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CHAPITRE .02

02

Il ricane un instant avant de me faire basculer sur lui, je l’entoure de mes petits bras et pause ma tête sur son torse avant de m’endormir.

- Zaïr je vais te tuer !

Zaïr : Pourquoi ? dit-il en entrant dans la salle de bain.

- Regarde ce que tu m’as fais, dis-je en désignant le suçon que j’ai sur le cou.

Zaïr : rire Dit toi que c’est un tatouage.

- Je peux pas aller en cours comme ça c’est mort.

Zaïr : Bah cache le c’est rien rire, met un truc dessus.

- Tchip Tu saoules, c’est fini maintenant tu m’approches plus.

Zaïr : Ah oui ? dit-il d’une voix sensuelle.

- Oui !

Il s’approche de moi avant de me plaquer contre le mur, je sens son souffle et mon cœur battre à la chamade. Il caresse avec son pousse ma lèvre inférieure avant d’y écraser ses lèvres. Il gobe celle-ci un instant puis me regarde en souriant avant de déclarer :

Zaïr : Tu disais ? rire

- Tchip.

🍋🔞

Je le pousse légèrement et essaye de sortir de la salle de bain lorsque ce dernier me retient par le poignet avant de m’embrasser sauvagement. Je suis la première surprise et n’étais pas prête à ce qui fasse ça. Je ne répond pas tout de suite à son baiser mais il faut dire que je suis très faible et je cède finalement, son souffle et de plus en plus fort et ses mains sont très baladeuse, d’ailleurs il m’a légèrement caresser les cuisses avant de me soulever.

J’entoure son bassin de mes jambes par crainte de tomber, il me dirige dans la chambre puis me balance sur le lit avant de m’y retrouver. Je lui caresse les cheveux pendant que lui est occuper à dévorer mon cou, tout en caressant le bas de mon ventre. Il retire ensuite mon haut et commence déjà à caresser ma poitrine recouverte de mon soutien-gorge.

Sa bouche ne quitte pas mon cou, mais commence à descendre de plus en plus, et fini par ce retrouver au creux de ma poitrine. Je sors de petit gémissement incontrôlable, j’ai l’impression que ça le rend heureux, puisqu’il décide de retirer mon soutient-gorge avant de malaxer mon sein gauche tout en dévorant le droit. J’appuie ma tête fort contre ses mains tout en gémissant, il quitte ensuite ses lèvres de ma poitrine et retire son haut. Je regarde ses magnifiques tablettes de chocolat qui dessine parfaitement son torse avant de les caresser. Je me pose ensuite en califourchon sur lui, il s’allonge et je lui dépose des tas de baiser avant de descendre au cou et d’y laisser une petite marque.

Zaïr : Tu te venges ? 😏

- Bien sûr.

Je déboutonne son pantalon, sûrement dans l’impatience il m’aide à le retirer puis me fait basculer sur lui. Il m’embrasse à nouveau et descend jusqu’au bas du cou. Il retire ensuite mon pantalon précipitamment, puis tire délicatement ma culotte. Il me veux, ça se sent dans son souffle, sa manière de faire et d’agir. Je sais qu’en réalité il voudrait aller vite dans ses gestes, mais il se contient au maximum. Il descend ensuite son caleçon, je détourne la tête lorsque je vois apparaître sa virilité.

Zaïr : rire Toujours aussi gênée ?

- Toujours aussi relou !

Zaïr : rire.

Il écrase ses lèvres contre les miennes avant de descendre à nouveau dans mon cou et de le sucer, mes mains deviennent de plus en plus baladeuse, je lui caresse chaque recoins du dos en laissant apparaître de petit gémissement. Il abandonne ensuite mon cou, et me regarde un instant, sûrement quelques secondes mais c’est tellement gênant que j’ai même l’impression que ce sont des minutes.

- Quoi ?

Zaïr : 0 Crédibilité, je croyais que je ne devais plus t’approcher ?

- …

Zaïr : rire.

- Tu veux que je te laisse sur ta faim ?

Zaïr : …

- Sourire narquois J’en suis capable, tu le sais.

Zaïr : Tu veux jouer à ça ?

- De quoi tu parles rire ? Je ne joue pas moi.

Il ricane un moment et entre brusquement en moi, je gémis sur le coup car je n’étais pas prête à ce qu’il le fasse d’un coup comme ça en pleine conversation je veux dire. Il commence avec un rythme plutôt convenable. Je vois que mes petits cries de plaisir le satisfait car il va de plus en plus vite, et donne des coups très précis. Je n’arrive pas à contrôler mes gémissements de plus en plus fort, et même communiquer avec cette bête endiablé pour lui demander d’aller moins vite est impossible.

 Zaïr arrête enfin ses violant coup de reins, nous sommes tous les deux à bout de souffle.

- Mais quel crétin… souffle… tu es…

Zaïr : rire … Tu as voulus jouer non… souffle, dit-il avant de m’embrasser.

- J’ai raté ma première heure de cours là… souffle… c’est mort et par ta faute en plus !

Zaïr : Fait pas genre bébé, je sais que ça ta plus rire.

- Tchip.

Zaïr nous recouvre avec la couverture, tout en collant nos corps nu, il continu de me déposer des milliers de baisers sur le cou.

- Tu devais pas être au boulot toi aussi ?

Zaïr : Ouais mais entre le taff et une parti de jambe en l’air rire, il y a pas photo.

- Oh ! dis-je en lui faisant une petite tape à l’épaule.

Zaïr : rire Toi aussi t’as laissé tes cours pour moi donc fait pas l’innocente.

- Je suis innocente moi, c’est toi qui me veut tout le temps.

