Élodie, une jeune journaliste intrépide, qui se retrouve fascinée par Damien, un homme mystérieux et charismatique, dirigeant un domaine exclusif où le pouvoir, la douleur et le plaisir se mélangent dans une quête de contrôle absolu. Damien, maître du jeu sadomasochiste, repère en Élodie une femme qui, sous son masque de force et d'indépendance, cache une soif insatiable de soumission. Élodie, d'abord réticente, succombe à l’attraction brûlante qu’il exerce sur elle et entre dans son monde secret. Rapidement, elle devient une élève assidue de ses jeux de pouvoir, apprenant à connaître la frontière entre le désir et la souffrance, l’abandon et la domination. Chaque rencontre avec Damien est une épreuve intense qui pousse Élodie à ses limites physiques et émotionnelles, mais également à une forme de transformation intime qu'elle n’aurait jamais imaginée. L’homme exerce sur elle un contrôle sans faille, à la fois doux et brutal, où chaque douleur infligée devient une libération, chaque soumission une conquête. Cependant, plus Élodie s’engouffre dans cet univers obscur, plus elle se rend compte que sa relation avec Damien dépasse les frontières du simple jeu érotique. La ligne entre amour, dépendance et pouvoir se brouille, et elle doit faire face à une vérité terrifiante : la seule chose qu’elle contrôle vraiment, c’est son propre abandon à lui. Alors que leurs rencontres deviennent de plus en plus extrêmes, Élodie se débat entre le plaisir intense de la soumission et la peur de perdre totalement son identité.
View MoreÉlodie
Je n’ai jamais cru aux signes. Dans ma vie de journaliste, ce sont les faits, les preuves et la logique qui régissent mon monde. Les superstitions, les jeux du destin, tout cela m’est étranger. Mais ce soir, à cet événement mondain où je m’étais rendue par simple obligation, je vais découvrir à quel point tout cela est relatif.
Je pénètre dans la grande salle de réception, où l’ambiance feutrée d’un hôtel de luxe m’enveloppe. Les invités se déplacent comme des ombres sous les lumières tamisées, leurs conversations se mêlant dans un murmure étouffé. J’essaie de me fondre dans ce décor, de me laisser emporter par la douce langueur de la soirée, mais quelque chose me trouble dès l’instant où je pose le regard sur lui.
Damien.
Il se tient là, presque immobile, au centre de la pièce, dégageant une aura qui capte instantanément mon attention. Il est grand, bien plus que la plupart des hommes ici. Sa silhouette est parfaite, sa posture élégante. Ses cheveux noirs, d'un éclat sombre, tombent en une cascade contrôlée sur son visage, encadrant ses traits décidés. Mais ce qui me frappe le plus, ce sont ses yeux. Un bleu glacial. Comme l’océan gelé d’un autre monde, d’une autre époque. Il ne sourit pas, ne parle pas, mais il y a quelque chose de fascinant, presque magnétique, dans sa manière d’observer. Il me fixe, ou du moins, c’est l’impression que j’ai, même si je détourne immédiatement le regard.
Je me force à me concentrer sur la conversation banale qui se déroule autour de moi, mais chaque fois que je glisse un œil furtif, je le retrouve. Il est là, là-bas, comme une ombre, toujours dans la même position, et toujours, son regard me cherche. Il n’y a pas de violence dans son regard, mais une sorte de défi silencieux, comme s’il savait quelque chose que je ne sais pas encore, comme s’il savait qu’il me tenait déjà sans que je le sache.
Je sens une étrange tension s’emparer de moi, une attraction que je n’avais pas anticipée, une sensation qui me trouble au plus profond. Ce n’est pas une simple attraction physique. C’est comme un appel. Une invitation. Une promesse silencieuse, comme si chaque fibre de mon être était invitée à le rejoindre dans une danse que je n’ai pas demandée.
Je me lève brusquement, sans trop savoir pourquoi, comme pour fuir cette sensation. Mais alors que je fais quelques pas, je sens une présence derrière moi, une ombre qui se faufile sans bruit, comme une pensée inopportune. Une voix basse, presque caressante, se glisse dans mon oreille.
« Vous cherchez quelque chose, Mademoiselle ? »
Mon cœur rate un battement, mes sens s’affolent. Je me tourne précipitamment, m’attendant à voir n’importe quel invité. Mais non. C’est lui. Damien. Il n’a pas bougé d’un centimètre depuis tout à l'heure, et pourtant, il se trouve maintenant à mes côtés, comme si le temps s’était tordu autour de lui pour l’amener à ma rencontre. Il n’y a ni surprise, ni précipitation dans son geste. Juste une assurance déconcertante.
