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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-29 20:52:52

Alexander

Le manoir d’Amadeus me hante, même à Paris, même au dernier étage de ma tour de verre. Je suis dans mon bureau, un whisky à la main, les yeux fixés sur la skyline de La Défense, mais je vois rien. Tout ce que je vois, c’est Laurie dans cet entrepôt, trouvant ce schéma, sa voix tremblante demandant ce que je veux d’elle. Et moi, incapable de répondre, comme un lâche. Je veux tout – sa force, sa colère, son rire, tout ce qu’elle est. Mais je peux pas le dire, pas alors que Stahl est là, à menacer tout ce que j’ai construit, à menacer elle.

Marc m’a appelé ce matin, confirmant que Stahl prépare un nouveau coup – une attaque publique, peut-être, pour discréditer Knight Enterprises. Mais ce qui me préoccupe, c’est Laurie. Elle agit bizarrement, encore, cachant quelque chose, et je peux pas m’empêcher de penser à Elena Kessler, à ce qu’elle a trouvé dans les archives. Je veux lui faire confiance, mais une partie de moi – la partie que Amadeus a forgée – me hurle de tout contrôler,
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  • Destins brisés, cœurs retrouvés   81

    LAURIELe ciel de Paris est un linceul gris ce soir, un voile épais qui pèse sur la ville comme une menace silencieuse. Je suis dans le bureau d’Alexander, au dernier étage de Knight Entreprises, entourée de baies vitrées qui renvoient les lumières de La Défense – des éclats froids, presque vivants, comme des yeux qui nous surveillent. Les leaks de Stahl ont tout fracassé. Des accusations de corruption, de fraude, tournent en boucle sur mon téléphone, chaque notification une aiguille dans ma peau. Les clients s’affolent, les investisseurs menacent de claquer la porte, et Hargrove – ce colosse qui semblait indestructible – a passé la journée à rugir au téléphone, réclamant des réponses qu’on n’a pas. Je devrais être paralysée, noyée sous la peur, mais je suis là, un stylo à la main, tapant des mots sur un communiqué de presse, parce que c’est tout ce que je sais faire : tenir bon, avancer, prouver que je ne suis pas juste une ombre dans leur guerre.Alexander est à l’autre bout de la p

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-02
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   82

    laurieIl passe une main dans ses cheveux, un geste nerveux que je reconnais – celui du gamin qui riait avec Carter et moi, qui me promettait des étoiles avant que tout s’effondre. Quand il parle, sa voix est rauque, comme arrachée à un endroit qu’il garde verrouillé. « Je t’ai jamais dit la vérité, Laurie. Pas toute. À l’orphelinat… quand Amadeus m’a pris, c’était pas un conte de fées. Il m’a pas choisi parce qu’il m’aimait. Il m’a choisi parce que j’étais malléable, un pion qu’il pouvait façonner. J’avais dix ans, j’étais terrifié, et toi… » Il s’arrête, ses yeux brillant d’une douleur brute, et je sens mon cœur se serrer, mes propres souvenirs remontant comme une vague. « Toi, t’étais ma lumière, la seule chose qui me gardait entier. »Je me fige, les larmes montant malgré moi, et je secoue la tête, refusant de craquer. Sa voix me ramène à ces nuits sous les couvertures, à l’orphelinat, quand il me chuchotait qu’on s’en sortirait, ses doigts frôlant les miens dans le noir. « Alors p

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-02
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   83

    (Alexander)La pluie martèle mon visage, un rideau froid qui brouille tout – les flammes au loin, les sirènes, le chaos qui pulse dans mes veines. Je cours vers l’entrepôt, Laurie à mes côtés, ses cheveux collés par l’eau, son regard brûlant de cette détermination qui me rend à la fois fier et terrifié. Je veux lui hurler de rentrer, de se mettre à l’abri, mais je sais qu’elle m’enverrait balader, et quelque part, je l’aime pour ça – pour cette force qui me rappelle pourquoi je peux pas la perdre. L’explosion était un avertissement, un message de Stahl : Je suis là, et je vais tout prendre. Mais il se trompe s’il pense que je vais plier.On atteint le site, un entrepôt voisin du nôtre, à peine à un kilomètre de Knight Enterprises. Les pompiers sont déjà là, leurs gyrophares trouant la nuit, et l’air sent la fumée, l’essence, et quelque chose de plus acide, comme du métal brûlé. Marc nous rejoint, trempé, son visage crispé alors qu’il me tend une tablette.— Camionnette piégée, dit-il,

