MasukJe me plante devant lui, je pense que ça se voit à ma tête que je suis en colère, car il baisse les yeux un instant. Je lui demande ce qu’il fout ici et je lui montre directement le SMS de Jonathan. Je le voit ouvrir la bouche mais je le coupe instantanément je n’en ai pas fini ! Je suis presque entrain de crier :
- je ne suis pas un objet, je ne vous autorise pas à vous battre comme des enfants gâtés pour moi ou plutôt à cause de moi. Vous êtes amis et la ça en devient ridicule. Il prend une grande inspiration et me répond : - je sais mais je ne compte pas lâcher l’affaire et Jonathan non plus, trop de choses on été dites, je ne pense pas qu’on puisse revenir en arrière Je suis agacée et sans lui réponde, je fonce prendre le bus qui vient d’arriver. Je vois qu’il est surpris mais il réagit vite et y monte à son tour. Je suis exaspérée, il ne va donc jamais me laisser tranquille. Je regrette de les avoirs rencontré et je me maudit d’en être arrivé là. Je descend à mon arrêt, je fonce tête baissée en direction de la maison, je marche vite mais je le voit sur le côté, il est descendu. Il reste à quelque mètre de moi mais il me suit. Un instant j’hésite sérieusement à le pousser dans le canal qui longe la route que nous prenons mais si je me rate cela pourrait bien mal finir. J’arrive devant mon immeuble, je compose le code et rentre, je prend bien soin de refermer la porte tout de suite pour qu’il ne puisse pas entrer. Il est en colère je le voit mais je m’en moque. Il se pose dos contre le mur, les bras croisés, est-ce qu’il compte vraiment rester là ? Sa fait déjà bien 2 heures que je suis rentrée et je jette régulièrement un coup d’œil par la fenêtre, il est toujours là. Bon sang mais va t’en ! Je fais les 100 pas dans ma chambre, je fulmine. Je tente ma chance et je lui envoie un message : - Ne reste pas là, rentre chez toi Stp, on en reste là tous les trois. Sa réponse est rapide froide et sans âmes : - Non, c’est soit je t’obtiens soit tu ne vas pas aimer la suite… Cette fois je bout de rage, je lance ma tablette sur mon lit, ce n’est pas la mienne et je ne peux pas la casser mais ce n’est pas l’envie qui manque. J’ai envie de tout lancer que tout explose juste pour soulager ma colère qui me ronge. C’est leur du dîner et lorsque mes parents m’appellent je jette quand même un œil par la fenêtre mais sans trop d’espoir. Il est toujours là, je m’inquiète aussi un peu que mes parents remarquent quelque choses et se posent des questions sur le gas posté en bas de ma fenêtre depuis des heures. Je chasse cette idée et je les rejoins en trainant des pieds. Le souper se passe bien, bonne nouvelle pour moi, ces dernières semaines j’ai de bon résultats et ma mère m’a racheté un téléphone. Je vais pouvoir rendre sa tablette à Jérôme et récupérer mes appels et applications. Je la remercie, je sais bien qu’elle fait ça plus pour elle et sa conscience que pour moi. C’est toujours comme ça après ses accès de violences, elle s’en veut et elle tente de se racheter avec des sorties ou des cadeaux mais elle ne s’excuse jamais. Moi ce que je voudrais c’est qu’elle assume et qu’elle reconnaisse ses tords. Je termine mon repas, débarrasse la table, vide le lave-vaisselle, le temps à passé, j’ai bien pris plus d’une heure pour faire tout ça. Il devrait être parti, bon sang faite qu’il soit parti. Je regagne ma chambre la boule au ventre et je sens la déception m’envahir dès que je vois sa silhouette dans la pénombre. Je tente de l’ignorer, je me prépare pour aller dormir, je me lave les dents, me met en pyjama et puis comme si je ne pouvais pas m’en empêcher, je vérifie par la fenêtre. Sa silhouette est toujours là, maintenant elle me semble disgracieuse, tordue, elle est presque malaisante plantée là dans la pénombre. Il a beau être à l’extérieur sa présence m’oppresse. Les souvenirs remontent et l’oppression me rappelle les mains de Frank sous mon pull, tentant de caresser ma peau et brisant mon âme. Sa me rappelle le poids de son corps appuyé contre le mien. Sa me rappelle son souffle chaud et sa respiration saccadée dans mon coup et dans le creux de mon oreille. Sa me rappelle son sexe dur appuyant contre mon flan. Je tente de chasser tous ces mauvais souvenirs et la chair de poule qui parcourt mon corps. Il reste là si longtemps que je perds la notion du temps. Je fini par m’endormir après des heures d’insomnies, mon sommeil est rempli de cauchemars, un mélange de Frank et de silhouettes noires me traquant dans les rues. Ma nuit et agitée et cela se voit à mon réveil. Mes yeux sont sérieusement cernés, mon visage est livide même si il n’est pas bien plus coloré le reste du temps étant donné que je suis très blanche de base. Mon regard et perdu et fatigué. Mon premier réflexe et de courir à la fenêtre, est-il toujours là ? Bon dieux faite qu’il n’aie pas passé la nuit ici.Jess avance vers moi le regard vide, je me relève péniblement, mes bras sont tout endoloris. Je ne lui demande rien, je sais à quel point aucun mot n’est assez fort pour exprimer ce genre de chose. Je la sert dans mes bras, elle m’agrippe avec toutes ses forces. Puis elle pleure longtemps mais je ne veux pas bouger, elle a besoin de ça. Quand je sens enfin qu’elle se calme, je la raccompagne chez elle. Le chemin est moyennement long mais le silence pesant et son visage livide me rendent malade. Je m’en veut tellement de ne pas avoir réussi à entrer dans ce monte charge pour la sortir de là. Je n’ai pas été assez forte et tout cela n’est arrivé qu’à cause de moi et des rumeurs débiles que Frank avaient propagé. J’étais en colère et terrifiée en même temps mais la tout de suite je devais être patiente même si j’étais prête à courir au commissariat les dénoncer. Arrivée devant chez elle, Jess m’a encore serrée dans ses bras mais son expression était vide de toutes émotions. Je lui rendi
