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CHAPITRE .03

03

Je réalise toujours pas que ce fou m’ai frappé, et d’ailleurs suite à ma chute j’ai une immense douleur au dos.

Sonnerie 🔊

📞 Azhar 👸🏽🇹🇳

- Allô !?

Azhar : Oui allô Zëyhar !? Qu’est-ce qui c’est passé !? J’ai entendu des cris puis j’ai regardé depuis ma fenêtre et il y avait une grande foule. Quelqu’un s’est battut !?

- Non… personne ne s’est battu !

Azhar : Ah bon… bah qu’est-ce qui c’est passé ? Tu étais là où tu étais déjà parti ?

- J’étais encore là !

Azhar : Bah parle qu’est-ce qui c’est passé ? Et c’est quoi cette voix toute tremblante ? J’ai l’impression que tu me reproches quelque chose…

- Youssef… il m’a attrapé et il m’a frappé !

Azhar : QUOI !?

- Non il m’a tabassé plutôt, heureusement que Nazim était là !

Azhar : Mais pourquoi… enfin… je… euh qu’est-ce qui c’est passé ?

- Il a dit que c’est moi qui avait dit toutes les merdes sur toi… bref il m’a insulté de pute, de salope avant de me gifler puis de me mettre à terre et de me rouer de coup de pied !

Azhar : C’est pas possible putain…

- Ton mec c’est un fou furieux Azhar, j’ai mon dos qui est mort, et j’ai un big bleu au ventre ! Je veux plus jamais entendre parler de ce mec… il est… QU’IL AILLE CE FAIRE SOIGNER MERDE !

Azhar : Je suis désolée Zëyhar, w’Allah je pensais pas qu’il serai allé aussi loin… je vais aller lui en parler et…

- T’es malade ou tu le fais exprès !? Ne l’approche pas, ce mec c’est vraiment un taré, si moi il m’a tapé sans gêne alors toi je donne pas cher de ta peau ! En plus il rigole pas avec ses coups !

Azhar : … Et tu comptes faire quoi là !?

- Je vais prier le Tout-Puissant, je ne veux plus jamais le recroiser dans mon chemin sinon il va m’égorger c’est sûr !

Azhar : Oui mais tu comptes… prévenir Zaïr ?

- Non, ça va faire des problèmes après et j’ai pas envie.

Azhar : Oui exactement, donc il faut rien dire Zëyhar s’il te plaît, je vais réfléchir à ma situation avec Youssef et je te tiendrai au courant.

- Comment ça y réfléchir !? Mais Azhar ce mec est dangereux !

Azhar : Je sais… mais… c’est dur de passer à autre chose. Il faut que j’ai une discussion avec lui.

- Bah avant ça dit moi où est-ce que tu veux qu’on t’enterre !

Azhar : pff Il ne me fera pas de mal, t’inquiète.

- Vu comment il t’a menacé en message et comment il s’est jeté sur moi j’ai dû mal à y croire !

Azhar : …

- En tout cas j’ai eu la peur de ma vie, j’ai bien cru qu’il allait me frapper à mort !

Azhar : pleure… Je suis désolée Zëyhar… je… je vais… aller le voir… il faut… que… pleure…

- Pleure pas Azhar s’il te plaît…

Azhar : Mais c’est horrible… pleure…ce qu’il t’a fait là… pleure…

- Oui mais arrête s’il te plaît, je suis à deux doigts de pleurer moi aussi.

Azhar : pleure… Je peux pas le laisser s’en tirer comme ça… il faut qui me donne une… pleure… une explication… plus les jours passent… et plus il me fait peur… pleure…

- …

Azhar : souffle Il a fait tout ce que je déteste chez un homme.

- Quitte le alors…

Azhar : …

- … C’est un malade ce mec, j’en est encore des frissons… et j’en tremble tellement d’ailleurs… je…

Je fus interrompu par le bruit de la porte d’entrée, oh mon Dieu ça doit sûrement être Zaïr. Je frotte rapidement mes yeux rouge, prend un grand souffle pour paraître normal.

- Je vais te laisser Azhar… il y a Zaïr.

Azhar : Ne lui dis rien s’il te plaît Zëyhar… tu… tu connais ton mari mieux que moi, il y aura que des histoires après.

- … Au revoir Azhar, dis-je avant de raccrocher.

Zaïr : Salut, dit-il en entrant de le salon.

Il s’approche de moi et me dépose un bisou sur le front.

Zaïr : Ça va chérie ?

- Oui et toi ?

Zaïr : Euh… oui mais t’es sûre que ça va ?

- …

Zaïr : T’as les yeux tout rouges et je sais pas mais ta voix est bizarre.

- J’ai attrapé un petit rhume, rien de grave, dis-je en esquissant un sourire.

Zaïr : Hum… t’es sûre là ?

