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Chapitre 6 : Je me vengerai

Author: Déesse
last update Huling Na-update: 2025-05-21 01:16:08

David

Je me réveille ce matin avec un sourire aux lèvres, un de ces sourires que rien ne semble pouvoir effacer. Mon cœur est léger, l’air plus frais, la lumière du jour plus douce. Aujourd’hui marque la fin d’un cauchemar, et le début de ma renaissance.

Je saute du lit et file dans la douche en sifflotant.

Que la vie est belle. Belle comme le soleil, belle comme la lune, belle comme les étoiles.

Je me laisse envelopper par l’eau chaude comme par les bras de la liberté. Enfin, je suis en paix. Mes pensées volent vers mes enfants, ces deux perles qui illuminent ma vie. Qu’ai-je besoin de plus ? J’ai l’amour, j’ai la clarté, j’ai la justice de mon côté.

En m’habillant, mon cœur bat la mesure d’un hymne de joie. Je chante à mi-voix une vieille chanson de Frédéric François, le regard perdu dans le vide mais l’âme vibrante :

Mon cœur te dit je t’aime, il ne sait dire que ça… Je ne veux pas te perdre, j’ai trop besoin de toi…

Je pense à Olivia. Sa douceur. Sa loyauté. Elle mérite d’être aimée sans ombres, sans mensonges. Et je suis prêt à lui offrir ce nouveau départ.

Mais ma joie est brutalement écourtée.

Je la retrouve, elle, l’adultère, l’usurpatrice, assise dans ma salle à manger. D’un calme insolent, elle boit son café, comme si de rien n’était.

— Dépêche-toi de manger, dis-je d’un ton sec. L’avocat ne va pas tarder. Tu signes, et tu sors d’ici avec tes habits et tes bijoux. Rien d’autre.

Elle lève les yeux vers moi, son regard venimeux.

— Tu as l’air bien heureux ce matin. Je suis sûre que c’est parce que tu es allé voir tes sales bâtards, hein ?

Mes poings se serrent, mon sang bout. En une seconde, je suis sur elle. Je la saisis par les cheveux, la tire violemment vers moi.

— Je t’interdis, tu entends ? Je t’interdis de prononcer le moindre mot sur mes enfants. Jamais ! Que ce soit la première et la dernière fois que tu ouvres ta sale gueule sur eux.

Elle tente de se dégager.

— Arrête, tu me fais mal !

Ma gouvernante surgit alors, nerveuse.

— Monsieur, l’avocat est arrivé.

Je la relâche, lisse nerveusement ma chemise froissée et me dirige vers le salon.

— Faites entrer Maître Diouf.

— Bonjour Maître. Veuillez vous asseoir, prenez place. On prendra un petit café avant de passer aux choses sérieuses.

— Merci monsieur. Je vais juste prendre un café, je n’ai pas beaucoup de temps.

Nous prenons rapidement le petit-déjeuner. Aucun mot ne sort de sa bouche à elle. Elle sait que le moment approche. Le couperet.

Nous montons dans mon bureau.

— Voici les documents que vous m’avez demandés, dit l’avocat en posant la pochette sur le bureau.

— Merci Maître. Voici, pour ma part, les preuves que j’ai pu réunir.

Je lui tends une clé USB. Il l’insère dans son ordinateur et fait défiler les images et les vidéos. Son visage reste impassible, mais je lis dans ses yeux qu’il sait que c’est béton. Sans un mot, il tend l’ordinateur à ma femme.

— Madame, je vous rappelle que vous avez signé un contrat prénuptial, qui stipule que, si votre mari demande le divorce pour cause d’infidélité prouvée de votre part, vous devrez accepter le divorce sans conditions… et le dédommager pour les préjudices moraux et sociaux subis. Mon client, dans sa générosité, ne réclame rien. Il souhaite juste votre signature sur ces documents.

Il sort les papiers du divorce et les pose devant elle, avec une copie des photos. Elle regarde les images, hébétée. Ses pupilles se dilatent, ses mains tremblent.

— Rien ne prouve que ce n’est pas un montage, murmure-t-elle d’une voix glaciale.

— Nous pouvons appeler les hommes sur les vidéos. Nous avons leurs coordonnées. Certains sont même prêts à témoigner.

Elle comprend qu’elle est acculée. Il n’y a pas d’échappatoire. Et dans un dernier soubresaut de fierté empoisonnée, elle lâche :

— Tu vas le regretter, David. Je te le jure. Tu vas payer cette humiliation. Tes bâtards… cette saleté de femme… Je me vengerai de vous tous. Vous entendrez parler de moi.

Elle signe d’un geste sec, jette le stylo au sol, se lève et monte à l’étage en furie.

— Merci Maître, dis-je en me tournant vers l’avocat. Vous venez de m’enlever une épine du pied.

— Mais monsieur, prenez ces menaces au sérieux. Informez les autorités. Protégez vos enfants, et leur mère.

— Ce sera fait. Je ne laisserai pas cette folle mettre ses menaces à exécution. Je vais aller la surveiller pour qu’elle ne vole rien.

Je signe à mon tour et remets les papiers à Maître Diouf, qui me serre la main avant de s’en aller.

Je monte à l’étage. Elle est en train d’empiler ses vêtements à la hâte.

— Je ne peux pas tout prendre aujourd’hui. Je reviendrai chercher le reste.

— Non. Tout ce que tu ne prends pas aujourd’hui sera brûlé. Je change toutes les serrures ce soir. Appelle des déménageurs si tu veux, mais tu quittes cette maison définitivement.

— Tu es un monstre, David. Tu me fous à la porte comme une chienne alors que je t’ai supporté toutes ces années. Tu me dégoûtes ! J’ai couché avec d’autres juste pour tenir, tu comprends ? Juste pour oublier combien tu me faisais mal… Mais tu vas voir. Vous allez tous payer.

— Moins tu parles, mieux tu vaux. Dépêche-toi. Tu as jusqu’à 14 h, après je te jette dehors, habits ou pas.

Je descends, sors mon téléphone et appelle deux de mes hommes de confiance.

— Surveillez-la. Qu’elle ne touche à rien qui ne lui appartient pas. Restez dans la chambre avec elle. Elle est dangereuse. Ne la quittez pas des yeux une seule seconde. Dès qu’elle a fini, vous la mettez dehors et vous récupérez mes clés.

— Bien patron. On s’en occupe.

Je monte dans ma voiture, direction chez Olivia. J’ai besoin de la voir. De la prendre dans mes bras. De sentir que tout ça a un sens.

Avant de démarrer, j’appelle ma mère. Elle décroche tout de suite.

— Quelles sont les nouvelles ?

— Elle fait ses valises. Je vais voir les enfants avant qu’ils n’aillent à l’école.

— Très bien. Je me rends chez toi maintenant, pour la surveiller aussi.

— Maman, j’ai déjà deux gardes sur elle.

— Plus de protection ne fera de mal à personne. On ne sait jamais jusqu’où une femme blessée peut aller…

Elle a raison . Cette histoire est loin d’être terminée. Mais aujourd’hui, une porte se ferme. Et une autre s’ouvre.

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