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  • Destins brisés, cœurs retrouvés   84

    ALEXANDERLaurie roule les yeux, un geste si familier que mon cœur se serre. Il y a une chaleur dans ce regard, un écho des jours à l’orphelinat, quand on se chamaillait pour une couverture ou le dernier bout de pain. Ses yeux bleus, toujours si perçants, captent la lumière du tableau de bord, et pendant une seconde, je revois la gamine qui me défiait à la course sous la pluie. Mais ce n’est plus elle, pas vraiment – pas après tout ce qu’on a traversé, pas avec Stahl et Elena dans l’ombre. On roule en silence, la route défilant sous les pneus, direction un hôtel sécurisé que Marc a réservé pour nous. Le moteur ronronne, un grondement sourd qui ne couvre pas le chaos dans ma tête. Stahl, Elena, Laurie – leurs visages se mélangent, une tempête de souvenirs et de peurs. Rouen sera un tournant, je le sais, pour le meilleur ou pour le pire, et cette pensée me noue les tripes.L’hôtel apparaît au bout d’une rue étroite, un bâtiment discret, presque invisible sous la lueur pâle des réverbères

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-02
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   85

    LaurieLe crissement des pneus déchire l’air, et mon cœur s’arrête, un instant suspendu où tout bascule. Alexander m’attrape par le bras, me tire derrière lui, son corps faisant rempart entre moi et la menace qui approche. Je cligne des yeux, la panique montant, et je vois les phares à travers les fenêtres brisées du bureau – deux voitures, noires, anonymes, qui s’arrêtent en dérapant. Des portières claquent, des voix aboient, et je sens une terreur brute, mais aussi une rage, une force qui refuse de céder. Stahl est là, quelque part, et je vais pas le laisser gagner.Alexander sort une arme – un pistolet, petit mais luisant, qu’il tient avec une aisance qui me glace. Depuis quand il porte ça ? Je veux demander, hurler, mais il me fait signe de me taire, ses yeux gris pleins d’une intensité qui me cloue sur place. Il murmure, à peine audible :— Reste derrière moi. Si je te dis de courir, tu cours.Je secoue la tête, les dents serrées.— Pas sans toi.Il me fixe, une seconde, et je voi

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-02
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   86

    Elle s’arrête, et j’entends des pas, plus proches, comme si elle savait qu’on était là. Alexander me tire plus loin, dans une alcôve, et on se plaque contre le mur, son corps pressé contre le mien, son souffle sur ma nuque. Je tremble, mais je tiens le téléphone, priant pour que l’enregistrement marche. Là-haut, Elena reprend, plus bas.— Ils sont ici, Viktor. Je le sens. Finissons-en.Mon cœur s’emballe, et je sens Alexander se tendre, prêt à agir. Mais avant qu’il puisse bouger, une lumière aveuglante inonde la cave – des lampes torches, des cris, et des silhouettes surgissent. Je hurle, incapable de m’en empêcher, et Alexander pivote, son arme levée, mais ils sont trop nombreux – trois, quatre, des ombres massives avec des flingues. Il tire, un coup qui résonne dans mes oreilles, et l’un d’eux s’effondre, mais un autre l’attrape, le plaque au sol, et je crie son nom, me jetant en avant.— Laurie, non ! hurle-t-il, mais je frappe, mes poings s’écrasant sur un bras, un torse, n’import

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-02
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   87