- Oui très… t’inquiète pas…

Zaïr : D’accord, bah va prendre des médocs non ? J’ai pas envie d’avoir ton rhume moi… rire.

- C’est déjà fait t’inquiète pas.

Il me regarde d’un œil douteux, oh non ça ne sent pas bon pour moi. J’essaye de lui sourire pour montrer que tout va bien, mais je sens qu’il doute énormément.

Zaïr : … Bon on va manger, dit-il d’un ton déterminé. J’ai faim Zëyhar.

- Oui… mais… j’ai… je…

Zaïr : Qu’est-ce qu’il y a ? Tu nous a préparé quoi pour ce soir ?

- … Rien j’ai pas… cuisiné ce soir… dis-je en baissant la tête.

Zaïr : Mais pourquoi wesh ?

- …

Zaïr : souffle C’est à cause de ton rhume c’est ça ?

- … Oui… voilà.

Zaïr : Fallait me le dire avant, j’allais prendre un truc en route Zëyhar !

- …

Zaïr : Bon je commande ou on va au restau ?

- Je ne veux pas sortir.

Il prend son téléphone et passe un coup de file, je ne sais pas ce qui compte nous commander et je m’en moque. Je suis tellement stressée j’ai peur que Zaïr découvre que quelque chose ne va pas, il me connaît tellement…

Zaïr : C’est bon j’ai commander indien, vu que tu en as marre des pizzas et que tu veux qu’on teste les autres cultures, dit-il accompagné d’un sourire.

- Merci.

Zaïr : Cache ta joie hein.

- …

Zaïr : souffle.

 Il me rejoint sur le canapé et me regarde un instant avant de me demander :

Zaïr : Mais wesh Zëyhar pourquoi tu trembles ? dit-il en saisissant ma main.

- … Euh… j’ai froid…

Zaïr : T’as froid ? Mais il fait très bon là, je pense que tu as une grippe !

- …

Zaïr : Viens dans mes bras, dit-il en me les tendants.

Je me faufile entre ses bras, il me serre fort contre lui mais le problème c’est que j’ai mal au dos ohlala…

- Zaïr colle toi moins à moi s’il te plaît… aïe.

Zaïr : Pourquoi qu’est-ce qu’il y a ?

- J’ai une immense courbature au dos…

Zaïr : Ah oui !? Mais comment tu l’as eu ?

- Mauvais mouvement sûrement, en tout cas j’ai très mal.

Zaïr : Ah, prend rendez-vous chez le kiné, il t’enlèvera cette douleur insh’Allah

- Je vais y penser

Zaïr : Sinon ça c’est arrangé avec tes potes là ?

- Euh… non pas vraiment, enfin avec Azhar oui mais j’ai pas eu le temps de parler avec Binta.

Zaïr : J’espère qu’elle a compris que son mec était un malade.

- Oui elle en a pris conscience je pense, mais maintenant faut attendre de voir si elle va agir.

Zaïr : Prend tes distances quand même avec elle, je veux pas que tu te mêles trop de ses histoires de couple. Ça risque de retomber sur toi.

C’est déjà le cas…

- Oui t’inquiète pas, je ne pensais pas à une autre option.

Zaïr : Demain après les cours, ça te dit qu’on va voir mama, Karim et tout le reste ?

- Oh ouiii ! Ils me manquent trop.

Zaïr : rire Je viendrai te prendre à la fac puis on ira les voir.

- Oh j’ai hâte, il faudra qu’on passe chez Ibrahim aussi.

Zaïr : Un autre jour lui mdrr.

- D’accord.

On continu de discuter un moment, jusqu’à ce que la porte sonne. Zaïr y va et moi je prépare la table pendant ce temps là.

Zaïr : Ce soir c’est samousa, tandoorie, rouleaux et tout ce qui suit mdrrr.

- Oui trop bien, dis-je en tapant des mains.

À peine on commence à manger que je tend déjà un samousa à Zaïr pour qu’il le goûte, et lui fais de même avec son rouleaux.

- C’est bon ohlala

Zaïr : Oui j’avoue c’est pas mal rire.

- Je suis désolée pour la cuisine Zaïr.

Zaïr : C’est rien wesh t’inquiète.

- Tu avais l’air saoulé…

Zaïr : Parce que j’avais faim, mais tranquille.

- …

Zaïr : Hey… tu t’occupes très bien de moi, dit-il en posant sa main sur la mienne. C’est pas parce qu’aujourd’hui t’as zappé mon ventre que je vais te faire la guerre rire.

- Oui… sourire.

Zaïr : Franchement change pas Zëyhar, je suis très fière d’être à tes côtés, chaque jour je me dis que j’ai fais le bon choix.

- Moi aussi Zaïr, je remercierai jamais assez le Tout-Puissant de t’avoir fait entrer dans ma vie.

