David.
Il se place devant moi pour me supplier à genoux . Mon cœur ne résiste pas à ce que je vois.
- S'il te plaît, je t'en supplie, je voudrais vous voir.
Elle marque un temps d'arrêt, avant de me dire :
- je t'envoie mon adresse par SMS .
- Hoo, merci, merci beaucoup.
Trois minutes plus tard, je reçois son adresse, je cours pour sortir.
Je prends ma voiture et prends le chez elle, j'arrive chez elle en moins de temps qu'il ne le faut pour dire.
Je me gare devant l'adresse qu'elle m'a fournie , je suis devant une petite villa, sans grand confort, comment mes enfants ont-ils pu vivre en prison jusqu'à deux ans ? Comment a-t-elle pu vivre tout ça à cause de moi et de son amie ?
Je sonne à la porte, et un homme vient ouvrir la porte, ça doit-être son meilleur ami dont-elle a parlé dans l'interview.
- Bonsoir monsieur, je voudrais voir Olivia.
- Entrez
J'entre et regarde un peu partout pour voir comment ils vivent ici. Il me conduit au salon et je la vois !!!! une émotion m'envahit tout à coup, elle est toujours aussi belle, plus avec sa poitrine devenue plus appétissante après la grossesse.
Je cours me jetter à ses pieds, je suis en genoux, j'attrape ses deux pieds,
- Pardonne-moi , Pardonne-moi, j'aurai dû avoir foie en toi, je n'aurai pas dû lui faire confiance.
Elle me regarde, elle a les armes aux yeux. Elle me relève, je m'assois à ses côtés, je ne peux pas et ne veux pas être loin d'elle. Je m'en sens incapable.
- Que veux-tu que je te pardonne ? Je n'ai rien à te pardonner. la vie est un choix et tu avais fais ton choix. Et ton choix ne sait pas porter sur moi, j'en suis peinée, mais ce qui est fait est fait.
- Je sais que je ne peux pas changer le passé, mais je te promets que je serai à tes quoi qu'il advienne. Je peux voir les enfants ?
- Suis-moi,
Je le conduit dans la chambre des garçons, ils sont en train de dormir après une journée chargée.
Il se met à genoux à leurs chevets, ils ont chacun leur lit avec leurs armoires à côté du lit. Il les contemple avec adoration.
Il a les armes aux yeux, il touche délicatement leur cheveux, en disant :
- Pardonnez-moi, pardonnez-moi, mes enfants, je vous ai vivre en prison avec votre mère, que vous puissiez trouver
la bonté dans votre cœur pour me pardonner.
Je lui laisse un peu d'intimité, avec ses enfants .
Je retrouve Greg au salon, il n'a pas l'air très content .
- Il se fait tard, il n'aurait pas pu attendre demain matin pour venir les voir ?
- Il ne va pas tarder, à rentrer.
- Très bien, je suis dans ma chambre, si tu as besoin de moi. Et s'il essaie quelque chose, tu peux crier mon nom.
- D'accord, à toute à l'heure.
David ressort quelques minutes plus tard
et vient vers moi .
- Merci, merci pour ces deux beaux cadeaux que tu m'as offert, il sont si beaux, en plus ils me ressemblent comme deux gouttes d'eau, regarde cette photo de moi quand j'étais petit, c'est comme si c'est eux.
Je regarde la photo, effectivement il à raison,
- Je sais tout ça, puisque c'est moi qui les ai accouchés, et tu ne sais pas combien de fois j'ai maudit le destin du fait qu'ils te ressemblent autant . Tu ne trouves pas ça, méchant ? Après les avoir portés pendant neuf mois, d'avoir accouché dans la douleur, ils tètes pendant deux ans, pour que ces petits chenapans te ressemblent à ce point .
- Tu as parfaitement raison, ma chérie.
Quant il m'appelle ainsi, ça me rend drôle.
Mais je suis heureux qu'il me ressemble
Je sais qu'il se fait tard, je vais rentrer
mais je serai là demain à la première heure pour pouvoir parler à mes enfants
et ensuite je te raconterai tout ce pourquoi j'ai disparu de la circulation.
Il me serre contre lui, me donne un baisé sur la tête.