Zaïr : Dit celle qui dévore du regard mon torse à chaque fois que je le dévoile rire.

- …

Zaïr : Plus rien a dire rire ?

- Je vais aller prendre ma douche moi, dis-je en m’apprêtant à me lever.

Zaïr : Mais non reste wesh, dit-il en me serrant plus fort contre lui.

- J’ai cours Zaïr, je veux pas rater ma deuxième heure.

Zaïr : N’y va pas aujourd’hui, on reste au lit à profiter de nos corps.

- Euh… non rire, et puis toi aussi tu dois aller au travail. C’est pas sérieux tout ça dit donc.

Zaïr : souffle.

- Rire Aller c’est pas grave.

Zaïr : Tu me déçois, genre tu choisis les cours à moi.

- Rire Oui oui c’est ça, bon lâche moi je vais partir.

Zaïr : Non… bébé.

- Aller rire.

Je gémis de plus belle lorsque la bouche de se dernier entre en contact avec ma poitrine, ohlala il veut me faire perdre la tête. Il attrape mes poignets et les met de chaque côté de ma tête avant de m’embrasser sauvagement, puis de descendre au niveau du cou.

- Za… fis-je entre deux gémissements.

Il ne fait pas attention à moi, ses désires prend le dessus. Ce dernier entre à nouveau en moi ce qui provoque un autre gémissement de ma par.

Il m’attrape les poignets fort et me les replaces de chaque côté de ma tête avant de reprendre ses coups de reins. Je gémis de plus belle, cris de plaisir, j’entoure son bassin de mes jambes. Il a l’air satisfait lorsqu’il m’entend gémir, et va donc de plus en plus vite et de plus en plus fort. Je gémis toujours autant mais un peu plus fort bien-sûr, je suis à bout de souffle et je pense que Zaïr aussi. Je pousse un énorme cris, il doit être satisfait car il ricane un instant avant de tout arrêter.

Je n’étais jamais aller aussi loin avec Zaïr, c’est bien la première fois qu’il ne modère pas ses pulsions et me fait connaître la véritable bête qui est en lui.

🍋🔞

Zaïr : Dormons.

Vu comment je suis à bout je ne pensais pas à une autre option, je me tourne face à lui et le prend dans mes bras avant de fermer les yeux.

[…]

Zaïr : Zëyhar, chuchote t-il à mon oreille.

- Hum ?

Zaïr : Il est 11h.

- J’ai raté toute la matinée, dis-je en ouvrant les yeux.

Zaïr : Désolé, pas de ma faute si ton corps me fait de l’effet.

- Il faut que j’aille à la douche ohlala, dis-je en me débattant.

Zaïr : Ok, dit-il avant de me déposer un bisou au creux du cou. On l’a prend ensemble ?

- Si tu veux, dis-je en me levant. Mais traine pas alors.

Il sort ensuite du lit, on prend notre douche ensemble, avant d’aller manger.

- Zaïr descend vite j’ai faim moi ! dis-je en m’installant autour de la table.

Il descend précipitamment les escaliers tout en resserrant son nœud de cravate avant de venir vers moi. Il prend une fourchette de son plat avant de retourner les talons.

- Mais tu fais quoi ?

Zaïr : Pas le temps Zëyhar, je dois partir.

- Mais fallait y penser avant de me retenir au lit, je mange pas seule moi !

Zaïr : rire Désolé bébé mais je suis vraiment en retard. Je te dépose ?

- Souffle Ouais, je débarrasse rapidement la table avant de partir accompagné de Zaïr.

Nous sommes dans la voiture lorsque ce dernier me demande en ricanant :

Zaïr : Pourquoi tu as mis une écharpe ? rire Il fait chaud hein.

- Je cache tes suçons idiot !

Zaïr : rire Tu m’en as fais un toi aussi.

- Oui un, alors que toi deux !

Zaïr : Je te laisserai te venger si tu veux ce soir, dit-il avec un sourire au coin.

- C’est ce que tu veux hein petit coquin ? dis-je avec un sourire au coin, Mais non merci, ce soir je dors et je me lèverai tôt pour ne pas rater d’heure de cours.

Zaïr : souffle T’es nul.

- Rire.

Zaïr arrive devant ma fac et se gare.

Zaïr : Tu finis à quelle heure ?

- Tu ne pourras pas venir me chercher, tu finis toujours plus tard que moi et en plus je vais au travail après.

Zaïr : Ah oui c’est vrai, tu peux démissionner je t’ai dis.

- Je veux pas ohlala ! fis-je avant de lui déposer un bisou sur la joue, à ce soir insh’Allah.

Zaïr : C’est tout ?

- C’est mieux que rien rire, dis-je avant de descendre.

Lorsque j’arrive dans la fac, et que je trouve Djéné celle-ci me demande automatiquement pourquoi je n’étais pas là ce matin. Je lui sors un petit mensonge qui fera l’affaire mdrr, on part ensuite en cours. Puis à la fin de la journée nous étions entrains de discuter avec Cyril et Djéné un instant devant la fac, avant que Azhar arrive subitement accompagné de Binta derrière.

Azhar : C’est quoi ces conneries Zëyhar !?

- Hein mais de quoi tu parles ?

Binta : Salut tout le monde, dit-elle en esquissant un sourire. Vient Azhar on en parle ce soir en conf.

Azhar : Non je veux en parler maintenant moi et face à face !

- Euh… parler de quoi ? Je comprend rien Azhar, calme toi déjà parce qu’on s’est pas vu de la journée et tu m’agresses.

Binta : Djénéba, Cyril ça vous dérangerez de nous laisser seules s’il vous plaît ?