    Laurie)La pluie a cessé, mais l’air est encore lourd, saturé d’une humidité qui colle à ma peau comme un mauvais souvenir. Je suis dans la voiture, à côté d’Alexander, les phares trouant la nuit alors qu’on roule vers Paris. Rouen est derrière nous, avec ses ombres, ses flingues, et le visage d’Elena, menottée, hurlant qu’on comprenait rien. Mon épaule me lance là où un de ses hommes m’a frappée, mais c’est pas la douleur qui me ronge. C’est lui – Alexander, son profil net contre la lumière des lampadaires, ses mains crispées sur le volant, et ce « Je t’aime » qu’il a lâché, comme une grenade, avant que je l’embrasse. Je veux y croire, je veux m’y perdre, mais une partie de moi – la gamine de l’orphelinat, celle qu’il a laissée – murmure que c’est trop beau, trop fragile.Je tripote mon téléphone, l’enregistrement d’Elena toujours là, un fichier brut que j’ai pas encore écouté à fond. Sa voix, froide, calculatrice, disant qu’Amadeus avait caché quelque chose, quelque chose que Stahl

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-04
  • Destins brisés, cœurs retrouvés   88

    AlexandeRL’orphelinat est un squelette sous la lune, un bâtiment gris et décrépit qui semble suinter les souvenirs. Les fenêtres sont cassées, la grille rouillée, et l’air sent la terre humide, comme si le passé refusait de mourir. Je gare la voiture à l’écart, coupe les phares, et jette un coup d’œil à Laurie, assise à côté de moi, son visage pâle mais déterminé. Elle serre son sac, où elle a glissé l’enregistrement et un couteau – « au cas où », a-t-elle dit, avec ce regard qui me rappelle qu’elle est pas juste la gamine que j’ai laissée. Elle est forte, plus que moi, et ça me terrifie autant que ça me rend fier.— T’es sûre ? murmuré-je, la voix rauque. On peut attendre Marc, l’équipe.Elle secoue la tête, ses yeux bleus brillant dans l’obscurité.— Non. Stahl veut qu’on soit là. Si on attend, il frappe. Faut en finir.Je hoche la tête, incapable de lui dire non, et on sort, nos pas crissant sur le gravier. L’orphelinat est silencieux, trop silencieux, et je sens une vieille peur

    Terakhir Diperbarui : 2025-05-04

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  • Destins brisés, cœurs retrouvés   97

    LAURIECarter relâche ma main et se redresse, un sourire en coin revenant sur son visage, comme s’il retrouvait son assurance.— Fais gaffe, Knight, lance-t-il, taquin, ses yeux pétillant. Elle est têtue, cette fille. Elle va te faire tourner en bourrique, mais elle vaut le coup.Alexander rit, un son bas, rauque, qui résonne dans ma poitrine.— Je sais, murmure-t-il, un éclat malicieux dans les yeux, son regard glissant vers moi.Le reste de l’équipe – Marc, quelques techniciens de Knight Enterprises, une amie de Carter – finit par partir, leurs rires et leurs voix s’évanouissant dans l’escalier. Le rooftop redevient notre refuge, un îlot suspendu au-dessus de Paris. Le vent se lève, jouant avec mes cheveux, les faisant danser autour de mon visage. Je les repousse, frissonnant légèrement, et Alexander s’approche, s’asseyant à côté de moi sur le coussin. Il est proche, si proche que je sens la chaleur de son corps, l’odeur de son eau de Cologne, boisée et subtile, mêlée à celle de la

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   96

    laurieLe rooftop de Knight Enterprises scintille sous un ciel constellé d’étoiles, les guirlandes lumineuses suspendues entre des poutres d’acier jetant des éclats dorés qui dansent sur le béton poli. L’air frais d’avril 2025 porte une odeur sucrée de croissants tout juste sortis du four, flottant depuis un café niché dans une ruelle en contrebas, mêlée au parfum métallique et vibrant de Paris. La ville s’étend sous nos pieds, un océan de lumières clignotantes, des toits en zinc luisant sous la lune, des boulevards traçant des lignes dorées dans la nuit. Je suis assise sur un coussin posé à même le sol, une tablette sur les genoux, griffonnant des idées pour un projet qui n’a pas encore de nom – des esquisses de code, des concepts pour une start-up, des bribes de rêves que je n’ai jamais osé formuler à voix haute. Mes lunettes glissent sur mon nez, et je les repousse d’un geste machinal, mon pull en laine effleurant ma peau, doux comme une caresse contre la fraîcheur du soir.Alexande

