Kaïla, une jeune fille issue d'une meute de loups-garous, qui se sent de plus en plus exclue de sa famille et de son groupe. Contrairement aux autres, elle possède des pouvoirs uniques et des instincts différents qui la rendent mal comprise. Alors que ses capacités sont jugées dangereuses et imprévisibles, Kaïla lutte pour trouver sa place dans un monde qui valorise l'unité et la tradition. Confrontée aux attentes de sa meute et à ses propres doutes, elle cherche à comprendre la véritable nature de ses pouvoirs et à trouver sa propre voie. Un jour, la meute de Kaïla reçoit la visite inattendue d'Aric, le grand souverain des loups-garous, le plus puissant des alphas. Respecté et craint par tous, Aric est un leader d'une puissance exceptionnelle, capable de régner sur plusieurs meutes d'un seul geste. Son arrivée dans leur territoire provoque une onde de choc, et Kaïla se retrouve soudainement confrontée à un homme dont la présence bouleverse tout son monde. Ce n’est pas juste un visiteur : Aric est son âme sœur, une révélation qu’elle met du temps à accepter. Cependant, l'attention d’Aric n'est pas seulement captée par Kaïla. Sa sœur aînée, Lyra, voit en lui une occasion de renforcer son propre pouvoir et n'hésite pas à user de tous ses charmes pour tenter de le séduire et de l'attirer dans ses filets. Kaïla se trouve alors déchirée entre sa relation naissante avec Aric et les manœuvres politiques de sa sœur, qui veut à tout prix s’assurer le soutien du souverain. Kaïla devra non seulement lutter contre la jalousie et les complots de Lyra, mais aussi accepter ses pouvoirs uniques et sa différence. Aric, en tant que souverain, pourrait être celui qui renverse les traditions et forge un avenir où elle pourra enfin s'accepter.
view moreKaïla
Je marche, mes pas lourds sur le sol humide, la brume montante m’enveloppant lentement, comme un manteau lourd et oppressant. La forêt autour de moi semble se refermer, mais ce n’est pas la nature qui me fait m’étouffer. C’est cette sensation, constante, de ne pas être à ma place. De ne jamais avoir trouvé le bon endroit où poser mes racines, comme si je vivais en dehors de la meute, en dehors de tout. Je ne suis pas comme eux, je le sais. Et chaque jour qui passe me le rappelle un peu plus. La différence qui me ronge me pousse à m’éloigner, à fuir leur regard, à éviter leur jugement.
Je ferme les yeux un instant, le vent frappant mon visage. Si je pouvais juste me fondre dans l’air, me dissoudre dans la brume, je m’y abandonnerais sans réfléchir. Mais il y a toujours ce poids. Mes pouvoirs. Cette puissance intérieure qui n’est pas censée exister en moi. La façon dont elle bouillonne sous ma peau, prête à exploser. À déchirer tout autour. Cela me fait peur. Je sais que je suis différente. Et ça me déchire, chaque jour un peu plus.
Je m’arrête près d’un arbre imposant, la texture rugueuse de son écorce me rappelant que je suis encore là, ancrée dans ce monde qui ne me comprend pas. Je pose mes mains sur le tronc et laisse le silence s’emparer de moi. Mais ce n’est pas un silence paisible. C’est celui de l’isolement. Celui que je ressens depuis trop longtemps.
Soudain, un bruit de pas brise la tranquillité de la forêt. Des pas lourds, puissants, accompagnés de murmures et de voix. Mon cœur se serre dans ma poitrine. Je sais ce que cela signifie. Ce sont eux. Ils arrivent.
Aric.
Le grand souverain des loups-garous, celui dont tout le monde parle. Celui dont les légendes parlent à voix basse, comme un souffle dans la nuit. Je l’ai entendu nommer mille fois, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le voir. Jusqu’à maintenant.
Je redresse la tête. Le bruit des pas se rapproche, chaque mouvement résonnant comme un écho menaçant. Aric n’arrive pas seul. Autour de lui, il y a ses bêtas, des sujets loyaux qui l’accompagnent, des figures imposantes dans le monde des loups. Ils forment une silhouette imposante, un groupe soudé qui marche avec une discipline stricte, et pourtant, c’est lui, Aric, qui attire toute l’attention. Chaque membre de la meute semble se raidir à l’approche de son autorité. Chaque pas qu’il fait semble être une affirmation de sa puissance.