- Non j’étais entrain de parler avec eux, si vous avez un truc à me dire on en parle ce soir.

Azhar : Je veux en parler maintenant moi !

Cyril : C’est bon pas grave, on vous laisse. Salut les filles.

Djéné : Je t’envoie les cours de la matinée ce soir Zëyhar, salut.

Ils s’en vont ensuite, je porte donc mon regard vers Azhar. Je me demande pourquoi elle est si énervée.

- Bon on va pas jouer au roi du silence là, ils sont parti donc dites moi c’est quoi le problème ?

Azhar : C’est quoi ces histoires que ton mec invente sur mon mec !? Il est en mesure de parler lui en plus !?

Je regarde automatiquement Binta à ce moment là, je me sens trahis par cette dernière. Je lui avais demandé de ne rien dire et d’attendre mais elle a fait tout le contraire. Elle me déçoit sérieusement.

- J’arrive pas à croire Binta que tu l’as ouverte !

Binta : Désolée mais je pouvais pas garder ça…

- … c’est bon parle pas, je m’en fous !

Azhar : C’est quoi le soucis là !? T’assumes pas les paroles de ton mec !?

- Déjà baisse d’un ton Azhar, moi je suis pas ta bouffone, ton mec s’il est aller en gav c’est parce qu’il est suspecté d’avoir participé à un cambriolage mais j’ai jamais dis qu’il était coupable.

Azhar : C’est faux il est pas aller pour ça !

- Alors pourquoi ? Tu es au courant de quelque chose ? Il t’a informé ?

Azhar : Non mais il m’a dit que c’était rien de grave, donc ça ne peut pas être ça !

- Tu peux penser ce que tu veux Azhar, c’est ton droit. Mais moi j’ai totalement confiance en Zaïr et je ne pense pas qu’il m’a raconté n’importe quoi.

Azhar : Ton Zaïr il parle, mais je te rappel qu’il est allé en prison lui ! Alors il devrait s’occuper de ses affaires !

- Déjà tu parles mieux de mon mari, c’est pas de sa faute si ton mec te ment ! De plus il est allé en prison ok, mais on sait tous ici pourquoi et d’ailleurs on l’a tous complimenté pour ça ! Alors tu peux dire ce que tu veux ça passe au dessus sérieux !

Binta : C’est bon les filles, calmez-vous. Et Azhar comme je te l’ai dis moi je suis sûre qu’il est aller pour ça, quitte le franchement. C’est pas le bon, il peut te faire du mal en plus.

Azhar : La ferme toi ! Je veux plus vous entendre toutes les deux. À par raconter n’importe quoi qu’est-ce que vous savez faire !?

- Bon honnêtement j’ai même pas le temps pour faire un débat, je dois partir au travail ! Donc fait ta petite crise d’ado si tu veux mais par contre moi je t’ai pas parler de ça, c’est Binta donc va la voir elle !

Binta : Ah non merci, j’en est pas besoin moi.

Azhar : pff Je veux plus vous voir, bande de menteuse, dit-elle avant de s’en aller.

- Souffle.

Binta : Elle abuse je trouve, on a rien dit de mal et…

- … ferme là Binta, me parle pas !

Binta : T’es sérieuse là !?

- Très, ça fait même pas quelque jour que je te l’ai dis et tu as déjà tout répété, même cacher d’où je tiens cette info tu l’as pas fait ! Donc maintenant laisse moi !

Binta : Je t’avais dis que je comptais lui dire !

- Oui mais on devait en rediscuter et prendre la décision ensemble ! T’as voulu faire la meuf autonome et tout maintenant assume hein ! dis-je en m’en allant hors de moi.

Honnêtement je suis très déçu de Binta, je réfléchirai à deux fois la prochaine fois avant de lui dire quelque chose. Je vais ensuite au travail en étant dans mes pensées, cette discussion m’a saoulé franchement.

Ces derniers temps j’en est marre du travaille, la responsable est toujours derrière notre dos à surveiller nos faits et gestes. La semaine dernière elle en a viré une belle brochette, je ne comprend pas pourquoi. Peut-être qu’elle doit supprimer des salaires.

Je fini de remettre à leur place les vêtements que les clients ont laissé en cabine lorsqu’on me dit que la responsable m’attend dans son bureau.

J’y vais avec une pointe d’inquiétude, toutes celles qui y sont allées je ne les ai plus revu. Je me demande si aujourd’hui ce ne serai pas mon tour.

- Bonsoir, vous m’avez appelée ?

Responsable : Oui approche, et installe toi.

Je m’avance vers elle et m’assoie en face, j’ai une énorme boule au ventre. Je me demande ce qu’elle me veut. C’est bizarre car la première fois que je l’ai connus elle était si sympa… mais au file du temps elle c’est montrée de plus en plus froide et sévère, je me demande bien pourquoi.

Responsable : Bon aujourd’hui tu étais en retard, je veux savoir pourquoi.

- Euh… je… j’ai loupé mon bus, mais excusez moi.

Responsable : Pourquoi tant d’hésitation dans ta réponse ?

- …

Responsable : Tu es sûre que tu n’étais pas en bonne compagnie ?

- Comment ça ?

Responsable : Les marques que tu essayes de cacher en dessous de ton écharpe en disent long.

Je replace mon écharpe correctement, elle c’était un peux pencher. Je suis toute gênée face à elle, je ne sais pas quoi répondre. Déjà qu’elle me stresse alors si en plus elle rajoute des éléments qui me mettent dans l’embarras je suis foutue.

- Mais non… voyons, rien à voir.

