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Chapitre 17— Le fardeau des couronnes

Penulis: Darkness
last update Terakhir Diperbarui: 2025-08-29 19:30:18

Aric

L’aube s’infiltre par les hautes fenêtres de la chambre, traçant des filets d’or sur les tentures sombres. Le feu s’est consumé dans l’âtre, ne laissant que des braises rougeoyantes qui palpitent faiblement. Je n’ai pas fermé l’œil. Toute la nuit, je suis resté dans ce fauteuil, le dos raide, les mains serrées sur les accoudoirs, mais le regard fixé sur elle.

Kaïla dort, lovée dans les draps comme une enfant qui aurait enfin trouvé le repos. Son souffle régulier efface un peu le tumulte qui me dévore, mais pas assez. Je sais ce qui m’attend dès que je quitterai cette chambre : la capitale, mon palais, mes conseillers, mes ennemis. Et leurs questions.

Chaque seconde qui passe me rapproche de ce moment où je devrai justifier sa présence à mes côtés. Où je devrai expliquer pourquoi, après tant d’années d’absence et de silence, je ramène une étrangère qui n’en est pas une.

Je me lève enfin. Mes muscles protestent, mais je ne montre rien. La discipline d’un roi, c’est de cacher la fat
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  • L'ÂME SŒUR DU SOUVERAIN    Chapitre 17— Le fardeau des couronnes

    AricL’aube s’infiltre par les hautes fenêtres de la chambre, traçant des filets d’or sur les tentures sombres. Le feu s’est consumé dans l’âtre, ne laissant que des braises rougeoyantes qui palpitent faiblement. Je n’ai pas fermé l’œil. Toute la nuit, je suis resté dans ce fauteuil, le dos raide, les mains serrées sur les accoudoirs, mais le regard fixé sur elle.Kaïla dort, lovée dans les draps comme une enfant qui aurait enfin trouvé le repos. Son souffle régulier efface un peu le tumulte qui me dévore, mais pas assez. Je sais ce qui m’attend dès que je quitterai cette chambre : la capitale, mon palais, mes conseillers, mes ennemis. Et leurs questions.Chaque seconde qui passe me rapproche de ce moment où je devrai justifier sa présence à mes côtés. Où je devrai expliquer pourquoi, après tant d’années d’absence et de silence, je ramène une étrangère qui n’en est pas une.Je me lève enfin. Mes muscles protestent, mais je ne montre rien. La discipline d’un roi, c’est de cacher la fat

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    KaïlaQuand mes yeux s’ouvrent, la chambre est déjà baignée de lueurs pâles. La lumière de l’aube se répand doucement sur les tentures, caresse les murs, glisse jusqu’au lit. Je sens encore la chaleur du tissu sur ma peau, ce cocon fragile qui m’a protégée d’une nuit de rêves agités.Un silence dense règne, si profond qu’il en devient presque oppressant. J’ai l’impression d’être seule… jusqu’à ce que je l’aperçoive.Aric est là.Il ne dort pas. Il ne s’est même pas allongé. Sa silhouette sombre se découpe dans le fauteuil, immobile, comme une statue vivante. Ses coudes reposent sur les accoudoirs, ses mains jointes devant lui. Ses yeux, noirs, sont fixés sur moi.Je retiens mon souffle. Ce regard me transperce.— Tu n’as pas fermé l’œil, murmuré-je.Il ne nie pas. Ses mâchoires se contractent à peine, mais je devine l’épuisement derrière ce masque de pierre.Une étrange gêne s’installe en moi. Pourquoi veiller ainsi ? Pour me surveiller ? Ou pour s’assurer que je suis encore là, que j