Je recule instinctivement d’un pas, mon esprit tentant de retrouver son équilibre. « Je... Non, je... je n’étais pas... » mes mots s’entrelacent dans une confusion que je peine à dominer. Je n’ai aucune idée de ce que je viens de dire, tout semble flou, flou comme cette aura qui émane de lui.
Mais alors, nos regards se croisent. Ses yeux glaciaux se plantent dans les miens avec une intensité qui me fait presque vaciller. Ce n’est pas de l’amusement, ni de l’indifférence. C’est une compréhension profonde, presque dérangeante. Comme s’il savait exactement ce que je ressentais, sans que je n’aie à dire un mot.
« Vous vous sentez perdue, Mademoiselle. » Sa voix est un murmure, mais elle résonne en moi comme une vérité dure, froide, inébranlable. « Mais peut-être que vous avez besoin de me suivre pour comprendre. »
Je tente de réagir, mais mes mots se brisent avant de sortir de ma bouche. Je voudrais lui répondre, le repousser, lui dire que je ne suis pas une enfant, que je n’ai besoin de personne pour me guider, mais je n’y parviens pas. Quelque chose en moi se rétracte, se replie, et je me sens soudainement vulnérable, comme si je me tenais devant un abîme que je n’ai pas encore vu, mais dont je connais la présence.
« Suivre ? » Je secoue la tête, me forçant à me ressaisir. « Je ne suis pas une enfant. Je n’ai pas besoin de me faire guider par un homme que je ne connais même pas. »
Un léger sourire effleure ses lèvres, mais il n’est pas moqueur. Il semble juste savoir, comme si tout était déjà écrit. Comme si c’était lui qui détenait les clés de ce que j’étais en train de devenir.
Il s'incline légèrement, un geste lent, calculé. « Nous verrons bien. »
Puis il se détourne de moi, comme si tout cela ne comptait déjà plus, comme si cette rencontre ne faisait que commencer. Mais je sais déjà, au fond de moi, que ce n’était pas un simple hasard. Non. Il m’a marquée d’un regard, d’un mot, et rien ne sera jamais plus comme avant.
La soirée reprend autour de moi, mais je ne parviens plus à me concentrer. Je me sens envahie par une étrange certitude : ce n’était pas la dernière fois que je croiserais Damien. Et malgré mes réticences, une partie de moi se sent déjà prête à découvrir ce qu’il attend de moi.
L'ombre du
maître s'est déjà insinuée dans ma vie.
ÉLODIEIl est tôt , très tôt.Le genre d’heure suspendue entre la nuit et le jour, où même le vent semble hésiter à se lever.La chambre est tiède, paisible.Il y a une lumière laiteuse qui filtre entre les rideaux, douce comme une caresse sur la peau nue.Je suis réveillée, mais je ne bouge pas.Pas encore.Son bras m’enlace.Son torse nu, chaud, contre mon dos.Je sens son souffle sur ma nuque, lent, régulier, profondément ancré dans le sommeil.Et moi, pour la première fois depuis que je suis tombée amoureuse vraiment amoureuse je n’ai pas peur.Je ne me pose pas de questions.Je ne cherche pas à fuir avant qu’il ne se réveille.Je ne me prépare pas à l’effondrement.Je suis là : vivante , calme , entière et aimée .Et ce n’est pas un rêve.Je ferme les yeux, mais pas pour m’endormir.Pour m’imprégner.De la chaleur de son corps.De la sensation d’être là où je devais toujours être.De cette vérité que je n’osais pas imaginer : parfois, l’amour ne détruit pas. Il reconstruit.Je me
ÉLODIELa nuit est tombée sans bruit.Pas comme une fin, mais comme un voile doux qu’on tire sur le monde pour en préserver l’intime.La lumière des bougies résiste, crépite, éclaire nos silences sans les interrompre. Elle danse sur les murs, sur les verres vides, sur sa chemise déboutonnée à peine et sur cette bague à mon doigt, irréelle, trop réelle.Le oui flotte encore entre nous.Il est là, dans chaque souffle, dans chaque battement ralenti.Un mot simple.Mais qui a déplacé des montagnes.Je n’ai plus peur.Plus des silences, plus de ses absences passées, plus de moi-même.Il est là.Il n’a pas bougé.Et c’est cette immobilité-là, cette certitude calme, cette promesse muette, qui me donne le vertige.Je me lève.Lentement.Comme si j’avais peur de briser le moment, comme si chaque mouvement devait être un remerciement.J’enlève mes chaussures.J’ai presque envie de pleurer devant la simplicité de ce geste.Parce qu’il n’y a plus rien à cacher.Ni la fatigue, ni les cicatrices, n