Responsable : T’es sûre ? Ça à l’air récent tout ça n’empêche. Les marques ce voit très bien, comme si elle avait était faite il y a 5 minutes à peine.

- Là vous abusez Madame, vous essayez de me dire quoi ? Que j’étais en retard parce que je me faisais tripoter c’est bien ça !?

Responsable : Ah non moi je n’ai rien dis de tel, c’est toi qui viens de le dire ! Remarque c’est peut-être un aveux non ?

- Mais vous êtes complètement malade !

Responsable : Je te conseille de changer de ton !

- … Bon sinon vous m’avez pas convoqué pour me parler de mes suçon, non ?

Responsable : Non, c’est vrai ce n’est pas pour ça que je t’ai appelé. Je suis venue te parler de ton contrat.

- … Oui mon contrat ?

Responsable : Je pense qu’il est temps que on en reste là, tu étais en CDD je te rappel et on a à chaque fois renouvelé le contact.

- En même temps je me pavane pas dans le magasin, je remplis beaucoup de tâche !

Responsable : Le ton s’il te plaît ! C’est vrai mais comme tu as pu le remarquer j’en est virée plusieurs, et sincèrement c’est contre ma volonté mais nous ne pouvons pas assumer autant de salaire en ce moment. J’espère que tu comprends ?

- …

Responsable : … Donc voilà, les éléments dont tu as besoin, tu auras ta paye à la fin du mois et bonne continuation Zëyhar. J’espère te revoir un jour, tu es quelqu’un de très sérieuse.

Mais quelle hypocrite celle-là, j’arrive pas à croire que je suis virée. Malgré la rancœur que j’ai en moi, je décide de me montrer polie car il ne faut pas oublier aussi qu’elle a eu la gentillesse de me prendre. J’esquisse donc un sourire avant de sortir de son bureau, je vais dans les vestiaires et récupère mes affaires.

Soléna entre quelques minutes après et me demande précipitamment :

Soléna : Alors qu’est-ce qu’elle voulait ?

- Souffle Je suis virée Soléna…

Soléna : … quoi !? Mais pourquoi !?

- Laisse tomber, de toute façon il fallait bien que je m’en aille un jour, non ?

Soléna : Oui mais je trouve ça injuste, elle aurait pu virer celles qui foutent rien comme…

- … Camille ? rire nerveux Je te rappel que cette michto elle sort avec son fils alors je pense pas qu’elle va la virer.

Soléna : C’est injuste, et je me retrouve encore seule.

- Il y a peut-être une bonne chose qui m’attend derrière, moi aussi je suis déçue de te quitter Soléna, dis-je avant de la prendre dans mes bras.

Soléna : Bah attend je vais te déposer au pire.

- Si tu veux, merci.

Elle prend ses affaires puis avant de partir je salue tout le monde, je suis déçue de partir mais en même temps ça m’enlève un grand poids. L’ambiance est soporifique, personne ne s’entend, j’ai même l’impression qu’il y a une petite rivalité… bref ce n’étais pas de bonne condition de travaille.

Pendant le trajet on parle avec Soléna, je sens qu’elle est un peu triste de me voir partir. Moi aussi je suis triste de la quitter, elle a était un grand soutient durant mes heures de travail. Elle se gare devant l’entrée de la maison avant de me dire :

Soléna : On se reverra ?

- J’espère, dis-je avec un léger sourire.

Soléna : Bon bah… à bientôt j’espère, dit-elle en me faisant la bise.

- Oui à bientôt.

Je descend ensuite de la voiture et lui fait un coucou jusqu’à ce que sa voiture s’évapore dans l’obscurité.

J’entre à la maison, Zaïr n’est pas là. Je décide d’aller préparer le dîner et d’attendre que ce dernier arrive pour le manger.

Honnêtement j’espère ne plus revivre une après-midi pareil, entre Binta qui m’a trahis en balançant tout à Azhar et la responsable qui m’a viré je ne sais pas comment réagir. Ce qui est sûre c’est que je viens de vivre une très mauvaise après-midi.

✉️ Honey 💍💞🙊

💬 Je vais rentrer tard ce soir

💬 Dîne sans moi si tu te sens pas de m’attendre.

Oh non, je suis impatiente qu’il rentre pour lui raconter tout et pour qu’il me conseille et me réconforte…

Je vais l’attendre tant pis, et au pire on pourra réchauffer le dîner au microonde, c’est rien.

ZAÏR

- Il faut recommencer, ce n’est pas du tout correcte !

John : Je comprend monsieur, mais comme vous étiez pas là… on a pas voulu retarder le processus de…

- … je sais ce que vous allez me dire, et je comprend mais si nous laissons cette imperfection elle causera des dégâts un jour ou l’autre. Il faut empêcher ça John, donc demain avec les maçons vous détruirez ce coin là, dis-je en l’entourant sur le plan, et vous recommencerez.

John : Bien monsieur.

- Bon il y a autre chose que je dois voir ou c’est tout ?

John : C’est bon monsieur, je vous ai tout montré.

- Excellent John, dis-je en rassemblant mes affaires. Bon bah partons alors, ne vous inquiétez pas je serai a l’heure demain. Soyez en sûr !

John : Je l’espère monsieur, on aime pas travailler quand on vous à pas à nos côtés.

- Je comprend.

Nous partons ensuite chacun de notre côté, je suis impatiente de retrouver Zëyhar. Bouffonne comme elle est, elle a dû mangé et aller se coucher sans m’attendre, mais ce n’est pas grave.

Lorsque j’arrive à la maison je suis surprise de voir que toutes les lumières sont allumés, elle m’a donc attendu.

