Confus, Alexandro tournait sans cesse dans son fauteuil.– Ce n’est pas vrai ! Est-ce à comprendre que l’idée était parfaite ? se demanda-t-il.Alexandro parlait alors qu’il n’y avait personne en sa compagnie.Il se leva et voulant avancer un pas, son téléphone sonna de nouveau ; encore un nouveau mail.« Cher Alexandro,Je comprends tes doutes parce que si j’étais à ta place, j’aurais donné la même réaction. Mais laisse-moi te dire que je suis vraiment sûre de ma décision et que j’ai hâte de passer du temps avec toi.Concernant notre rencontre, que dirais-tu de nous retrouver au Jardin Japonais ce soir à 17h ? Je pense que ce sera un moment parfait pour profiter du calme et de la sérénité de cet endroit.J’espère que cela te convient. J’ai hâte de te voir et de partager ce moment spécial avec toi.À tout à l’heure,Emma ».– Ça devient sérieux, chuchota Alexandro en se donnant du plaisir à répondre au mail.« Je suis ravi que tu sois si sûre de ta décision et je suis également d’acco
Les pleurs d’Emma redoublèrent tout à coup.– Arrête de pleurer, n’oublie pas que tu n’es pas encore complètement remise. Voici ce que nous allons faire, c’est très simple : nous allons rappeler le docteur qui t’a parlé l’autre fois et...– Le numéro ne passe plus !– Quelle emmerde !Un silence s’installa entre les deux jeunes femmes alors qu’Emma ne parvenait pas à retenir ses larmes.– Je suis sûre que ma famille est derrière tout ça !– Y compris Alexandro, ajouta Amélie.– Mais ils vont voir ! Viens, partons d’ici.– Il vaudrait mieux visiter les hôpitaux de Marseille.– Combien d’hôpitaux pourrons-nous visiter ?Ceci dit, Emma se plongea alors dans un torrent de larmes.– Mais mon Dieu veillera sur lui et rien de mal ne lui arrivera...Soudain, le téléphone d’Emma se mit à sonner. Elle ouvrit rapidement son sac pour prendre l’appareil qui continuait de sonner.– Qui est-ce ? demanda Amélie, impatiente de connaître l’identité de l’appelant.– C’est un numéro anonyme, répondit-ell
– Vois-tu à quel point tu es célébrée partout ? Regarde autour de toi, tout le monde te lit.– Ce n’est pas ma force !– C’est vrai ! Je te souhaite beaucoup de courage.– Merci ! J’aimerais que la carrière musicale de Willi connaisse un succès incroyable, ça me ferait tellement plaisir.– Pas besoin de s’inquiéter ! Il suffit de suivre le plan de rencontrer son manager et lui faire un cadeau. Je suis convaincue que les choses iront encore mieux qu’avant.– Merci pour cette excellente idée.– Je suis toujours là pour t’assister, c’est un plaisir.– Merci ! Et dis-moi, comment te prépares-tu pour ton mariage ?– Très bien ! Michaël a déjà fait la commande de ma robe de mariage en Tunisie.– En Tunisie ?– Oui ! Imagine comme elle sera magnifiquement confectionnée.– Sans aucun doute ! Félicitations !– Merci !Le téléphone d’Emma se mit à sonner aussitôt. Elle jeta un coup d’œil à l’écran et lut : "Mon Élu".– C’est Willi, dit-elle.Elle décrocha immédiatement.– Allo chéri ? commença-
– C’est incroyable ! Alors, il faut qu’on fasse quelque chose.– J’ai déjà demandé à Willi de contacter un manager.– C’est une excellente idée !– Merci ! Je voulais venir te voir dans ta chambre pour te parler de quelque chose.– De quoi s’agit-il ? Je suis tout ouïe !– Je voulais te parler d’Antonio. Il est venu m’aborder aujourd’hui.– Pour quelle raison ?– Toujours à cause de leur stupide Alexandro.– Euh... j’espère qu’il ne t’a pas fait du mal ?– Non, heureusement ! Mais il a menacé de faire du mal à Willi.– C’est juste des paroles en l’air !– C’est ce que je me suis dit aussi ! Mais il avait l’air sérieux et ça me fait peur.– Ne t’inquiète pas ! Antonio n’est personne.Et soudain, le téléphone d’Emma vibra. Elle interrompit la conversation et saisit le téléphone.– C’est Willi, il m’a envoyé un e-mail.D’un mouvement du pouce, elle ouvrit le message.« Mon amour Emma,J’espère que tu vas bien. J’avais tellement hâte de te parler de ma rencontre avec le manager pour ma ca
– Je les pose simplement parce que je me mets dans la peau d’un personnage de fiction. Dans une histoire fictive, il est possible qu’un des protagonistes se décourage et abandonne, laissant la victoire aux antagonistes. J’ai peur que tu sois ce genre de personnage, car tout ce qui se passe dans la fiction peut devenir réalité. J’ai vraiment peur que tu abandonnes un jour cette bataille importante qui mènera à notre union victorieuse. Je t’aime, Willi ! Comme on dit, l’amour est aveugle, et celui qui me possède en est la preuve vivante. Je t’aime de tout mon cœur et j’ai peur que tu me laisses tomber à cause des tensions qui surviennent ici et là. Restons unis pour faire face à nos adversaires qui se dressent contre nous.En disant cela, Emma laissa quelques larmes couler de ses yeux, comme si elle pressentait un événement malheureux.– Arrête de pleurer, mon amour ! Je serai toujours là pour toi.– Merci !Emma, rapprochant sa tête de celle de son compagnon, lui déposa un baiser sur l
– C’est un plaisir de découvrir ce charmant restaurant grâce à vous, répondit Antonio.Pendant que son interlocuteur parlait, Alexandro portait son verre à ses lèvres et en buvait une gorgée.– Très bien ! Je vous ai invité ici pour vous demander un service, dit Alexandro.– Je vous écoute, Monsieur Alexandro, répondit Antonio.– Il s’agit toujours de votre sœur. Je l’aime de tout mon cœur et je ne supporte pas qu’elle soit constamment attachée et préoccupée par ce pauvre imbécile qui l’empêche de m’écouter. Cela me fait vraiment mal.Antonio, après avoir siroté une gorgée de sa boisson, posa son verre sur la table et répondit :– J’ai bien entendu ce que vous avez dit, Monsieur Alexandro. Emma est ma sœur. Et franchement, elle a peur de moi. Je suis convaincu que si je la menace une fois, elle arrêtera de courir après ce mauvais garçon.– Je vous en prie, rendez-moi ce service, Monsieur Antonio ! Sinon, mon cœur aura du mal à trouver la paix. Je suis sérieux, mon cœur bat pour Emma.