DAMIENJ’ai cuisiné toute la journée.Pas pour impressionner, pas pour montrer quelque chose que je ne suis pas, pas pour camoufler les failles ou occuper mes mains non, pas cette fois.J’ai cuisiné comme on écrit une lettre, comme on sculpte une offrande, comme on tremble à l’idée de se montrer tel qu’on est, sans artifice, sans défense, sans fuite.C’était lent.Concentré.Et silencieux.J’ai sorti les bougies, pas les petites pour les coupures de courant, mais celles qu’on n’ose jamais allumer, celles qui prennent la poussière sur l’étagère parce qu’elles brillent trop pour les soirs ordinaires.J’ai repassé la nappe blanche, celle qui n’a jamais servi, que ma mère m’avait donnée en me disant : « Pour une grande occasion », et que je n’avais jamais crue utile avant aujourd’hui.J’ai essuyé les verres en cristal, un par un, les doigts tremblants, comme si j’avais peur de les briser rien qu’en les touchant.J’ai même mis une chemise.Bleue nuit.Pas parce que je voulais être beau.Pa
ÉLODIEJe me réveille la première.Le jour n’est encore qu’une promesse pâle derrière les rideaux clos.Une lumière hésitante, comme si même lui n’osait pas déranger ce qui repose ici.Je reste immobile, respirant à peine, prisonnière volontaire d’un silence plus vaste que la pièce.Un silence qui ne demande rien, qui n’attend rien sauf peut-être d’être habité.Il est toujours là.Et ce simple fait me bouleverse.Sa main repose sur ma hanche, chaude et lourde, comme une ancre.Son souffle est lent, paisible, contre ma nuque.Et son corps, ce corps que j’ai appris à désirer, à toucher, à comprendre dans ses tensions et ses retraits, est encore contre le mien, mêlé au mien, comme s’il n’avait jamais eu l’intention de partir.Comme si, pour une fois, quelqu’un avait décidé de rester.Je ne bouge pas. Je n’en ressens ni le besoin, ni l’envie.Je me contente d’être là.D’écouter le rythme lent de sa respiration.D’accueillir cette étrange sensation de calme un calme qui ne vient pas de l’o
ÉLODIEIl ne m’a pas demandé si je voulais.Il ne m’a pas ordonné non plus.Il m’a regardée.Et dans ce regard, il n’y avait pas de pardon, pas de promesse.Juste une tension brute, une vérité nue, le genre de silence qui vous traverse jusqu’à l’os.Il était là , nu. Vraiment nu.Pas dans son corps dans sa faille.Dans ce qu’il ne pouvait plus contenir.Dans ce qu’il n’avait jamais donné à personne.Et moi, j’ai tendu la main.Pas pour le consoler.Pas pour le réparer.Pour le réclamer.Pas ce qu’il m’offre.Ce qu’il est.Je soulève la couverture, lentement.J’ouvre un espace. Un souffle.Je ne dis rien.Mais il comprend.Il s’approche.Ses doigts ne tremblent pas.Mais son souffle… si.DAMIENJe la regarde.Allongée dans mes draps. Le regard calme. Le cœur à vif.Et je sais.Je sais que si je fais un pas de plus, il n’y aura plus de retour.Plus de barrières.Plus de boucliers.Juste nous.Nus de tout , bruts , blessés.Alors je m’avance.Je me penche.Et je l’embrasse.Pas doucement
DAMIENElle dort.Enfin.Pas un sommeil léger. Pas un refuge.C’est une chute. Un abandon. Un effondrement complet.Elle s’est laissée tomber sur mon lit comme on se laisse mourir un peu sans bruit, sans protestation.Et moi, je n’ai pas bougé.Je l’ai laissée prendre sa place.Pas dans notre lit. Dans le lieu où elle venait de se briser.Je suis resté là, debout, adossé au mur.À la regarder respirer.À la regarder exister.Comme si je ne savais plus comment faire partie du tableau sans l’abîmer davantage.Parce que ce qu’elle m’a donné ce matin… je ne peux pas l’ignorer.Elle a déposé devant moi une vérité sale, nue, sanglante.Elle a osé dire ce que des années de survie l’avaient obligée à taire.Alors ce soir, je n’ai plus le droit de me taire.Je m’assois.À distance d’abord.Comme si j’avais peur de contaminer le silence avec mes souvenirs.Et je parle.— Je ne t’ai jamais parlé de la première.Ma voix est basse. Brûlée.— Elle s’appelait Clara.Je prononce son nom comme on ouv
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