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   95

    laurieLa pluie tambourine contre les baies vitrées du bureau d’Alexander, un rideau glacé qui brouille la skyline de La Défense, ses éclats scintillant comme des yeux dans la nuit d’avril 2025. L’air sent le café refroidi et le papier, saturé par les vibrations des écrans tactiles, leurs notifications clignotant comme des battements de cœur. Je tiens la lettre d’Amadeus, mes doigts tremblants sur l’encre noire, le croquis d’un médaillon – cercle barré, symbole d’Oméga – brûlant mes yeux. Alexander, penché sur un écran, fronce les sourcils, ses cheveux noirs en mèches rebelles, ses yeux gris pleins d’une tempête contenue. Il croise mon regard, et je sens mon pouls s’affoler, une chaleur familière malgré la peur.« Son médaillon, » murmuré-je, ma voix rauque, pointant le dessin. « Il le portait toujours. Dans son ancien bureau, ici, non ? »Avant qu’il réponde, son téléphone vibre, et la voix de Marc, paniquée, déchire le silence. « Stahl s’est évadé, » dit-il. « Un gardien corrompu. I

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   94

    LAURIEOn marche, main dans la main, à travers la cour, puis à l’intérieur, nos pas résonnant dans les couloirs vides. Chaque pièce est un souvenir – la salle commune où on jouait aux cartes, le dortoir où je pleurais la nuit, l’escalier où Alexander m’avait promis qu’on s’en sortirait. Je m’arrête devant une porte, celle du bureau du directeur, et je frissonne, repensant à Elena, à sa silhouette dans la photo, à tout ce qu’on a découvert. Stahl est en prison, les preuves d’Oméga ont fait tomber des puissants – politiciens, hommes d’affaires, ombres qu’Amadeus manipulait. Knight Enterprises est sauvé, Hargrove a signé pour de bon, et pourtant, je sens encore une ombre, un poids qui refuse de partir.Alexander le sent aussi, je le vois dans sa posture, dans la façon dont ses yeux balaient les murs, comme s’il cherchait quelque chose. Il sort une lettre de sa poche, celle trouvée dans les dossiers de Stahl, écrite par Amadeus avant sa mort. Il me la tend, et je la prends, mes doigts tre

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   93

    laurieLe soleil se lève sur la campagne, un éclat timide qui perce les nuages, comme une caresse après une longue nuit de tempête. Je suis debout dans la cour de l’orphelinat, l’herbe humide trempant mes baskets, mon souffle formant de petits nuages dans l’air frais d’avril. Alexander est à côté de moi, sa main dans la mienne, chaude, solide, un ancrage que je n’aurais jamais cru possible il y a encore quelques semaines. Nos valises sont posées près de la voiture, un vieux break qu’on a loué pour ce voyage, comme si on voulait laisser le luxe de Knight Enterprises derrière nous, ne serait-ce que pour un jour. On est revenus ici, à cet endroit qui nous a faits et brisés, pas pour chercher des réponses, pas pour se battre, mais pour dire adieu – aux murs gris, aux souvenirs amers, à la douleur qu’on a portée trop longtemps.L’orphelinat n’a pas changé, pas vraiment. Les fenêtres sont toujours cassées, leurs cadres mangés par la rouille, et la grille d’entrée penche comme un vieillard f