Zaïr : Zëyhar je suis rentrée ! dis-je avant de m’avancer au salon.

J’aperçois cette dernière complètement endormir devant la télé allumé sur le canapé. Ça me fait rire dans un premier temps, mais je trouve ça mignon elle m’a attendu a en avoir sommeil.

Je la porte délicatement sur mes bras puis la fait monter en haut et de la déposer sur le lit. Je descend ensuite et décide de manger ce qu’elle nous a préparé, du bon yassa au poulet 😋 super.

Après m’être régalé je vais à la douche, puis va rejoindre ma belle sur le lit.

- Zëyhar ?

Zëyhar : 💤💤

Bon bah apparemment elle dort vraiment, pas grave. Je la prend dans mes bras et la sert fort contre moi avant de me laisser emporter par Morphée.

[…]

Je sens Zëyhar bouger durant la nuit, ce qui me réveil automatiquement. Mais qu’est-ce qu’elle fait ?

Je lève ma tête légèrement et la voit, elle essaye de descendre du lit.

Zëyhar : Oups je t’ai réveillé ?

- Il est quel heure ? dis-je en regardant sur mon téléphone, mais wesh Zëyhar il est 3h qu’est-ce que tu fous ?

Zëyhar : J’ai pas dîné hier, la faim m’a réveillé.

Je souffle avant de reposer ma tête sur mon oreiller. Elle sort du lit et j’entends ses pas s’éloigner de plus en plus. Zëyhar arrive quelque minute plus tard, avec un pot de glace. Elle n’a donc pas fini de manger cette grosse ? rire. Elle s’installe sur le lit avant d’entamer son dessert.

- Oh pire tu pouvais manger ça en bas.

Zëyhar : J’aime pas rester seul.

- Ah ouais, toujours besoin de ma compagnie c’est chaud.

Zëyhar : …

Je l’observe pendant qu’elle mange sa glace, je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. Pour commencer elle n’est pas très bavarde, et je lis une sorte de déception dans son visage. C’est obligé il se passe quelque chose.

- Zëyhar ?

Zëyhar : Oui ? fit-elle entre deux bouchées.

- Qu’est-ce qui ce passe ? Je sens qu’il y a un truc qui va pas, avoue j’ai raison ?

Zëyhar : J’ai été virée au travail.

- Quoi !? Mais pourquoi wesh !?

Zëyhar : Fin du contrat tout simplement.

- Ah bah ils t’ont pas viré alors, c’est juste qu’il y a pas eu de renouvellement du contrat.

Zëyhar : Vu comment je vois les choses, pour moi elle m’a jeté à la porte.

- … Tu sais c’est pas grave, on s’en sort très bien avec mon salaire. T’inquiète.

Zëyhar : Oui mais tu sais très bien que je veux travailler.

- Mais pourquoi ? Je te laisse la chance de rester à la maison et de rien faire à par aller en cours et toi tu cherches la complication.

Zëyhar : souffle Je ne veux pas dépendre de tes moyens Zaïr, je te l’ai déjà dis.

- Pourquoi !? À croire que j’ai de l’argent sale !?

Zëyhar : J’ai jamais dis ça, mais juste je trouve pas ça normal que tu dois tout me payer.

- Et moi je trouve pas ça normal que tu ne veuilles pas accepter le fric que je te tend ! On est marié Zëyhar donc pas de gêne entre nous, ce qui est à moi et aussi à toi !

Zëyhar : Tu veux goûter la glace ? dit-elle en me tendant une cuillère.

- T’es sérieuse là !?

Zëyhar : Bon sérieux Zaïr il est 3h et j’ai pas envie de me prendre la tête souffle. Tu l’as veux ou pas cette bouchée de glace ?

J’ouvre la bouche et en prend une bouchée. Mais je veux quand même poursuivre la discussion.

- Bref tu as compris sinon, tout ce qui est à moi et à toi !?

Zëyhar : souffle Si tu veux, mais je ne veux pas que tu dépenses des tonnes pour moi. J’aurais l’impression de profiter.

- Tu profites pas vu que t’es ma femme, et d’ailleurs tu n’as plus le droit de refuser quand je te donnes de l’argent voilà !

Zëyhar : …

- T’as pas besoin de ce travail de merde, moi je peux te mettre bien.

Zëyhar : … En plus tu sais pas ce qu’elle m’a dit la responsable, je suis arrivée en retard à cause d’une embrouille avec Azhar et Binta. Quand elle m’a convoqué dans le bureau elle pensait que j’étais en retard à cause d’autre chose… genre parce qu’elle a vu les suçons et tout.

- Rire Elle est tarée, et tu lui as répondu quoi ?

Zëyhar : souffle J’ai dis que c’était pas pour ça mais elle a pas l’air de me croire.

- Pas grave tu t’en fous, et pourquoi tu t’es embrouillée avec Azhar et Binta en faite ?

Zëyhar : tchip Binta a tout répété à Azhar qui elle s’est énervé contre nous du coup elle nous parle plus. Puis moi j’ai dis à Binta que ce qu’elle a fait c’était pas bien du coup next, je ne veux pas entendre parler d’elle pour l’instant.

- Souffle Cette Binta décidément elle fout toujours la merde là où elle passe.

Zëyhar : Elle m’a clairement saoulé, et puis je comprend la réaction d’Azhar, c’est dur à accepter.

- Ouais mais bon, elle aussi elle abuse, genre elle vous parle plus parce que vous dites la vérité ?

Zëyhar : C’est dur à accepter, moi je l’a comprend et d’ailleurs demain j’irai lui parler.

