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JUSTE UN BAISER
JUSTE UN BAISER
Auteur: Richy Plume-RAM

PARTIE 01-LE COMMENCEMENT

Abandonnée par son père à l'âge de 15 ans à cause de la coépouse de sa mère qui a été capable de donner naissance à un garçon et à autres enfants alors que sa mère n'était plus capable d'en donner autres à son père malgré toute les efforts qu'elle a pu faire,  Sèdami vivait seule avec sa mère dans l'une des maisons inachevées de son père. 

Avec toutes les souffrances qu'elles enduraient dans l'autre maison à cause de la seconde femme du père, qui fut la meilleure amie de sa mère, sa mère avait préféré qu'elles partent rester dans cette maison inachevée. 

Elles vivaient dans la maison sans l'aide de personne, la mère de Sèdami, étant une femme battante , une vraie lionne, elle avait tout faire pour donner le meilleur à sa fille unique. Malgré qu'elle a été abandonnée par son mari et que ce dernier ne demande même plus quelque chose concernant sa fille aînée et pour lui c'était tout comme si, sa fille et sa mère n'existaient pas,  elle avait tout faire pour que sa fille puisse construire son avenir. Ce qu'elle avait fait en continuant à encourager Sèdami à fréquenter. Cette dernière qui avait décidé d'abandonner les études à cause du manque de moyens financiers.

Elle ne voulait pas laisser sa mère seule dans le petit commerce qu'elle faisait et voulait commencer par vendre avec elle au marché. Mais sa mère s'était opposée à ça, elle voulait voir sa fille heureuse et comblée comme tous les autres enfants de sa co-épouse qui voulait toujours leur mort. 

Sèdami est dans ses vingt-deuxième année et une étudiante en deuxième année de stylisme. Sa mère était vraiment fière d'elle et tout allait bien.  Elles vivaient toujours dans la maison inachevée et comme Sèdami aussi avait commencé par mener certaines activités pour venir aussi en aide à sa mère, car c'était ton tour de veiller sur cette dernière, elles arrivaient à joindre les deux bouts et commençaient même à mettre la maison au propre. 

Mais ce qu'elles ne savaient pas,  était que malgré qu'elles n'étaient plus dans l'autre maison en compagnie de la seconde femme, cette dernière était toujours derrière elles. Pour la seconde femme Sèdami et sa mère ne méritent rien venant de l'homme qui fut leur mari et le père de Sèdami. 

Alors comme elle avait commencé par entendre que Sèdami et sa mère commencent par donner de la valeur à la maison inachevée dans laquelle elles vivaient, elle avait commencé par mettre des idées dans la tête de son mari. Qui était de « Vendre la maison, de Construire la maison pour en faire un hôtel ou un restaurant comme elle est au bord de la voie et autres ». Mais son mari ne taillait pas d'importance à ses dires parce qu'il se dit que Sèdami et sa mère méritaient au moins ça, comme il ne dépensait plus rien sur elles.

Mais étant un homme très faible et contrôlé par cette femme, il avait fini par accepter ce que cette dernière lui demandait et était parti rendre visite à Sèdami et sa mère. 

Ce jour-là, Sèdami était à l'extérieur et préparait le riz qu'elle vendait au bord de la voie, si elle est à la maison et elle adore aussi faire la cuisine. Elle était concentrée sur ce qu'elle faisait quand son père avait fait son apparition. Celui qu'elles n'ont plus vu depuis des années avait fait son entrée dans la maison. 

En costume tout noir, il avait salué Sèdami et cette dernière aussi l'avait salué sèchement, Et continua ce qu'elle faisait, il était resté silencieux pendant un moment et demanda d'après la mère de Sèdami. Là Sèdami avait soulevé sa tête pour bien voir si vraiment c'était son père. 

Après avoir regardé son père de la tête jusqu'au pied, elle demande à ce dernier ce qu'il voulait, car elle ne voulait pas déranger sa mère pour rien et que sa mère se reposait. 

Le père de Sèdami avait du mal à dire un mot, c'était tout comme si, il avait été privé de sa langue. Mais c'était pas le cas, le truc était qu'il avait du mal à dire ce qui l'avait amené dans la maison.  

Il était là et ne disait tout plus rien, Sèdami aussi continuait ce qu'elle faisait quand la seconde femme du père avait fait aussi son entrée. Sèdami qui ne savait pas que cette dernière était avec leur père, s'était levé, c'était comme si, elle rêvait. Mais c'était bien la réalité. 

Après avoir regardé bizarrement l'intérieur de la maison, elle voulait prendre la parole quand son mari l'avait stoppé en disant : 

– Mais chérie je t'avais dit de m'attendre dans la voiture non? 

– Sourou comment je vais attendre dans la voiture alors que tu ne sors pas de la maison depuis que tu es entré? 

-SOUROU :  Kpèdétin toi aussi, mais pourquoi tu n'aimes pas me comprendre ? Tu peux te retourner j'ai la situation en main alors ne t'inquiète pas. 