  • L'ÂME SŒUR DU SOUVERAIN    Chapitre 15 — Les larmes d’Aïsha

    AïshaLe palais est silencieux, mais mes pas résonnent comme des coups de tonnerre dans ma poitrine. Chaque battement de mon cœur martèle ma cage thoracique comme s’il voulait s’échapper. Je tremble. Pas de froid, non. De colère. De douleur.Je traverse les couloirs comme une ombre fuyante, me glissant entre les torches et les draperies. J’évite les gardes, les domestiques, chaque regard qui pourrait surprendre ce qui m’habite. Personne ne doit voir. Personne ne doit savoir.Car je suis une honte.Ou peut-être une victime.Je ne sais plus.Devant les lourdes portes ouvragées de la chambre maternelle, je m’arrête. Le bois sombre est gravé de runes anciennes, protectrices, mais ce soir elles ne m’inspirent aucune sécurité. Elles ressemblent à des chaînes, gravées pour m’étouffer. Mes doigts effleurent le métal froid de la poignée. Puis je pousse.Un parfum d’encens, d’ambre et de rose s’échappe, emplit mes narines, m’enveloppe presque jusqu’à l’écœurement. La chambre est vaste mais chau

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    KaïlaLe chemin jusqu’à la chambre royale se fait dans un silence dense, presque sacré. Le genre de silence qui ne naît pas de l’absence de bruit, mais d’une tension contenue, d’un souffle retenu.Les gardes s’écartent à notre passage, les plaques d’acier de leurs armures grincent légèrement, mais aucun d’eux n’ose lever les yeux. Leur discipline me rappelle à quel point ce monde a toujours été réglé par la force et le respect… ou la peur.Aric ne lâche pas ma main. Ses doigts, durs et pourtant étonnamment chauds, sont comme une ancre au milieu de l’océan glacé qui m’habite encore. Chaque battement de son pouls sous ma peau est une preuve qu’il est là, tangible, qu’il ne s’évapore pas comme un souvenir.Les couloirs du palais s’étirent, pavés de pierres polies qui renvoient la lumière vacillante des torches. Les tentures de velours épais étouffent les bruits de pas, donnant l’impression que nous marchons dans un monde clos, isolé du reste des vivants. Pourtant, je ne vois que lui. Sa

  • L'ÂME SŒUR DU SOUVERAIN    Chapitre 13 — Le souffle brisé, la promesse retrouvée

    AricJe marche. Mais ce mot paraît bien léger pour décrire ce qui me déchire de l’intérieur. Chaque pas est une lutte sourde contre ce poids invisible qui serre mon cœur à m’en couper le souffle. La neige cède sous mes bottes avec un craquement sec, solitaire, chaque bruit devient une douleur. J’avance dans ce silence froid et brutal, l’air est presque trop lourd, comme si le monde lui-même retenait sa respiration, comme si chaque atome autour de moi voulait m’empêcher d’approcher.J’ignore ce que je trouverai en avançant. Si elle sera là, immobile, figée comme un cristal dans cette blancheur impitoyable. Ou si elle aura tourné le dos, m’abandonnant à mes regrets.Je ne sais pas si cette part d’elle, cette bête sauvage, silencieuse, que je pressens sans jamais voir, cette louve muette qui vit en elle, me tolérera encore.Je ne sais même plus si je mérite cette chance.Et pourtant, je continue d’avancer.Le vent glacial me fouette le visage, piquant chaque parcelle de peau qu’il découv

  • L'ÂME SŒUR DU SOUVERAIN    Chapitre 12 — Là où le hurlement s’éteint

    AricJe reste.Je reste parce que si je bouge maintenant, si je fais un pas un seul vers l’avant, ce sera comme tourner le dos à quelque chose d’irréversible, et je ne suis pas prêt, pas encore, pas tant que mes jambes tremblent sous le poids de ce hurlement que j’ai lancé en plein ciel et qui, au lieu de revenir chargé d’une réponse, s’est désagrégé dans l’air comme une poussière trop fine pour qu’on la ramasse.Je suis resté là si longtemps que la neige a commencé à me recouvrir par plaques, comme si elle voulait faire de moi une excroissance du paysage, une ruine oubliée, une pierre dressée au nom d’un amour qui n’a pas su tenir debout.Mes pieds, mes genoux, mes mains tout brûle d’un feu si froid qu’il ronge sans bruit, sans fumée, sans lumière. Et pourtant, je n’ai pas reculé. Pas crié encore. Pas appelé encore. Parce qu’au fond, je crois que je savais. Depuis le début. Que ce silence-là… n’était pas un oubli. Pas une absence simple. Mais une réponse. Une réponse si claire, si tr

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