- Souffle Je comprend pas pourquoi tu te casses la tête avec ses meuf là, au pire reste avec Djénéba je la trouve plus cool et plus poser que tes autres potes là !

Zëyhar : Oui, je l’aime beaucoup moi aussi, mais c’est pas une raison pour lâcher les autres.

- Ouais j’avoue, mais je dis ça pour toi, avec les filles c’est les montagnes russes.

Zëyhar : Je vais parler avec Azhar demain, il ne faut pas qu’elle pense que je juge son mec. C’est son choix et il faut que je le respecte.

- C’est vrai qu’elle a beaucoup respecté le tient quand on sortait ensemble, dis-je avec ironie.

Zëyhar : rire Mais arrête avec ça, en plus Azhar regrette vraiment hein !

- Ouais mais bon, c’est pas la question. Bref tu veux pas qu’on dorme là ? Parce que après si tu rates les cours tu vas encore te plaindre et dire que c’est de ma faute.

Zëyhar : Non même pas rire, dit-elle en posant son pot de glace sur la table de chevet.

J’éteins ensuite la lumière puis entoure cette dernière de mes gros bras, et elle pose sa tête contre mon torse.

ZËYHAR

Djéné : Qu’est-ce qui c’est passé hier avec les filles ?

- Rien, on avait juste une histoire à régler.

Djéné : Tu ne peux pas m’en dire plus ?

- Non désolé, ça concerne Azhar.

Djéné : Ah je vois, t’inquiète c’est pas grave. Mais elle avait l’air vénère hein.

- Oui de malade, et je la comprend. D’ailleurs il faut que je la trouve pour avoir une discussion avec elle. Tu viens on va faire un petit tour pour voir si on la trouve pas avec Binta ?

Djéné : Si tu veux.

On commence à marcher et fait l’ensemble de la fac en espérant les trouver, mais on n’aperçoit uniquement Binta avec les filles de sa classe. Je m’approche donc d’elles et les saluts toutes avant de porter mon regard sur Binta.

- Tu sais où elle est Azhar ?

Binta : Elle est pas venue aujourd’hui.

- Ah oui ?

Binta : Elle répond pas au message en plus.

- Elle doit être vraiment énervée.

Binta : Oui… et toi tu l’es toujours ?

- Oui.

Binta : Je suis désolée Zëyhar mais je pouvais pas garder ça pour moi.

- J’ai compris Binta, mais tu m’as quand même trahis. La prochaine fois je réfléchirai à 2 fois avant de te dire quelque chose.

Binta : …

Djéné : Bon il faut aller en cours là.

- Ouais allons-y.

Je laisse donc Binta et va dans l’amphithéâtre avec Djéné, on s’installe, le cours commence mais je ne suis pas concentrée. Trop de chose me perturbe, et je pense à Azhar

Djéné : Va la voir au pire.

- Qui ?

Djéné : Bah Azhar, va chez elle et montre lui que tu es là pour elle.

- Je pense pas qu’elle veut me voir.

Djéné : Essaye on sait jamais, je suis sûre qu’elle a besoin de vous en ce moment. Si elle est pas venue c’est que vraiment elle doit être triste.

- …

Djéné : C’est la tristesse qui nous empêche de sortir, pas la colère.

- Oui tu as raisons Djéné, pourquoi tu fais pas une licence de psychologie rire ?

Djéné : C’est bon ça commence à me lancer des fleures rire.

- Rire J’irai la voir après les cours.

Djéné : Mais tu ne taff pas après ?

- Non, mon contrat c’est fini hier.

Djéné : Ah oui ?

- Oui, j’étais déçu un peu mais tranquille il y avait une sale ambiance.

Djéné : Ah bah c’est un mal pour un bien alors, et ton mari en pense quoi ?

- Il est content.

Djéné : rire C’est ça les hommes

- Le tient aussi était comme ça ?

Djéné : Oui, alors qu’on était pas encore marié…

- Tu le seras un jour insh’Allah.

Djéné : J’ai laisser tomber Zëyhar, moi je respecte la volonté de mes parents et s’ils ne veulent pas bah c’est sûrement qu’il y a une bonne raison.

- … Écoute je le connais pas ton gars mais tu as l’air folle amoureuse de lui, et j’espère insh’Allah que tes parents changeront d’avis et que vous vous marierez parce que tu le mérites Djéné.

Djéné : … C’est pas que mes parents, moi je ne veux plus.

- Pourquoi ?

Djéné : Parce que… c’est un menteur. Écoute je veux pas trop en parler, désolée.

- Tranquille c’est pas grave, mais t’inquiète ça va aller insh’Allah. Je te l’ai dis tu mérites quelqu’un de bien.

Djéné : Merci rire c’est gentil.

- Mais de rien ma belle, c’est rien.

Lorsque les cours fut enfin terminé je ne perd pas une minute et va chez Azhar. Comme d’habitude devant son bat il n’y a que des teneurs de murs, je ne fais pas attention et avance vite en baissant la tête. Lorsque j’arrive devant la porte de chez elle je souffle un bon coup avant de sonner.

J’ai dû attendre quelques secondes qui m’ont paru très longues avant que la porte s’ouvre. Lorsque nos regards ce sont croisé, j’ai su qu’elle avait pleuré. Ça me fait vraiment de la peine de la voir comme ça, ses cheveux sont en pétard, elle est encore en pyjama, je sens que ça a été la journée grosse déprime.

Azhar : Zëyhar… ? Tu fais quoi ici ? dit-elle d’une voix toute tremblante.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive Azhar ? Je sais que tu as pleuré, ça s’entend dans ta voix.

Azhar : …

- Tu peux tout me dire Azhar, je vais pas te juger.