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   92

    Il attrape son arme, rapide comme un serpent, et je pousse Laurie derrière moi, mon flingue levé, le canon pointé sur sa poitrine. Mon cœur cogne, mais ma main est ferme.— Pose ça, Stahl, dis-je, la voix basse, un grondement. T’es pas en position de jouer.Il hésite, ses yeux passant de moi à Laurie, puis à la porte, comme s’il calculait ses chances. On gagne du temps, c’est le plan – laisser les flics se positionner, attendre le signal de Marc. Mais je vois Laurie bouger du coin de l’œil, discrète, maligne. Elle glisse une main dans sa poche, son téléphone allumé, l’écran masqué par sa paume. Elle enregistre, encore, capturant chaque mot de Stahl, chaque aveu qu’il lâche malgré lui. Elle est brillante, toujours un coup d’avance, et une bouffée de fierté m’envahit, même au milieu de cette tension.— Parle, Stahl, dis-je, pour le pousser, pour le faire craquer. T’as perdu. Pourquoi tu t’accroches ?Il ricane, mais ses mots sortent, presque malgré lui, comme si la pression le faisait d

  • Destins brisés, cœurs retrouvés   91

    AlexanderLe bureau d’Amadeus est un tombeau, un étage poussiéreux au cœur d’un immeuble oublié du 8e arrondissement de Paris, où le temps semble s’être figé dans une couche de crasse et de regrets. Les vitres opaques laissent à peine filtrer la lumière des réverbères, et l’air est lourd, saturé d’une odeur de papier moisi, de métal rouillé et d’un relent de désespoir. Chaque pas sur le parquet craquant résonne comme un avertissement, un écho des années où j’ai foulé cet endroit sous les ordres d’un homme qui m’a façonné et brisé à la fois. Les flics sont dehors, tapis dans l’ombre, leurs radios crépitant à peine audible à travers les murs épais. Leur présence est un filet de sécurité, mais il me rassure à peine. Ce soir, ce n’est pas leur guerre – c’est la nôtre.Laurie marche à mes côtés, son couteau glissé dans la poche de son jean, sa mâchoire serrée, ses yeux bleus brillant d’une détermination qui me coupe le souffle et me terrifie à la fois. Elle est une flamme dans cette obscur

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    LAURIE— T’es toujours là, murmure-t-il, la voix rauque, râpeuse comme du papier de verre.— Ouais, dis-je, un sanglot coincé dans la gorge. Mais t’as intérêt à arrêter de te faire tirer dessus, parce que je vais pas passer ma vie à jouer les infirmières.Il rit, un son bref qui se transforme en grimace de douleur, et je me penche, l’embrasse doucement sur les lèvres, un geste impulsif qui dit tout ce que je ne peux pas formuler. Ses lèvres sont sèches, mais chaudes, et il répond, faiblement, comme s’il puisait dans ses dernières forces. On s’écarte, et ses yeux cherchent les miens, pleins de questions, de regrets, mais aussi d’autre chose, quelque chose qui ressemble à de l’espoir.— Le disque ? demande-t-il, sa voix plus ferme.Je tapote ma poche, le métal dur sous mes doigts.— En sécurité. Les flics ont tout – les dossiers, l’enregistrement d’Elena. Elle chante comme un canari. Stahl est dans le vent, mais ils le traquent.Il hoche la tête, ses doigts serrant les miens un peu plus

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    LaurieL’hôpital pue l’antiseptique, un parfum acide qui s’accroche à mes narines, mêlé à une odeur plus insidieuse, celle de la peur, de la mort évitée de justesse. Ça me retourne l’estomac, me donne envie de vomir ou de fuir, mais je reste clouée sur cette chaise en plastique inconfortable, les yeux rivés sur Alexander. Il est là, allongé dans ce lit trop blanc, trop propre, son torse enveloppé de bandages là où la balle l’a frappé. Une blessure nette, ont dit les médecins, mais le mot « nette » n’efface pas la tache rouge qui s’est imprimée dans ma mémoire, ni le cri qu’il a poussé quand il s’est effondré. Il est vivant, stable, mais chaque bip du moniteur cardiaque, régulier et mécanique, me rappelle à quel point c’était proche, à quel point j’ai failli le perdre. Mes mains tremblent, serrant le disque dur qu’on a arraché à ce cauchemar, ce foutu « Projet Oméga » qui a failli nous tuer tous les deux. C’est un rectangle froid, métallique, à peine plus grand qu’un paquet de cartes, m

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