Zaïr : Moi c’est pareil, dit-il avant de me tendre sa fourchette de riz.

J’en mange une bouchée il me souri ensuite avant de continuer à manger tout en le regardant… qu’est-ce qu’il est beau. Et dire que je me sentais vraiment mal, il n’y a que lui pour me remonter le morale sans savoir que j’en est besoin en plus. Je me sens vraiment en sécurité à ses côté.

Après avoir fini de dîner on débarrasse la table, j’enfile les gants avant d’entamer la vaisselle mais Zaïr me stoppe.

Zaïr : Tu fais quoi ?

- Bah la vaisselle.

Zaïr : T’as l’air fatigué Zëyhar, va te préparer pour aller au lit, moi je vais la faire t’inquiète.

- Toi ? dis-je en écarquillant les yeux

Il s’approche de moi et me retire les gants avant de commencer. Je le regarde, mais qu’est-ce qu’il est mignon c’est pas vrai.

Zaïr : Tu vas rester combien de temps à me regarder mdrr ?

- …

Zaïr : rire.

Je monte à l’étage et va faire mon rituel du soir avant d’aller au lit, j’ai tellement mal. Cette nuit va être très douloureuse.

Zaïr monte à l’étage et après avoir fait son rituel du soir il me rejoint au lit, il m’entoure de ses gros bras qui pose sur mon ventre, je pousse automatiquement un énorme cris.

Suite à cela Zaïr allume la lumière précipitamment.

Zaïr : Qu’est-ce qui ce passe Zëyhar !? dit-il surpris.

- Rien Zaïr.

Zaïr : Je me suis à peine appuyé contre ton dos, t’es sûre que ça va ?

- Oui, Zaïr ça va.

Zaïr : Dors sur le ventre au pire.

- … Non j’aime pas.

Zaïr : Mais tu n’as pas le choix là, j’ai à peine touché le dos et t’as crié comme une malade. Dors sur le ventre je te dis !

- Non Zaïr… je… non.

Zaïr : Bon tu veux que je te masse un peu le dos ?

- Non surtout pas merci, dis-je en me mettant dos à lui.

Zaïr : Mais si ça va te faire du bien t’inquiète.

- Non Zaïr.

Zaïr : Bon si tu veux, dit-il en éteignant la lumière. T’inquiète je vais faire attention, dit-il en m’entourant de ses bras avant de reposer ses mains contre mon ventre. Je pousse à nouveau un cris, il rallume la lumière et déclare :

Zaïr : W’Allah c’est pas que le dos, c’est le ventre aussi !

- …

Zaïr : J’ai raison ou pas ?

- Non… dormons.

Zaïr : Laisse moi appuyer un peu sur ton ventre alors, si c’est pas ça tu vas rien sentir.

- Et puis quoi encore ? Je suis pas un buzzer. Dormons Zaïr, j’ai sommeil.

Zaïr : Soulève ta nuisette.

- …

Zaïr : Zëyhar soulève là !

- Pourquoi ? Tu me fais pas confiance !?

Zaïr : Commence même pas à vouloir vesqui, et soulève !

- Non Zaïr.

Zaïr : Soulève je te dis !

- Non !

Il tire ma nuisette de force, et la soulève jusqu’au niveau de la poitrine. Lorsqu’il voit l’immense trace dessus il écarquille les yeux avant de porter son regard sur moi.

Zaïr : Bordel mais c’est quoi ça Zëyhar !?

- …

Zaïr : Répond putain de merde !

- Rien… Zaïr, c’est rien de grave.

Zaïr : Tu te fous de ma gueule en plus !? On t’a frappé c’est ça !?

- Non… on m’a pas frappé. C’est juste que… je courrais et j’ai pas vu les…

Zaïr : … arrête tes mythos là, je te rappel qu’un jour je t’ai frappé et tu as sorti une disquette du genre ! Qu’est-ce qui c’est passé Zëyhar !?

- … Rien de grave ne t’inquiète pas.

Zaïr : La vie de ma mère Zëyhar tu vas commencer à me saouler, qu’est-ce qui t’es arrivée putain !? Pourquoi tu veux pas me dire !? Donne moi le nom de ce chien ou de cette chienne qui t’a fait ça !

- …

Zaïr : OH ZËYHAR JE TE PARLE !

- Je t’ai dis que c’était rien de grave donc contente toi de cette réponse !

Zaïr : ET COMMENCE MÊME PAS À HAUSSER LE TON AVEC MOI, T’ES UNE OUF TOI ! BALANCE LE NOM DE LA PERSONNE C’EST TOUT !

- MAIS T’ES CHIANT ZAÏR, JE T’AI DIS NON DONC LAISSE MOI !

Zaïr : ATTEND MAIS TU CRIES SUR QUI LÀ !?

