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Attention, les deux types.
Last Updated:
2025-12-17 13:24:17
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Imprudent avec la royauté Phobie
« J'ai raté mon service. » Ma voix se brise tandis que je cherche frénétiquement mon téléphone. « Je devais travailler de sept heures à minuit. »Je sens une boule se former dans ma gorge avant même que les larmes ne coulent. Je lui tourne le dos en ouvrant mes messages, espérant, priant, qu'il n'y ait pas un coup de gueule furieux de mon patron, tout en majuscules.Il n'y en a pas.À la place, je trouve un texto de Tori, ma responsable d'équipe.Tu as manqué le travail aujourd'hui, donc tu pourras toucher ton salaire la semaine prochaine. Je suppose que tu ne te sens pas bien. Remets-toi vite.Un simple message. Sans culpabilité. Sans jugement. Juste une bienveillance discrète.Mon Dieu, je ne la mérite pas. N'importe qui d'autre m'aurait engueulée et probablement virée.La voix de Mateo interrompt ce moment. « Bon… ce n'est pas comme si tu avais vraiment besoin d'argent, si ? Demande à tes parents de te prêter un peu d'argent. »Et voilà. Ce ton arrogant si familier, celui que je d
Imprudent avec la royauté Mateo
Il hoche la tête nonchalamment. « Ouais. C'est tout. T'étais tellement bourrée après t'être fait laminer au beer pong que je t'aurais même pas touchée si t'avais supplié. Ça aurait été… limite légal. »Je cligne des yeux, soulagée et vaguement horrifiée à la fois. « Content de savoir que t'es pas un violeur », je marmonne, hésitant entre rire et m'excuser.Mateo se contente de renifler.Je me redresse en me massant les tempes. « Alors… où sont mes vêtements ? »Il s'étire, ses bras se contractant légèrement tandis qu'il se tourne sur le côté. « Tu disais que t'étais canon », dit-il d'un ton moqueur mais léger. « Et puis tu t'es déshabillée jusqu'à ton caleçon comme si c'était un strip-tease, tu t'es affalée la tête la première sur mon lit et tu t'es endormie comme une masse. »Je gémis dans mes mains. « Bien sûr que oui. » « T'as de la chance que je te jette du balcon », ajoute-t-il en bâillant. « Ou que je prenne des photos. »Je le regarde à nouveau, en essayant de ne pas laisser p
Imprudent avec la royauté Homo
« Mec, c'était la pire partie de beer pong que j'aie jamais vue ! » s'exclame le type en secouant la tête avec emphase. Ses amis éclatent de rire, se tapant dans le dos comme s'ils venaient d'assister à un événement historique.« Ouais, merci pour l'exécution publique », je marmonne en me détournant, le cœur battant la chamade. Ma dignité est quelque part par terre, probablement à côté de la première balle de ping-pong que j'ai lancée.Et voilà, je me retrouve à trébucher dans la foule, regrettant déjà chaque choix de vie qui m'a mené à cet instant.Je bouscule quelqu'un. « Désolé », je marmonne à la personne que j'ai heurtée. Mes mots s'échappent de ma bouche comme l'eau dans une baignoire d'enfant. De fortes mains me saisissent les avant-bras. « T'es bourré, Philip ? » La voix m'est incroyablement familière.« Mateo ! » je crie en levant les yeux vers lui.Mateo me lâche les avant-bras et me prend la main. Ses mains sont légèrement calleuses, ce qui est vraiment excitant. Mateo me
Imprudent avec la royauté Drame
La musique baisse un instant, et je me retrouve planté devant une table jonchée de gobelets en plastique. C'est collant de bière et ça sent le regret. Une partie est déjà en cours, à ce que je vois. Un cercle de personnes entoure la table comme pour un rituel sacré.À un bout de la table, un type vide un gobelet rouge cul sec tandis qu'un groupe de gars l'acclament comme aux Jeux Olympiques. Une fille est accrochée à son bras comme à un trophée, riant et lui chuchotant quelque chose à l'oreille. Il est grand, musclé, et dégage une aura de suffisance de jeune étudiant arrogant. Ses cheveux noirs sont plaqués en arrière, et sa mâchoire est d'une précision chirurgicale. Son débardeur met en valeur des biceps à faire pâlir d'envie.L'autre bout de la table — le mien — est étrangement vide.« J'ai trouvé quelqu'un pour affronter Danny ! » annonce la fille au bracelet, la voix légèrement pâteuse, en me bousculant dans un éclat de rire. Je cligne des yeux, perplexe. « Attends, quoi ? Je… je
Imprudent avec la royauté Attention, les deux types.
Je me retourne et me retrouve soudain face à une fille.Elle est ravissante. Ses cheveux bleu pastel ondulent doucement autour de ses épaules, et ses yeux verts, presque identiques aux miens, pétillent d'amusement. Cette couleur contraste magnifiquement avec sa peau brun foncé, et je me sens comme une vieille photo à côté d'elle. Elle est plus petite que moi d'à peine quelques centimètres, ce qui ne fait que me rappeler à quel point je suis banal, à tous les égards.« Tu as l'air perdu », dit-elle avec un sourire entendu. « Tu veux que je te prépare un verre ? »J'acquiesce de nouveau, car apparemment, c'est mon seul moyen de communication fiable ce soir. « O-oui. Oui, s'il te plaît », je parviens à articuler, suivi d'un rire gêné qui semble m'avoir échappé.Elle lève un sourcil, attrapant déjà un gobelet en plastique. « On aurait dit que tu allais verser du bain de bouche dans du soda. J'ai pensé te sauver la mise. » Elle commence à verser divers liquides non étiquetés dans le verre
Imprudent avec la royauté Que Dieu nous aide.
Parce que mon corps ne devrait absolument pas réagir comme ça face à un type qui me harcèle en plus d'être… terriblement beau.« Q-quoi ? » je lâche, la voix brisée, tout comme mon sang-froid. Je sais ce qu'il a dit – tu es en retard – mais la partie de mon cerveau responsable des répliques spirituelles et des phrases cohérentes semble avoir complètement disparu.Je ne sais même pas si je veux que ce moment étrange et tendu continue ou s'arrête là. Une grande partie de moi hurle de le laisser tranquille et de parler d'autre chose. La météo. Le sport. Les maths. N'importe quoi qui ne l'amène pas à être à quelques centimètres de mon visage.« Je t'avais dit que tu étais en retard », répète Mateo, plus lentement cette fois, comme s'il s'adressait à un sourd ou à un imbécile fini. Puis il ajoute, avec un sourire glaçant : « Et je veux savoir pourquoi. »Ses doigts remontent nonchalamment et commencent à tripoter le col de ma chemise. Il ne me regarde même plus, comme si jouer avec mon espa
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