- KPÉDÉTIN :  Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu n'as pas encore dit ce qui t'est amené ici ou bien quoi ? Oh je savais, je savais que tu es un homme faible et comme tu ne peux pas le dire, moi je le dirai à ta place. Parce que je suis aussi la propriétaire. 

Sèdami qui était déjà remplie par la colère n'avait pas entendue une seconde avant de demander ce qui ne va pas. 

–SÈDAMI : Qu'est-ce qui ne va pas au juste avec vous deux ? Et tout d'abord madame parle de quoi, propriétaire de quoi ?  

-KPÈDÉTIN : De cette maison ma chère ou bien tu ne le sais pas ? Et si nous sommes ici présents c'est pour vous dire que toi et ta stupide mère vous avez juste deux semaines pour vous trouver un autre endroit où vous allez résider. Sinon vous serez mise à la porte par les travailleurs. Déjà à partir de la semaine prochaine, ils commenceront par occuper le chantier avec les outils de travail. Donc j'espère que tu me comprends ?

-SÈDAMI : Papa, tu es sérieux ? C'est vrai ce que cette femme vient de dire ? Tu veux vraiment nous mettre à la porte malgré tout ce que tu nous a fait endurer à ma mère et moi ? Oh mon Dieu  je n'arrive pas à y croire, pourquoi c'est cet homme qui est mon père ? Papa réponds moi, cette femme dit la vérité ? 

Les larmes aux yeux, Sèdami demandait à son père si c'était vrai ce que Kpèdétin la seconde femme de son père avait dit, quand sa mère était sorti de la chambre. Car cette dernière sentait que le riz que sa fille préparait, brûlait mais elle était supprise de voir son mari accompagné de sa seconde femme. 

Tout doucement elle s'était approchée d'eux et demanda à sa fille ce qui n'allait pas et avait remarqué que cette dernière avait les larmes aux yeux. 

-MÈRE SÈDAMI : Ma fille qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? Qu'est-ce que vous nous voulez encore ? Vous n'êtes pas fatigué de nous pourrir la vie, ma fille dis moi ce qui ne va pas. 

La mère de Sèdami avait pris la main de sa fille et lui demandait ce qui s'était passé. La père de Sèdami avait toujours sa bouche fermée et ne disait rien. Sans plus attendre Kpèdétin la seconde femme dit à Sèdami : 

-KPÈDÉTIN : « Je t'ai déjà mis au courant et tu es mieux placée pour dire à ta mère ce qui ne va pas et la raison de notre présence ici, pour que vous commenciez par vous apprêter. J'ai bien dit deux semaines et ça c'est à cause de mon mari sinon vous allez en même temps débarrasser les lieux.» 

Sur ce, la mère de Sèdami avait poussé sa curiosité et demanda à Kpèdétin. 

– Kpèdétin tu veux dire par là ? Que veux- tu nous mettre à la porte ? Chez moi ? La maison de mon mari ? 

-KPÈDÉTIN : Houéfa tu viens de dire quoi ? La maison de qui ? Ton mari? Tu as encore de mari selon toi ? Ou bien tu penses qu'il est l'un des hommes qui te permettent de manger ou bien quoi ? 

-HOUÉFA : Quoi Kpèdétin c'est à moi tu dis ça ? Tu sais je ne vais pas te blâmer parce que tout ça c'est à cause de moi même. Je t'ai considéré comme une sœur et je t'ai rien caché sur ma vie, et malgré tout ce que je t'ai fait, c'est mon mari que tu es venue prendre. Comme ça ne te suffit pas, tu as fait tout de ton possible pour le tourner contre moi, maintenant la seule maison, une maison inachevée dans laquelle mon enfant et moi nous sommes, alors que tes enfants et toi vous dormez dans une maison luxueuse, tu pousses encore notre mari à venir nous chasser. Kpèdétin qu'est-ce je t'ai fait au juste pour que tu me fais vivre tout ça? Car je me pose toujours la question mais je ne trouve pas la réponse.

-KPÈDÉTIN : Je ne suis pas ici pour mener une discussion avec toi, parce que j'ai des trucs à faire. Commencez juste par vous apprêter parce qu'on doit commencer la construction de mon restaurant dans peu de temps. Je ne sais même pas ce que tu as donné à notre mari en question que tu n'arrêtes de chanter, selon toi tu lui as donné au moins un héritier ? C'est faux, car moi je lui ai donné deux beaux garçons et une belle petite fille, belle comme moi sa mère. Donc ne pense pas que ta fille pourra faire quelque chose. Vous avez juste deux semaines. Bon monsieur allons-y. 

Sans plus tarder Kpèdétin avait tiré la main de son mari et ils étaient sortis de la maison. 

La mère de Sèdami n'arrivait pas y croire, c'était comme si elle rêvait, elle s'était laissé choir par terre et les larmes faisaient que jaillir de ses yeux. 