- Merci encore, et pardon encore.
Il ressort ,et monte dans son véhicule.
Je monte dire bonne nuit à Greg.
David
Je suis si heureux , c'est le plus jour de ma vie, j'appelle automatiquement ma mère :
- Maman, merci beaucoup, je viens juste de les voir, ils sont si beaux, si parfait et
ils me ressemblent tellement, tu vas les adorer.
- J'en suis heureuse, mon chéri, j'ai hâte de les voir, je t'ai toujours dit que c'était une femme bien, pas comme celle que tu as aujourd'hui, quelqu'un qui couche avec le fiancé de sa meilleure amie n'est pas digne de confiance, et la vie vient de me donner raison .
J'espère que cette fois-ci, tu prendras la bonne décision .Car, je n'ai jamais accepté, ta décision de te marier avec cette arriviste .
- J'ai déjà demandé le divorce. Elle dit qu'elle ne signera pas, mais elle n'a pas le choix, je lui ai fait signer un contrat prénuptial .
- Ne t'inquiète pas pour ça, je vais t'envoyer des photos et vidéos que mon détective privé a réussi à avoir, après tu m'en diras des nouvelles.
- D'accord, maman, merci beaucoup, dès que je reçois, je te fais signe.
Arrivé , à la maison je vais me coucher dans une des nombreuses chambres qui sont chez moi.
Je reçois des photos, et des vidéos, que je regarde avec attention.
Je vois ma femme avec des hommes différents dans plusieurs hôtels différents, il y a aussi des vidéos, où on la voit se faire embrassée , touchée, par deux hommes, elle est vraiment sans gêne, et elle dit qu'elle est mariée, je vais lui faire sa fête demain matin.
Je m'endors, heureux, car je sais que demain qu'elle le veuille ou pas, elle quittera cette maison, je revois mes enfants, les yeux fermés, ils sont parfaits.
Olivia— Vous êtes sûr que ce qu’elle a dit est vrai ?Le policier baisse les yeux une seconde, comme s’il voulait adoucir l’impact de ses mots. Puis il me regarde avec une sincérité désolante.— Je suis désolé, madame. Tous les éléments concordent. Nous avons les preuves matérielles, les enregistrements… Et Greg vient de tout avouer. Il regrette, c’est vrai. Mais c’est trop tard pour les regrets.Mes jambes se dérobent presque sous moi.Greg ? Mon ami ? Celui en qui j’avais confiance, celui à qui j’ai confié mes douleurs, mes espoirs ? Non… c’est impossible.— Je veux le voir. Il faut que je le voie. Je suis sûre qu’il y a une explication. Il ne peut pas avoir fait ça… pas lui…— Très bien. Suivez-moi, dit le policier avec calme.Il me conduit dans un long couloir froid, à l’odeur métallique. À chaque pas, mon cœur se serre un peu plus. Puis il ouvre une porte. Derrière les barreaux, Greg est assis. Les poignets menottés. Le regard noyé.Quand il me voit, il lève les yeux. Des larmes
DavidJe veux voir à quel point elle peut être stupide. Je veux me régaler de son visage quand elle comprendra qu’elle s’est trompée sur toute la ligne. Cette confusion dans ses yeux... ce sera délicieux.Mais quel est le problème avec cette femme ? Elle doit être complètement folle.— Ça suffit, je m’en vais, je déclare froidement.Je quitte la pièce, satisfait, avec un rictus aux lèvres. Mon cœur se gonfle d’orgueil tandis que je rejoins ma bien-aimée. Je me penche à son oreille et murmure :— Fais attention à toi.— Ne t’inquiète pas pour moi, répond-elle calmement.OliviaJe prends une grande inspiration avant de retourner dans la salle d’interrogatoire. Patricia est là, assise, le regard rempli de malice. Je serre les poings, mais je garde mon calme. Je m’installe en face d’elle, les yeux rivés dans les siens.— Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, je t’écoute.Elle sourit, ce sourire détestable qui me donne envie de lui hurler dessus.— Eh bien, tu sais... tu peux être inc