À ces mots cette dernière se colle contre le mur et se laisse glisser au sol tout en pleurant. J’entre et ferme la porte derrière moi avant de me mettre à sa hauteur et de la prendre dans mes bras. Elle pleure, pleure et pleure, je ne sais pas quoi faire à ce moment là.

- Azhar… s’il te plaît arrête…

Azhar : pleure.

- Je suis désolée si ce qu’on t’a dit avec Binta ça t’a blessé. C’était pas notre bute, et d’ailleurs si ça ne tenait qu’à moi tu ne l’aurais peut-être jamais su…

Azhar : pleure.

- Je te jure si j’avais su… je ne l’aurai jamais dis à Binta… j’aurai préféré te le dire une fois que j’aurai eu plus d’information, pour ne pas te faire du mal.

Azhar : souffle Je suis aller le voir, et je lui ai demandé… il s’est directe énervé, puis il m’a insulté, il m’a demandé qui m’avait dit ça j’ai pas répondu…

- Et après ?

Azhar : Je lui est demandé de répondre mais il a pas voulu, il s’est montré très froid et très violent dans ses paroles mais un moment j’ai cru qu’il allait me frapper. Du coup je suis parti en pleine conversation par peur.

- …

Azhar : Je te jure j’ai trop peur Zëyhar, il m’harcèle en message, il m’a même appelé plus de 12 fois mais j’ai pas répondu. Il me menace en message regarde, dit-elle en sortant son téléphone de sa poche avant de me montrer leur conversation.

✉️ Yassrine ❤️🙇🏽‍♀️

- Pourquoi tu l’as appelé comme ça mdrr ?

Azhar : Bah pour pas que mes frères ils me crament wesh.

- Ah oui c’est vrai

Azhar : Bref regarde s’il te plaît.

- Mais c’est à partir d’où ?

Azhar : C’est tous ses messages là, nos conversations d’avant je les ai supprimé par peur que mes frères tombent dessus.

- Ah oui tu fais vraiment attention toi.

✉️ Yassrine ❤️🙇🏽‍♀️

💬 pk t parti ?

💬 azhar rép vite je vais pa blaguer longtemps

21h01

💬 vdm azhar jvais tbaiser ta reuss la pute si tu rép pa

💬 SALE PUTE TA CRU CHUI TON PD LÀ ??

💬GENRE TU ME LAISSES SUR MESSAGERIE QD JAPPEL ??!!!!

💬 FAIT LA OUF MAIS VIE DE OIM TU VA R ASSUMER SLP

 23h35

💬 W’Allah si jte croise jvais tbaiser t morts prie juste pr kon se croisent pa

2h27

💬 JAI JURER SORT MM PA DE CHEZ TOI PETITE PUTE !!

💬 PRQ VIE DE OIM SI JTE CROISE JTE TUE DE MES PROPRES MAINS !!!

- Mais c’est un taré !

Azhar : Mais c’est mort Zëyhar moi je sors pas.

- Mais attend Azhar, tu peux pas rester avec un fou comme lui !? T’es au courant qu’il t’envoie je sais pas combien de message où il t’insulte et te menace là !?

Azhar : Je sais Zëyhar…

- Faut vraiment que tu le vires de ta vie, moi si Zaïr me parle comme ça euh… au revoir je veux pas d’un fou furieux dans ma vie.

Azhar : Mais tu veux que je fasses quoi ? Je l’aime Zëyhar et…

- … mais tu te vois finir avec lui ?

Azhar : Bah…

- … c’est un nerveux le mec à n’importe qu’elle opportunité il peut t’en foutre une !

Azhar : … Je sais ça, mais même si je veux le quitter il ne me laissera pas.

- Souffle Binta avait peut-être raison, c’est vraiment un fou. Quitte le Azhar tu peux pas rester avec un mec qui te menace juste parce que t’ignore ses messages.

Azhar : Faut que j’y réfléchisse sérieusement, en tout cas je suis désolée pour hier Zëyhar.

- T’inquiète je t’en veux pas, c’est compréhensible.

Azhar : sourire J’ai vraiment de la chance de t’avoir, dit-elle avant de me prendre dans ses bras.

- T’inquiète Azhar, aujourd’hui je suis là pour toi, comme tu as étais là pour moi quand j’étais mal à cause de Zaïr .

Azhar : …

Elle se détache ensuite de moi, je la trouve plus calme.

- Bon il faut que j’y aille Azhar.

Azhar : Oui vas-y.

J’ouvre la porte d’entrée et m’apprête à sortir lorsque cette dernière me dit :

Azhar : Dit moi s’il est en bas avec ses potes s’il te plaît.

- Oui si tu veux, mais qu’est-ce que ça change ?

Azhar : … Rien mais… je veux quand même savoir.

- D’accord comme tu veux, dis-je avant de m’en aller.

Lorsque je descend du bâtiment j’aperçois Youssef devant avec d’autres gars. Je baisse la tête et passe vite, mais je sens des regards sur moi.

? : Et toi là ! Viens !

Je ne sais pas si on s’adresse à moi mais ce qui est sûre c’est que je décide de ne pas y prêter attention et j’accélère le pas. Quelques secondes plus tard je sens quelqu’un m’attraper violemment par le bras, je tourne la tête et aperçoit Youssef. Il est hors de lui, et a même une veine qui ressort.

Youssef : C’est toi la pote d’Azhar !?

- Lâche moi, dis-je en me débattant !

Youssef : C’EST TOI OU PAS P’TAIN !?

- Pourquoi tu cris !?

Youssef : FAIT PAS LA OUF JE VAIS T’BAISER SALOPE !