Je ne répond pas et me lève, je prend mon oreiller avec moi.

Zaïr : TU VAS OÙ !?

- Dans la chambre d’ami, on ce reverra demain !

Zaïr : NIQUE TA RACE ZËYHAR REVIENT ICI !

Je sors de la chambre et va dans celle d’en face, je préfère passer ma nuit seule. Honnêtement je suis à bout de nerf et c’est d’ailleurs pour ça que les larmes ne tarde pas à couler. Je suis énervée à un point, pas contre Zaïr car c’est normal qui veut savoir mais contre moi… je n’aurais pas dû me mêler des histoires d’Azhar.

Cette nuit a été une soirée longue et douloureuse, et puis je n’ai pas mon Zaïr pour me rassurer, et m’enlacer de ses gros bras.

Le lendemain à mon réveil je traine un peu au lit, j’appréhende de croiser Zaïr, je sais qu’il ne lâchera pas le morceau et il va encore insister par rapport à mon ventre.

Je me lève finalement car je ne veux pas arriver en retard non plus, je vais à la douche et quand je ressors devinez qui je croise 😓…

Je décide de ne pas faire attention à lui et me dirige vers les escaliers. Mais ce dernier me retient par le bras.

Zaïr : Tu me dis plus bonjour maintenant ?

- … Ça dépend de ton morale, tu es toujours fâché ?

Zaïr : Tu m’as laissé en plan hier, et en pleine conversation. Donc à ton avis est-ce que je suis fâché !?

- Souffle Lâche moi s’il te plaît.

Il me regarde un instant, mais qu’est-ce qu’il peut être intimidant. Il me lâche, je descend en bas et va dans la cuisine, j’entend ses pas derrière moi.

Zaïr : Je te préviens Zëyhar je te lâcherai pas, tu vas me dire ce qui s’est passé ! dit-il en entrant dans la cuisine.

- Zaïr tu vas pas me prendre la tête le matin quand même ?

Zaïr : Tu savais que j’allais le faire vu que la veille tu m’as pas répondu !

- Oui bah c’est pas aujourd’hui que je vais le faire, laisse moi tranquille !

Zaïr : Parle mieux Zëyhar je suis pas ton pd !

- Et moi tu crois que je suis ta merde !? Je te parlerai mieux le jour où tu feras de même !

Zaïr : Continue a faire la folle tu vas pas assumer !

- C’est ça ouais !

Je sens son regard sur moi, mais fait comme ci de rien n’étais. Lorsque j’ai fini de préparer les tartines je me pose à table avec ma tasse de lait et commence à déjeuner.

Zaïr : Et mon petit-déj à moi, il est où !?

- Dans la cuisine !

Zaïr : Ah et genre aujourd’hui tu as décidé de pas le poser à table !?

- J’aurais pu aussi décider de ne pas te le faire alors soit content et laisse moi manger tranquillement !

Zaïr : ZËYHAR JE TE JURE JE ME RETIENS DE PAS T’EN FOUTRE UNE ALORS FERME LÀ !

- …

Zaïr : Ah donc c’est ça il faut que je te gueule dessus pour que tu te la ferme !?

- MOI AUSSI JE PEUX CRIER TU CROIS QUOI !?

Il fait les cents pas tout en serrant ses poings, je sens qu’il se contient au maximum. Moi je l’observe tout en buvant tranquillement mon petit chocolat.

Zaïr : DÉGAGE ZËYHAR PARCE QUE SINON LA VIE JE VAIS TE BUTER !

- JE SORS PAS, JE SUIS CHEZ MOI ICI ALORS SI TU AS DES ENVIES DE MEURTRE LA PORTE EST LÀ-BAS ! dis-je en la désignant du doigt.

Il s’approche de moi précipitamment et me fout une énorme gifle, je n’étais pas prête à en recevoir une et je le regard choquée juste après. Je pose ma main sur ma joue toute brulante tout en le regardant, je sens qu’il regrette son geste vu qu’il c’est vite éloigné de moi.

Il donne ensuite des coups dans le murs, dans le vent. Chaque objet dans son passage il le prend et le lance n’importe où. Mais je parlais de Youssef mais lui aussi est taré. Je me lève rapidement et prend mon sac avant de fuir loin de lui.

Il va retourner toute la maison, ok. Mais en tout cas c’est pas moi qui va réparer les dégâts, c’est un grand malade celui-là !

J’arrive donc devant la fac plus tôt que prévu.

Pendant les cours j’étais vraiment dans mes pensées, j’espère quand même que Zaïr c’est calmé mais j’ai plus envie de mettre les pieds dans la baraque. Je suis encore choquée, je ne l’avais jamais vu dans un état pareil depuis notre mariage.