Olivia— C’est une surprise… murmure-t-il en caressant ma joue. J’ai eu plusieurs mains pour m’aider à tout organiser. Mais je dois t’avouer que j’appréhendais beaucoup ta réponse.Je lève les yeux vers lui. Ses traits sont tendus, ses yeux brillent d’une sincérité désarmante.— La vie est trop courte, mon chéri, je souffle doucement. Je ne veux plus vivre dans le passé. Je veux avancer… Je veux voir grandir nos enfants près de nous, dans un foyer stable et aimant.Il m’attrape les mains avec émotion.— Merci, ma chérie… Merci de nous donner une autre chance. Je suis un abruti, je le sais. Un abruti fini. Mais je connais la valeur de ce que nous partageons. Je reconnais tout ce que tu as sacrifié pour moi et pour nos enfants. Je te jure, sur ce que j’ai de plus sacré, que je ne te décevrai plus. Je ferai tout pour être à ta hauteur.— Je compte sur toi, David. Ne me brise plus.Nos regards se croisent et, à cet instant, je sens que le passé peut rester derrière nous.Nous dînons en tê
OliviaIls sont tout heureux, ils adorent leur unique grand-mère.En quelques minutes, nous quittons la maison, accompagnés des quatre gardes du corps que David a fait venir depuis son entreprise. À partir de maintenant, aucun de nous ne se déplacera sans être escorté. La sécurité est devenue une priorité, et la police continue de surveiller notre domicile jour et nuit. Demain, nous devrions en apprendre davantage sur l’enquête en cours.Lorsque nous arrivons chez sa mère, la lourde grille s’ouvre lentement, laissant apparaître l’élégante propriété. Dès qu’elle aperçoit les enfants, elle court à leur rencontre, les bras ouverts, un immense sourire sur le visage.— Venez vite embrasser votre mamie ! Vous m’avez tant manqué !Les enfants se précipitent vers elle, l’entourent de leurs petits bras, et elle les serre contre son cœur avec tendresse. Je ressens une chaleur familière en voyant cette scène. Malgré la peur vécue plus tôt, ce moment de retrouvailles réchauffe l’âme.Nous entrons
Olivia David , récupère Arès et moi je prends Aris . Je suis si heureuse , enfin , mes enfants sont dans mes bras sains et saufs .- Ils ne vous ont pas fait de mal ? - Non maman , on avait très peur . J'avais peur de ne jamais te voir et papa aussi . - Tout va bien maintenant . Votre père et moi sommes là maintenant , rien ne va vous arriver . Je me tourne vers l'un des policiers qui nous a aidé et lui demande : - Nous pouvons les ramener à la maison ? Ils ont besoin de repos . - Vous pouvez y aller , mais revenez demain matin pour qu'on puisse leur poser des questions , et savoir si ceux qu'on a arrêté sont les seuls impliqués ou s'il y a d'autres personnes cachées . - D'accord merci beaucoup . Merci d'avoir retrouvé mes enfants .Nous repartons à la maison . Soulagés et heureux d'avoir retrouvé les enfants .Dès qu'on arrive , David va les laver pendant que je leur fait à manger . Une fois propres et bien habillés , ils viennent manger . Nous les prenons sur nos pieds pour l
OliviaNous devons rentrer à la maison. S’ils appellent, ce sera peut-être sur le téléphone fixe. Chaque minute compte.Nous quittons le commissariat dans une voiture banalisée, pendant que la police nous suit de près, dans un second véhicule. Une précaution nécessaire, au cas où quelqu’un nous surveillerait. J’ai la gorge nouée, les mains glacées malgré la chaleur étouffante dans l’habitacle. David serre ma main sans rien dire. Nous n’avons plus de larmes à verser, seulement de l’angoisse à avaler.En arrivant chez nous, je sens mon cœur se serrer. Rien n’a changé, mais tout est différent. L’absence des enfants transforme chaque recoin de cette maison en un cri silencieux. Et là, au milieu du salon… Greg. Assis tranquillement, comme s’il était chez lui.Daniel le voit le premier, et la colère qui l’habite déborde aussitôt.— Qu’est-ce que tu fais là ? Dégage d’ici !Greg se lève, visiblement surpris par l’accueil.— Je suis juste venu rendre visite à mon amie. Tu ne peux pas me mettr