- Salope rire nerveux, moi salope ? Et tu les appelles comment les mecs qui menace leurs meufs juste parce qu’elles répondent pas à deux trois appels !?

Youssef : Donc c’est bien toi la pote d’Azhar ! Et tu lui as dis quoi sur moi !?

- Rien du tout, lâche moi !

Youssef : ET JE VAIS T’ENCULER RÉPOND !

- J’ai répondu, et j’ai dis « rien ». Donc maintenant si t’es sourd c’est pas mon problème ! Lâche moi merde !

Youssef : PARLE MIEUX PETITE PUTE, W’ALLAH QUE JE SUIS SÛRE QUE C’EST TOI QUI LUI A DIT DE LA MERDE SUR MOI ! T’AS PAS DE VIE OU QUOI !?

- DÉJÀ ÉVITE DE M’INSULTER JE SUIS PAS TA POTE NON PLUS, ET NON C’EST PAS MOI QUI LUI EST DIT TOUT ÇA À AHZAR. Cris-je à mon tour MAIS JE TE CACHE PAS QUE J’AURAIS BIEN AIMÉ MAIS ON M’A DEVANCÉ ! réplique-je pour le provoquer

Youssef : ATTEND MAIS TU CRIS SÛRE QUI LÀ !? dit-il avant de me foutre une grosse baffe.

Je ne perd pas une minute à lui rendre son coup, à ce moment là je sens qu’il est prêt à m’égorger sur place. Il ricane nerveusement avant de me pousser violemment, je tombe au sol. Voilà Zëyhar ça t’apprendra à faire la maligne avec quelqu’un qui a 6 fois ton gabarit. Il s’approche de moi et me fout de violant coup de pied au niveau du ventre, j’hurle de souffrance, il ne m’épargne pas du tout !

Je sens une grosse foule s’approcher, et quelqu’un venir s’interposer entre nous. Je reconnais la voix de Nazim à ce moment là.

Nazim : MAIS D’OÙ TU LA TOUCHES !? BATARD !

Youssef : QU’EST-CE T’AS C’EST TA PUTE !?

Nazim : FERME TA GUEULE ET LÂCHE LÀ !

Youssef : rire nerveux BAISE TES MORTS TOI !

Nazim saute sur ce dernier avant de lui mettre une énorme patate, une bagarre s’engendre donc entre eux mais heureusement que les gens autour on le bon réflexe de les séparer.

Nazim : Y’a que les putes qui frappe sur les meufs !

Youssef : RÉPÉTE POUR VOIR !?

Nazim : rire nerveux Mais t’as quoi à jouer le nerveux du coin là !? Mec ta pas de couille, dit-il avant de me relever.

Youssef : T’as de la chance qu’on me retient toi w’Allah !

Nazim : rire nerveux Aller nique ta daronne toi, vient Zëyhar on bouge.

Youssef : On se reverra Zëyhar, w’Allah c’est pas fini.

Je ne répond pas et suit Nazim, heureusement qu’il était là sinon l’autre abrutit m’aurais sûrement tué. Arriver dans sa voiture Nazim laisse sortir la rage qui est en lui.

Nazim : MAIS BORDEL POURQUOI CE PETIT PD IL T’A FRAPPÉ !?

- Cris pas Nazim s’il te plaît, je suis déjà assez mal comme ça.

Nazim : souffle Raconte !

- J’ai rien à dire, c’est lui qui m’a attaqué… dis-je toute tremblante.

Nazim : Mais pourquoi ?

- Il sort avec une de mes potes, et elle veut plus le voir. Maintenant il pense que c’est ma faute mais je te jure que non et…

Nazim : … t’es entrain de me dire que ce chien il a osé te toucher pour une meuf !?

- Il est complètement taré… merci Nazim, j’ai vraiment cru qu’il allait me tuer.

Nazim : Il a même pas honte ce mec, attend que Zaïr l’apprenne !

- Quoi !? Non lui dit pas s’il te plaît, il va s’énerver et il y aura encore plus de problème !

Nazim : Mais c’est mort Zëyhar je peux pas garder ça pour moi, je dois lui dire.

- S’il te plaît Nazim… si tu lui dis ça sera la merde et…

Nazim : … et oui il va aller défoncer Youssef mais au moins ce petit chien il va voir que t’as un mari qui te défend et crois moi il va pas recommencer !

- Non Nazim, je te jure je veux pas… s’il te plaît Nazim, soit gentil.

Nazim : Je peux pas faire ça à Zaïr, s’il l’apprend Zëyhar il va se vénère contre moi et je le comprendrai !

- Mais t’inquiète il ne le saura pas !

Nazim : Mais tu blagues toi, t’as vu combien de gars ils étaient !? Tu crois quoi !? Sa parle de ouf hein.

- …

Il se gare ensuite devant la maison.

Nazim : Je te laisse au moins la chance de lui dire avant moi, mais je te le dis Zëyhar je compte lui en parler.

- Je ne lui dirai rien Nazim, je veux surtout pas de problème ! Et je compte sur toi pour ne rien dire non plus. Merci Nazim pour aujourd’hui j’oublierai pas, dis-je en descendant de la voiture.

Honnêtement j’espère qu’il va se la boucler, si Zaïr l’apprend il voudra automatiquement rendre des comptes à Youssef et tout ça va retomber sur notre amitié à Azhar et moi.

Je rentre à la maison, je suis toujours aussi secouée par ce qui vient de ce passer. Zaïr n’est pas là et heureusement.

Je réalise toujours pas que ce fou m’ai frappé, et d’ailleurs suite à ma chute j’ai une immense douleur au dos.

Sonnerie 🔊

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