Après les cours alors que je m’avance jusqu’à l’arrêt de bus une voiture klaxonne après moi, oh mon Dieu c’est Zaïr… j’hésite un peu mais avance finalement et le rejoint.

Zaïr : T’avais oublié qu’on devait aller chez mama ?

- … Ah oui c’est vrai.

Il démarre ensuite.

Zaïr : Zëyhar… je suis désolé pour ce matin… pour la gifle… scuse…

- …

Zaïr : Tu m’as grave vénère, la vie j’aurais pu faire pire mais je me suis retenu…

- Oui bah tu t’es pas assez retenu n’empêche !

Zaïr : Regarde comment tu parles aussi !?

- Mais toi tu crois que tu me parles correctement !?

Zaïr : C’est pas la même, moi je suis l’homme !

- Bonjour le macho, et c’est pour ça que tu peux me parler comme de la merde !?

Zaïr : Je te parles comme de la merde moi !? Tu te fous de moi j’espère !? Je te traite comme une princesse.

- Hier tu m’as très mal parlé et tu m’as traité comme de la merde !

Zaïr : Zëyhar t’as un bleu de malade au ventre wesh et je suis pas bête, je sais que c’est quelqu’un qui te l’a infligé alors dis moi qui c’est !

- …

Zaïr : Voilà pourquoi je te parle mal, je te laisse la possibilité de te confier et tu veux pas !

- Parce que c’est rien de grave Zaïr, t’as pas besoin de savoir.

Zaïr : J’ai pas besoin de savoir ? rire nerveux J’ai pas besoin de savoir !? MAIS T’ES MA FEMME MERDE ! SI QUELQU’UN TE FAIT DU MAL JE DOIS ÊTRE LE PREMIER AU COURANT POUR LUI DÉFONCER SA GRAND-MÈRE !

- … Voilà c’est ça le problème avec toi Zaïr, tu vas jamais t’arrêter ! À chaque action il va falloir que tu rendes des comptes et ça moi je veux pas !

Zaïr : Donc tu admets que quelqu’un ta frappé !?

- Non !

Zaïr : tchip Je vais la tuer un jour, murmure t-il.

- Je t’ai entendu !

Zaïr : Ferme là Zëyhar !

- Sinon quoi !? Tu vas me gifler comme ce matin !?

Il ne répond pas et ce gare je ne sais où, ohlala je sens que c’est ma fin, prier pour moi.

Zaïr : Zëyhar sur la vie de ma mère… regarde moi déjà pour commencer !

Je fais face à son regard noir, on peut dire qu’il est vraiment énervé là.

Zaïr : Sur la vie de ma mère Zëyhar continu à faire la ouf avec moi, mais un moment je pourrais plus me contenir et tout va retomber sur toi, je vais te défoncer Zëyhar je rigole même pas. Donc fait plus la ouf comme ça parce que là je te parle calmement mais la vérité c’est que j’ai grave envie d’éclater ta gueule contre le pare-brise donc ferme là.

C’est un frisson qui parcourt tout mon corps à ce moment là, malgré le calme dont il a fait preuve il a quand même réussi à me faire peur.

Il descend ensuite de la voiture et je fais de même, mais je me demande où on est. Hors de question que je lui demande, c’est mort j’ai une fierté.

On entre dans les locaux, Zaïr avance jusqu’à l’accueil avant de s’adresser à la secrétaire :

Zaïr : Bonjour, j’ai pris rendez-vous pour ma femme au nom de Keïta.

Secrétaire : Une seconde je vous pris, dit-elle avant de taper quelque chose sur le clavier. Un rendez vous de dernière minute ?

Zaïr : Oui.

Secrétaire : Ah oui effectivement, c’est au fond du couloir à gauche.

Zaïr : D’accord merci.

Arriver dans la salle, un homme nous attendait. Je comprend à ce moment là qu’on est chez le kinésithérapeute.

Kiné : Bonjour monsieur Keïta, c’est bien ça ?

Zaïr : Oui bonjour, j’ai pris rendez-vous pour ma femme.

Kiné : C’était pour la douleur au dos ?

Zaïr : Oui voilà, elle a une courbature.

Kiné : D’accord, bah avancer madame on va commencer la séance, allonger vous sur le ventre.

- Sur le ventre ? Mais…

Zaïr : … ah oui c’est vrai, madame a aussi mal au ventre, c’est possible d’avoir une crampe au ventre à votre avis ? dit-il avec ironie.

Kiné : rire Bon allongez vous madame, je vais essayer de travailler en douceur pour ne pas que vous aillez des douleurs au dos.

- Merci monsieur.

Zaïr : Moi je reste hein, je veux assisté à la séance.

Kiné : Si Madame veut vient alors oui.

- Je…

Zaïr : … mais bien-sûr que oui elle veut, je suis son mari et c’est moi qui paye la séance, donc je reste. Dit-il avant de s’assoir sur la chaise.