Sèdami aussi qui n'aimait pas trop parler, ne faisait que pleurer. Car elle voyait que la seule personne qu'elle a, à part sa mère qui est son père, à qui la maison appartient, n'avait même pas le courage de dire un mot. Car il avait était complètement anéanti par le sort que Kpèdétin l'avait jeté. Elle avait pris son courage à deux mains comme d'habitude et demanda à sa mère de se lever. 

-SÈDAMI : Maman lève toi et arrête de pleurer nous allons nous en sortir, le bon Dieu est avec nous,alors soyez sans crainte. Je vais appeler Dodji pour lui dire de commencer par chercher une chambre à louer. Nous allons y arriver, sans oublier que dans peu de temps j'aurai mon diplôme pour avoir un bon travail. Maman ne t'inquiète pas du tout, nous allons partir de leur maison même avant deux semaines. 

-HOUÉFA : Ma fille, comment allons- nous faire avec tous nos clients qui viennent acheter chez nous ? Oh mon Dieu pourquoi moi? Si je savais j'allais suivre les conseils de ma copine Mahuna et traduire ton père en justice. Mais juste pour éviter les problèmes j'ai décidé de ne rien faire. Mais...

-SÈDAMI : Maman tu n'as rien fait de mauvais et merci beaucoup à toi pour ça, ils ont fait pour eux et non pour Dieu. Je suis à présent ton mari et je ferai tout pour te rendre heureuse maman. Concernant nos clients, Dieu fera et nous allons trouver la chambre à louer dans ce même quartier. 

-HOUÉFA : D'accord ma fille je t'aime beaucoup. 

-SÈDAMI : Je t'aime aussi fort ma maman chérie. Maintenant vas te reposer. Je vais apprêter les choses car mes clients commenceront par venir. 

-HOUÉFA : D'accord ma fille. 

La mère de Sèdami était partie se reposer et Sèdami avait commencé par apprêter ses choses. Le riz avait brûlé, mais elle avait fait de son mieux pour satisfaire ses clients.  

Quelques heures plus tard ...

Monsieur Sourou le père de Sèdami et sa femme Kpèdétin étaient enfin à la maison. Kpèdétin n'était pas du tout contente de lui, comme il n'avait rien dit , lorsqu'il étaient partis voir Sèdami et sa mère. 

Une fois à l'intérieur de la maison, après que la voiture a été garée, Kpèdétin est sorti de la voiture en chuchotant. Monsieur Sourou aussi était descendu et fit son entrée à l'intérieur. Il n'avait même pas encore pris place quand Kpedetin avait commencé par lui parler. 

-KPÈDÉTIN : Sourou c'est quoi ce comportement que tu as adopté là-bas ? Oh je vois, tu es toujours amoureux de cette sorcière ou bien ? Je vois maintenant la raison pour laquelle tu refusais. Je me demande bien l'idée que tu as derrière la tête, si c'était pas que j'étais venue te rejoindre dans la maison. Tu es...

-SOUROU : Kpèdétin j'en ai assez entendu venant de toi, qu'est ce qui ne va pas avec toi au juste ? Tu as déjà eu ce que tu voulais, maintenant qu'est-ce qui ne va pas ? Je veux avoir la paix, n'oublie pas que Sèdami est aussi ma fille, ma fille aînée et aussi la grande sœur de tes enfants. Donc s'il te plaît épargne moi, tout ce que tu me chantes là. 

-KPÈDÉTIN : Humm!!! C'est bien à moi ta femme, ta reine que tu parles comme ça ou bien je me trompe ? 

-SOUROU : C'est bien à toi, parce que je suis fatigué.

-KPÈDÉTIN : C'est bien ça hein? Parce que tu es fatiguée de moi ou bien ? 

-SOUROU : Penses ce que tu veux. 

Sans plus attendre, Kpèdétin avait faussé compagnie à Sourou et monta dans sa chambre. Monsieur Sourou avait commencé par se poser des questions et il avait même décidé d'aller voir à nouveau Sèdami et sa mère pour les louer une autre maison. On dirait qu'il a eu des modifications après avoir posé les yeux sur Sèdami et sa mère. 

Il était assis dans le sofa quand Kpèdétin était venue le voir avec le sourire aux lèvres. Monsieur Sourou, s'était renfermé de mine et elle vint prendre siège à côté de lui. 

Elle avait commencé par amadouer monsieur Sourou et tout doucement, elle avait commencé par l'embrasser. Ils avaient fini de s'embrasser et immédiatement monsieur Sourou avait commencé par s'excuser auprès de Kpèdétin, c'était comme si Kpèdétin lui avait fait quelque chose. Kpèdétin avait commencé par sourire et lui demanda d'oublier tout et de la suivre dans la chambre à coucher. Ce qui a été une chose faite. 

Sèdami était au bord de la voie et vendait en compagnie de sa copine Sènan quand sa mère est venue la voir. Elles étaient là et discutaient lorsque la mère de Sèdami avait commencé par garder sa poitrine et hurlait de douleur. Sans plus attendre avec l'aide de certains clients, Sèdami l'avait conduite à l'hôpital en laissant sa copine pour que cette dernière s'occupe des clients.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

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