Son visage s’approche de plus en plus du mien, je peux sentir la chaleur de son corps et son souffle chaud, pendant un instant l’image de Frank me revient en tête mais je la chasse instantanément. Je ferme les yeux et je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Elles sont douces et humides, sa langue cherche l’entrée de mes lèvres et trouve ma langue. Ce baiser et chaud et descend jusqu’en bas de mon ventre, je le sens je suis humide. Elle passe ses mains sous mon t-shirt puis sous mon soutien gorge. Elle explore ma peau et j’en ai des frissons. Mon corps brûle, malgré ma timidité je ne dit rien je la laisse faire. Elle m’enlève mon haut, dégrafe mon soutien-gorge puis dépose des baisers le long de mon cou tout en descendant petit à petit jusqu’à mon nombril et mon jeans. Elle me le retire lentement et je suis partagée entre excitation et angoisse, ses baisers continuent le long de ma cuisse et sa bouche se pose finalement sur mon sexe chaud et humide. Elle y introduit sa langue e
Je colle mon visage contre la vitre comme si cela allait m’aider à mieux voir, il n’est pas là. Je sens tout mon corps se relâcher, comme si tout le poids de mes épaules avaient disparu. Je me surprend à reprendre mon souffle, je n’avais pas remarqué que j’avais cessé de respirer en scrutant par la fenêtre. J’étais soulagée mais au fond de moi je savais qu’il y aurai des conséquences même si je ne savais pas encore lesquelles, je pouvais le sentir. Ces dernières semaines je fait profil bas, j’évite de répondre aux appels de Jonathan et Fabio. Je fait la morte comme on peu dire. Je me fait discrète sur les réseaux. Je ne veux pas que des informations leurs arrivent. Je passe du temps chez Titou, on geek la plupart du temps. Ces parents ne sont pas souvent là. En apprenant à le connaître je sais qu’il est fragile. Son frère est mort il y a 2 ans dans un accident de voiture. Il reste sa petite sœur et son autre grand frère. Ces parents sont dévasté et leur vie de famille s’est dégradée
Je me plante devant lui, je pense que ça se voit à ma tête que je suis en colère, car il baisse les yeux un instant. Je lui demande ce qu’il fout ici et je lui montre directement le SMS de Jonathan. Je le voit ouvrir la bouche mais je le coupe instantanément je n’en ai pas fini ! Je suis presque entrain de crier :- je ne suis pas un objet, je ne vous autorise pas à vous battre comme des enfants gâtés pour moi ou plutôt à cause de moi. Vous êtes amis et la ça en devient ridicule. Il prend une grande inspiration et me répond :- je sais mais je ne compte pas lâcher l’affaire et Jonathan non plus, trop de choses on été dites, je ne pense pas qu’on puisse revenir en arrière Je suis agacée et sans lui réponde, je fonce prendre le bus qui vient d’arriver. Je vois qu’il est surpris mais il réagit vite et y monte à son tour. Je suis exaspérée, il ne va donc jamais me laisser tranquille. Je regrette de les avoirs rencontré et je me maudit d’en être arrivé là. Je descend à mon arrêt, je fonc
Je n’avais plus de téléphone mais Jérôme, pas celui avec lequel j’étais sortie deux minutes de ma vie avant de faire face à sa lâcheté, l’autre Jérôme m’avait gentiment prêté une petite tablette qui me permettais au moins d’avoir ma messagerie et mes comptes en ligne. Bien entendu je ne l’avais pas dit à mes parents et je la gardait soigneusement cachée. Mes parents avait se soir là été invités à manger chez le parrain de mon frère. Il y avait également sa femme, ses deux filles et son fils de quelque années de plus que moi. Je ne voulais pas les accompagner j’étais incapable de dire pourquoi mais mon corps était toujours tétanisé à l’idée d’aller les voir. Ma mère ne se faisait pas tellement prié pour ne pas me prendre alors je restais à la maison. J écrivais à Pauline et Jessica, elles étaient soulagées que j’aie trouvé un moyen pour communiquer avec elles. Elles avaient peur de ma mère et c’est pour sa que j’invitais rarement mes amies. Je pouvais les comprendre. Malgré ma puniti
Titou et moi sommes devenus inséparables, tout est simple et fluide entre nous, c’est tellement agréable. Dans notre groupe il y a titou, deux autres garçon et Melina, la seule autre fille avec moi dans ce groupe de ski avancé. Je vois bien son regard désapprobateur à Milena et j’entends ses petites remarques acerbes, même quand elle me parle, elle me demande pourquoi je suis aussi proche des garçons, si je cherche à les attirés, si je suis amoureuse. Peu importe mes réponses, elle n’est pas capable d’intégrer que je m’entend juste bien avec eux sans ambiguïté. Bien sûr les derniers jours, je ressens comme au quartier suite aux rumeurs de Frank, les regards, les messes basses. Les remarques et les critiques. Les rumeurs sont lancées et sa se répand vite. Titou et moi on s’en moque mais je suis quand même fatiguée de la bêtise humaine. Certaines des filles qui prétendaient être mes amies ne m’adressent plus la parole. Elles pensent que je suis une allumeuse que je préfère être avec