Je souffle d’agacement avant de m’allonger sur le ventre, le kiné commence à toucher mon dos, je souffre déjà ohlala, j’ai vraiment mal.

Il touche quelques secondes, et appuie dans différent endroit de mon ventre avant de me demander :

Kiné : Comment vous vous êtes fait ça déjà ?

- Faux mouvement.

Kiné : Et vous dite que c’est une courbature ?

- Oui.

Il continu à toucher les différents parti de mon dos.

Kiné : Ça n’a rien d’une crampe ça madame.

- Ah bon ? Pourtant s’en est une je vous assure.

Kiné : Ça ressemble plus à une chute, mais ce n’est pas une crampe ça.

Zaïr : Une chute ?

Kiné : Oui monsieur, regardez on voit une trace. Êtes vous tombez récemment Madame ?

- Non… enfin j’ai pas le souvenir.

Kiné : Ça peut être autre chose, on a pu vous cogner contre un mur, ou encore quelque chose à pu tomber sur votre dos.

Zaïr : Quelqu’un t’a peut-être poussé ? demande t-il froidement.

- Non… personne m’a poussé.

Zaïr : Hum.

Kiné : Je vais vous faire un massage qui va un peu secouer au départ mais vous allez voir, ça va vous faire du bien.

Il commence à me masser et au départ j’hurlais de douleur, j’en avais marre. Mais à la fin c’est vrai que ça m’a fait beaucoup de bien, et j’aurais aimé qu’il ne s’arrête pas.

Après la séance chez le kiné on retourne à la voiture avec Zaïr.

Zaïr : Donc tu m’as aussi menti pour l’histoire du dos !?

- …

Zaïr : souffle Tu protèges qui Zëyhar ?

- …

Il tchip avant de démarrer, dans la voiture on s’ignore complètement. Tant mieux parce que je ne compte pas parler avec lui.

Arriver devant le bâtiment Zaïr tcheak les teneurs de murs, pendant que moi j’entre dans l’immeuble sans poser de question. Quand on arrive devant la porte je sonne à plusieurs reprise, je suis impatiente de les revoir.

Lorsque la porte s’ouvre c’est Karim qui apparaît devant moi.

- KAAARIM, dis-je en sautant dans ses bras.

Karim : Je vois que j’ai manqué à certaine personne rire, dit-il en me serrant contre lui.

Zaïr : tousse Distance !

Karim : rire T’as pas changé, remarque tu as raison de te méfier. Je peux encore te la voler, dit-il en me lâchant.

Zaïr : Ferme là !

On entre dans le salon, ils sont tous là. Lamia se lève et me prend dans ses bras.

Lamia : Vous allez bien ?

- Oui merci et toi ? dis-je en me détachant d’elle.

Lamia : C’est nul depuis que t’es parti, je m’ennuie avec Karim.

Karim : Espèce de mytho, t’es trop contente d’être qu’avec moi.

Lamia : Non c’est faux.

Zaïr : Ça va mama et baba ?

Tantie : Bande d’imbécile, c’est que maintenant que vous venez voir votre chère mère !?

Nous : rire.

- Désolé tantie, mais on a pas pu avant.

Tantie : C’est ça oui.

Tonton : Alima laisse les enfants tranquille, il profite de leur nouvelle vie de mariée.

Tantie : Oui mais en attendant Ibrahim il passe plus avec sa femme que eux !

Zaïr : Normal Fatou est enceinte, et vu que tu aimes tout contrôler je suis sûre que tu vérifie si il l’a nourri bien et autre là.

Tantie : Et toi Zëyhar, c’est quand que tu tombes enceinte ? dit-elle avec le sourire aux lèvres.

- Euh… je vais dans la chambre avec Lamia si quelqu’un me cherche, dis-je avant de la tirer par le bras et de m’en aller.

On part dans la chambre, je me pose sur le lit de cette dernière.

Lamia : Elle est gênante hein ?

- Elle le sait très bien rire, je pense qu’elle aime me mettre mal à l’aise.

Lamia : Sûrement, n’empêche si tu tombes enceinte et que c’est une fille appelle là Lamia.

- Souffle Lamia ohlala !

Lamia : D’accord, d’accord on parle plus de bébé.

- Merci.

Lamia : Sinon ça ce passe comment toi ? Pas trop chiant avec Zaïr.

- Mais non rire forcé

Karim : Les filles, dit-il en ouvrant la porte. Venez on mange.

- Karim je suis vexée, je viens pour toi et tu restes dans le salon au lieu de me suivre dans la chambre.

Karim : rire Mais en vérité il a raison de flipper Zaïr, tu m’aimes TROP.

- Rire.

Karim : Je suis peut-être en position de te volé à lui rire.

