parlait sèchement : « Appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis toujours là pour toi. »« Merci. »Juste après que Léa a raccroché le téléphone, Laura s'est approchée : « Ma chérie, qu'est-ce que tu vas faire ? Cette salope est vraiment exaspérante ! »« Demain soir, mon grand frère va m'emmener à un banquet organisé par l’association de Commerce d’Océville, toute la noblesse sera là, je vais faire en sorte que la salope n'ait nulle part où se cacher ! »Laura a applaudi pour Léa et a dit : « Ma chérie, c'est comme ça qu'il faut faire ! Gifle-la au visage ! »…La nuit du banquet.À l'intérieur de la salle, les lumières étaient éblouissantes, et les invités se mêlaient les uns aux autres dans une atmosphère chaude. Léa est arrivée en retard, elle portait une robe luxueuse de diamant faite à la main, qui mettait en valeur sa silhouette exquise de plus en plus parfaite, parfaite et noble, l'éclat autour de son
Pierre était complètement étouffé par la question rhétorique de Léa.Depuis le début, il se rangeait du parti de Mireille et d’Ophélie, sans jamais vraiment écouter ce que Léa avait à dire.Était-ce l'une des raisons pour lesquelles elle insistait pour divorcer ?Lorsqu'il pensait à cela, une vague indicible d'auto-reproche déferlait dans son cœur.« Excuse-toi auprès d'elle », a dit Pierre à Ophélie avec un air sombre.Mais celle-ci ne disait rien en baissant la tête.« Trois ans d'humiliation dans le mariage et des coups de poignard dans le dos après le divorce, ça ne peut pas être résolu par un simple mot d'excuse ! »Arthur est venu aux côtés de Léa, il exsudait la colère autour de lui, son visage était froid et imposant, sa sœur a été tellement brimée dans la famille Martin, c’était dégoûtant de les regarder maintenant.Son regard balayait Ophélie et a dit d'une voix sévère : « En ce qui concerne les calomnies à la une qui a blessé le cadre supérieur de mon groupe, j'ai déjà trouv
« Pierre, ne supplie pas ce porte-malheur ! »Mireille s'est avancée pour tirer sur le bras de Pierre, elle n'avait jamais vu son fils avoir un tel ton consultatif devant Léa, et avec un air si bas.C’était toujours à eux de faire les demandes et cette femme se contentait de faire ce qu'on lui disait, alors comment se faisait-il que la situation ait changé.Elle s’est approchée de Léa et lui a dit d’un air arrogant : « Qu'y a-t-il de mal à te calomnier ? De quelle réputation parles-tu ? Dans le passé, quand je te jurais dans la famille Martin, je ne t'ai pas vu dire quelque chose ! »Mireille criait, mais elle a vu le visage de Pierre s'assombrir de plus en plus, et ce n'était qu'après coup sur coup qu'elle a réalisé qu'elle avait dévoilé la façon dont elle avait traité Léa pendant ces trois années.Ne pouvant plus le supporter, Arthur a dit en jetant un coup d’œil à Léa : « C'est la belle-mère et la belle-sœur que tu as servies ces trois dernières années ? Regarde toutes les personnes
À ce moment-là, les policiers sont apparus dans le hall et se sont approchés après avoir confirmé l'emplacement du suspect à arrêter.« Ophélie Martin et Sylvie Leroux, venez avec nous, s’il vous plaît. »Voyant que les deux allaient être arrêtées, Mireille était si anxieuse qu'elle s’est précipitée pour essayer de les empêcher, mais elle a marché accidentellement sur l'ourlet de sa jupe et est tombée par terre en se cognant la tête et s'est aussitôt évanouie.Les policiers ont emmené Ophélie et Sylvie, Pierre est parti avec Mireille évanouie, en la tenant par le bras.La farce s’est ainsi arrêtée.Voyant que ceux qui auraient dû quitter le banquet étaient déjà partis, Arthur a amené Léa au centre du hall pour la présenter.« Bonjour à tous, Mlle Léa Leroy a démissionné de son poste de secrétaire présidentielle de G-Martin et occupe désormais le poste de directrice générale de la branche d’Océville de mon groupe Emperor, et j'espère avoir l'honneur de coopérer avec vous tous dans l’ave