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Chapitre 70
Last Updated:
2025-12-22 22:38:50
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Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 74
DIANE Je me suis réveillée au son clinique et rythmé des machines.C'était la première chose que j'ai enregistrée — le bip régulier quelque part près de ma tête, persistant et hantant, comme s'il comptait à rebours quelque chose d'important que je n'arrivais pas tout à fait à me rappeler.La deuxième chose que j'ai remarquée était à quel point mon corps était lourd, comme si j'avais été enfoncée profondément dans un matelas qui n'avait aucune intention de me laisser partir, mes membres cloués par un poids que je ne pouvais pas combattre.J'ai cligné des yeux.Une fois. Deux fois.Le plafond au-dessus de moi était une étendue plate de blanc. Il était trop blanc, trop propre, et l'éclairage fluorescent agressif faisait mal à mes yeux avec une pression sourde et lancinante.*Où suis-je ?*J'ai essayé de bouger ma main, mais une vague de faiblesse profonde s'est répandue dans mon bras, laissant mes doigts trembler inutilement contre les draps. La panique a immédiatement flambé dans ma po
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 73
DOMINIQUE Le moment où ils l’ont poussée dans l’hôpital, quelque chose en moi s’est brisé. Ce n’était pas une cassure nette, mais une fracturation irrégulière, comme du verre heurtant la pierre à grande vitesse.J’ai déjà vu du sang, plus que la plupart des hommes n’en pourraient supporter en une vie entière.J’ai vu des corps déchiquetés par des griffes et des crocs, des os rompus comme du petit bois sec, et des vies éteintes en l’espace de quelques secondes brutales. J’ai vécu assez longtemps pour savoir exactement à quoi ressemble la violence quand elle est franche et quand elle est cruelle, et je pensais être devenu insensible à sa vue.Mais voir Diane ainsi — pâle, immobile, et trempée dans un sang qui n’aurait jamais dû couler — c’était différent. Cela m’a atteint au plus profond et a déchiré des choses que je croyais intouchables.Ce ne fut pas la rage qui me frappa en premier.Ce fut la peur.Une peur brute, suffocante, qui s’est frayé un chemin droit à travers ma poitrine et
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 72
DianeLa première chose que je remarque, c’est la lumière.Elle n’est pas aveuglante, pas dure.Elle est douce, chaude, comme un soleil de fin d’après-midi qui filtre à travers des rideaux pas complètement tirés.Elle m’attire doucement, comme si elle demandait au lieu d’exiger.Je marche vers elle sans même y penser.Mes pieds ne touchent pas le sol, mais je ne flotte pas non plus.Je… avance, simplement.La douleur qui avait habité mon corps si longtemps a disparu.Je ne ressens ni souffrance, ni lourdeur.Il n’y a que le silence.Trop de silence.Je m’arrête quand je la vois.Elle se tient entre moi et la lumière, les bras croisés, la tête légèrement penchée sur le côté.Elle me ressemble exactement.Même cheveux noirs. Même yeux. Même lèvres… Tout est identique.Seule son expression est différente.Dure et impitoyable.« Tu vas quelque part ? » demande-t-elle.Sa voix est la mienne, mais plus froide.« Je crois, oui », dis-je lentement. Ma voix semble lointaine, comme si elle réso
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 71
Point de vue à la troisième personne Le soulagement qui s’était à peine installé dans le couloir faiblement éclairé de l’hôpital s’évapora aussi vite qu’il était venu, remplacé par une atmosphère tendue et anxieuse qui pesait lourdement dans l’air.C’était l’un de ces moments où le temps semblait s’étirer et se contracter à la fois, où tout le monde oubliait presque de respirer tant le poids de la situation retombait brutalement.Catherine, manifestement déterminée, commençait déjà à relever sa manche, son expression mêlant urgence et espoir.Mais avant qu’elle puisse faire le moindre geste, l’infirmière, qui scrutait frénétiquement les gribouillis et les tableaux devant elle, s’arrêta soudain.Son regard passa du papier à Catherine, et ses sourcils se froncèrent d’une manière qui fit courir un frisson le long de l’échine de cette dernière.Il y a un changement distinct dans l’atmosphère quand une infirmière fronce les sourcils ; tout le monde sait que ce ne peut pas être une bonne
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 70
Point de vue à la troisième personne Ils franchirent la frontière de la meute à toute vitesse. Carlson ne ralentit pas, même lorsque ses poumons brûlaient et que ses jambes menaçaient de céder. Diane gisait mollement dans ses bras, son sang imbibant sa chemise, sa respiration faible et irrégulière. Chaque seconde semblait volée, chaque pas un pari qu’il ne savait pas comment gagner. « Reste avec moi », répétait-il sans cesse, la voix rauque. « On y est presque. » Jamie titubait derrière eux, une main pressée contre sa jambe, le visage vidé de toute couleur. Il tenait à peine debout, mais refusait de s’arrêter. L’hôpital de la meute apparut enfin, ses lumières brillants trop doucement pour l’urgence qui déchirait la poitrine de Carlson. Il franchit les portes sans ralentir, criant à l’aide avant même que quelqu’un ne puisse poser une question. « Urgence ! » hurla Carlson. « Elle a été touchée par balle ! » Les infirmières agirent immédiatement. Des ordres fusèrent. Un brancard a
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 69
Point de vue à la troisième personneTout avait foiré.Carlson s'arrêta brusquement dans un dérapage et fit volte-face, poussant Diane derrière lui juste au moment où un autre coup de feu déchirait l'air. Le son claqua comme le tonnerre, tranchant et terrifiant, ricochant sur les arbres pour s'enfoncer dans le sol. Jamie plongea sur le côté, roulant derrière un tronc d'arbre tombé alors que des éclats volaient de son écorce.« Des chasseurs ! » cria Carlson, sa voix perçant la panique. « Dispersez-vous ! »Ils n'eurent pas besoin qu'on le leur dise deux fois. Des années d'entraînement prirent le dessus, la mémoire musculaire remplaçant la peur qui tentait de s'installer. Carlson bougea le premier, changeant de direction rapidement pour attirer l'attention sur lui. Il voulait que les yeux des chasseurs soient fixés sur lui, pas sur Diane.Deux silhouettes surgirent des arbres devant eux, vêtues d'un équipement sombre, fusils levés. Ils bougeaient avec assurance, sans témérité ni précip
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