- Ne dit pas ça devant lui, il va te tuer.

Karim : rire C’est tentant la vérité.

Lamia : Oh arrêtez vous êtes méchant.

Karim : Bon venez, les darons nous attendent.

On va retrouver tonton, tantie et Zaïr autour de la table, avant de commencer à manger.

Tonton : Zëyhar j’espère qu’il te martyrise pas hein ?

- Il…

Zaïr : …c’est bon Baba, vous croyez que je la nourris une fois par semaine ou quoi !?

Tonton : Tais toi fils !

Zaïr : …

Tonton : Tu voulais parler Zëyhar ?

- … Euh… ça va il est gentil, parfois.

Eux : rire.

Karim : Elle a dit « parfois » mdrrrrr.

Tantie : Comment ça « parfois » !?

- Rire forcé Je rigole, il l’est tout le temps.

Lamia : Menteuse rire.

Tonton : J’espère que c’est vrai.

- Oui.

Zaïr : Et pourquoi jamais personne ne demande à Zëyhar si elle s’occupe bien de moi ?

Eux : rire.

Karim : MDRRRRR t’es un malade toi.

Zaïr : Non à chaque fois vous sortez des « j’espère il est pas méchant avec toi », « j’espère qu’il te rend heureuse » Mais moi rien, nada limite si je suis triste vous vous en foutez.

Nous : rire.

Tonton : Ton fils vraiment… rire… Alima il… rire…

Tantie : Ne redis plus jamais ça Zaïr… rire…

Lamia : Ils sont mort de rire là, voilà le résultat quand on dit n’importe quoi Zaïr.

Zaïr : Tais toi toi !

Karim : rire, Zëyhar genre t’arrive à le supporter ?

Zaïr : Mais vous croyez je suis un fardeau ou quoi ?

Eux : rire.

.

Dans l’ensemble c’était plutôt bien, j’ai bien aimé l’ambiance et puis j’ai bien rigoler avec Karim qui n’arrêtait pas de jouer avec la jalousie de Zaïr.

Après les nombreuses dispute que j’ai enchaîné avec Zaïr ça me fait vraiment du bien d’avoir la compagnie de la famille.

Zaïr : Bon mama on va rentrer.

Tantie : Oh revenez nous voir vite.

Zaïr : Insh’Allah ne vous inquiétez pas, dit-il en se levant. On y va Zëyhar ?

- … Non, je veux rester.

Zaïr : Mais il commence à faire tard, il faut qu’on rentre.

- On est en week-end de 3 jours, je veux dormir ici.

Lamia : Ouii !

Zaïr : Mais…

- … je peux tantie ?

Tantie : Bah oui bien-sûr, tu es ici chez toi.

Zaïr : T’as pas pris de vêtement de rechange, viens on rentre.

Karim : Ohlala il t’aime trop rire.

Zaïr : Ta gueule toi.

Karim : rire.

- Lamia me prêtera des trucs, je veux rester.

Tonton : C’est bon Zaïr, laisse là si elle veut rester tu viendras la chercher demain.

Zaïr : … Bon d’accord, bah à demain.

- Je rentre dans 3 jours.

❄️❄️

Zaïr : Tu veux rester tout le week-end ici ?

- Oui.

Karim : Avoue c’est pour moi Zëyhar ?

- Oh chut Karim.

Zaïr : Je viens te chercher demain, à demain tout le monde, déclare t-il avant de s’en aller.

Ohlala la sale ambiance que ça à mis tout ça, je me sens hyper mal alaise mais en même temps

Il est hors de question que je rentre avec lui. Après toutes nos disputes je pense que le mieux c’est de prendre un peu de distance. 3 jours suffiront largement.

Tantie : Dit moi ma fille vous vous êtes pas disputé quand même ?

- Non pas du tout, c’est juste que je veux rester avec vous. Vous m’avez manqué.

Tantie : Oh c’est gentil, tu pourras dormir dans ton ancienne chambre. Elle est encore libre.

- Oui merci.

J’aide Tantie à débarrasser puis fais la vaisselle, après ça je vais rejoindre Karim et Lamia au salon.

Lamia : Merci pour la vaisselle Zëyhar, c’était à moi de la faire rire.

- Feignante tchip.

Lamia : rire.

Karim : Wesh mais en vrai Zaïr ça ce voit il fait le canard avec toi rire.

- Pourquoi tu dis ça ?

Karim : T’as vu comment il forçait pour que tu partes avec lui rire, carrément tu lui as dis que tu rentrée lundi et lui il t’a dit « à demain » rire, donc même une soirée sans toi c’est pas possible.

- Je sais pas, souffle et je m’en fous.

Karim : rire Je vais raconter ça à Ibra, on va le terminer si il fait le malin.

Lamia : C’est ça ton bute dans la vie Karim, toujours tu veux te moquer des gens.

Karim : rire Zëyhar balance des dossiers sur lui s’il te plaît.

- Pour qu’il me tue ? Jamais !

Karim : Grosse tapette, c’est bon il va rien te faire t’inquiète. T’es sa femme chérie et il t’aime, dit-il en adoucissant sa voix.

- Oh laisse moi Karim, t’es lourd là !

Lamia : rire.

Karim : Aller wesh, s’il te plaît.

- Non !

Karim : Je te passe 20 balle.

- Rire T’es sérieux là !? Tout ça pour un dossier ?

Karim : Tous les moyens son bon pour me moquer de lui.

- Oui… mais non je ne dirai rien.

Lamia : rire Passe moi les 20€ au pire Karim.

Karim : Bon dit moi un truc que tu veux, et je te le donnerai plus tard… ?

- Je veux que tu me laisses tranquille Karim rire.

Karim : Ah ouais, je t’ai pas connu comme ça Zëyhar. Déjà depuis que t’es mariée tu me calculs moins, on dirai que si tu me parles tu vas mourir.

- Mais non wesh.

Karim : Si, et je suis sûr que c’est parce que Zaïr te le demande.

- N’importe quoi.

Lamia : Mais tu joues à quoi Karim ?

- Ouais c’est vrai tu joues à quoi ? Attend tu es sérieux là où tu fais ça pour avoir le dossier sur Zaïr ?

Karim : W’Allah c’est vrai, si tu remarques bien on se parle même plus.

- Mais normal je vis plus ici rire.

Karim : Ouais mais les messages ça existe je te rappel.

- Mais t’es drôle toi dit donc, et tu m’envoies des messages même ?

Lamia : Euh doucement les amoureux rire.

- Tu passes chez moi parfois ? Non alors arrête de me faire des reproches si t’es mal placé.

Karim : La dernière fois je suis pas venue te voir pour te confier quelque chose !?

- …

Karim : Voilà donc je suis bien placé pour te faire des reproches !

- …

Karim : Bon de toute façon je m’en fous, si tu veux me boycotte parce que Zaïr est trop jaloux bah boycotte hein. Je vais pas traîner à tes pieds.

- …

Lamia : Ne vous disputez pas ohlala.

Karim : On ce dispute pas, moi je te dis ça Zëyhar mais w’Allah il y a aucune rancœur.

Je me lève saouler et va dans la chambre, je fuis Zaïr pour éviter les disputes et voilà que Karim me reproche des choses. Franchement j’aurais dû me prendre une chambre à l’hôtel, je me serai mieux sentis avec ma solitude. Quelque minute plus tard Karim arrive dans la chambre, il se pose sur le lit face à moi.

Karim : Pourquoi tu te vexes ?

- Laisse moi Karim c’est bon.

Karim : rire Tu vas pas bouder pour ça wesh, c’est pas grave.

- Non mais ça m’énerve parce que le pire c’est que t’as raison. Mais je te promet je me suis pas rendu compte.

Karim : Pas grave, t’inquiète, dit-il avant de me prendre dans ses bras. En même temps c’est dur quand t’es avec un mec jaloux comme Zaïr rire, dit-il en se détachant.

- Rire Tu veux toujours un dossier sur lui ?

Karim : Ouais balance le truc que je rigole rire.

- Ok rire, Alors Zaïr il m’appelle souvent « princesse » rire…

Karim : Oh le canard rire !

- J’ai pas fini ohlala !

Karim : …

- Une fois il regardait dans mes contacts puis quand il a vu que ton nom c’était « King » il a dit que je le tromper parce que moi il m’appelle souvent « princesse, reine » et dans mes contacts c’est toi mon roi rire.

Karim explose de rire, il n’arrive pas à s’arrêter. Je rigole aussi avec lui, mais lui il est vraiment parti dans un gros fou rire.

Karim : Jure… rire… il peut être jaloux à ce point ? rire.

- Bah qu’est-ce que tu veux c’est Zaïr hein.

Karim : Mais quand je vais dire ça à Ibra il va pas me croire rire.

- Ne l’embêtez pas trop aussi.

Karim : Oui t’inquiète, dit-il avec un sourire au coin.

- Rire.

Karim : Bon tu viens on va rejoindre Lamia dans le salon.

- Oui vas-y, dis-je en me levant.

Karim : Aller viens ma princesse je vais t’escorter dans le salon.

- Arrêteuuuh !

Karim : rire.

On va ensuite dans le salon rejoindre Lamia, qui avait pas l’air de se faire chier sans nous rire.

On a parlé pendant toute la soirée, ça me fait vraiment du bien d’être à leur côté et j’espère que quand je rentrerai à la maison la tension avec Zaïr aura redescendu.

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Merci 😘😘❤️

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