Je me glisse hors du chemin, m’effaçant dans l’ombre, cachée entre les arbres. Je n’ai pas envie d’être vue. Pas aujourd’hui. Pas dans cet état. Je n’ai rien à offrir à ce souverain. Je suis invisible, une simple spectatrice dans le décor.
Je l’entends, son arrivée désormais imminente. Des voix excitantes, pleines de respect, s’élèvent. La meute se presse autour du domaine, préparant un festin pour le recevoir comme il se doit. Je sais ce que cela signifie : la meute est en effervescence. L’arrivée d’un souverain n’est pas un événement ordinaire. Les préparatifs sont fastueux, le banquet un acte de déférence, un geste d’hommage à celui qui détient le pouvoir. Les effluves des mets cuisinés envahissent l’air, mais à travers l’odeur, je sens la tension, l’attente, presque palpable.
Je ferme les yeux et prends une grande inspiration. Tout cela n’est qu’un jeu de pouvoir. Tout ce qui se prépare autour de moi n’est qu’une danse de soumission et de domination. Et moi, je suis l’observatrice silencieuse, la spectatrice qui se cache dans l’ombre, espérant ne pas être vue.
Des rires éclatent au loin, des voix plus joyeuses qui célèbrent la grandeur d’Aric, et j’imagine la scène : la meute réunie, toute en allégresse, prête à accueillir leur souverain. Une idée germe dans mon esprit, une pensée fugace : et si ce festin n’était pas seulement un acte de soumission ? Et si ce n’était pas seulement un moyen de flatter Aric, mais aussi un geste de défi ? Peut-être qu’aujourd’hui, pour une fois, je pourrais me glisser dans la lumière et ne pas être cette ombre qui erre dans la forêt. Mais cette pensée meurt presque instantanément. Je sais que je ne suis pas prête. Pas pour ça. Pas pour affronter les regards, les jugements, tout ce que je tente de fuir.
Au loin, les voix s’élèvent dans une salve de respect, et je sens les yeux se poser sur Aric alors qu’il entre enfin dans le domaine de la meute. Son corps est une silhouette imposante, sa présence comme une vague qui submerge tout sur son passage. Il est grand, sa démarche royale, et ses bêtas, à ses côtés, sont comme des ombres à sa lumière.
Mais ce qui me fait réellement m’arrêter, ce qui me fait retenir mon souffle, ce sont ses yeux. Quand il tourne la tête, ils se posent sur moi. Un instant. Juste un instant. Mais c’est suffisant. Un regard froid, calculateur, qui me scrute comme une inconnue, comme une énigme qu’il ne cherche pas encore à résoudre. Il ne me connaît pas. Et pourtant, il me voit. Il voit la différence. Il voit ce que je suis, ce que je cache.
Je suis une simple ombre dans son monde de lumière, mais peut-être que, pour une fois, cette ombre ne disparaîtra pas. Peut-être que, sous son regard, je serai enfin quelque chose de plus.
Mais pas aujourd'hui. Pas maintenant. Je me cache encore. Et j’attends.
Les festivités commencent, et je me retire plus loin, me fondant dans l’obscurité, là où personne ne me voit, là où je ne suis qu'une spectatrice.
KaïlaJ’ai l’impression de ne pas être moi-même. Tout est flou, comme si l’air autour de moi était trop lourd pour que je puisse respirer correctement. L’incertitude me serre la poitrine. Le regard d’Aric sur moi me déstabilise, m’effraie presque. Je sais que mes pensées se bousculent dans ma tête, mais une part de moi refuse de les écouter. Ce qu’il a dit, ce qu’il a fait, ce n’est pas normal. Il m’a vue, vraiment vue.Je ne sais pas pourquoi cela m'affecte autant. D’habitude, je fuis ces regards, ces attentions. Mais celui d'Aric… il est différent. Il m’enveloppe. Il y a cette chaleur indéfinissable qui émane de lui, une force tranquille, mais pleine de promesses. Je déglutis difficilement et détourne les yeux, incapable de soutenir son regard trop longtemps.Mais au fond de moi, une question persiste : pourquoi est-ce qu’il me regarde ainsi ? Pourquoi moi ? Il est un souverain. Il est puissant, au-delà de ce que je peux comprendre, et moi… je suis juste Kaïla, l’ombre parmi les omb
KaïlaLa journée s’est étirée dans un silence pesant, une lourde atmosphère de fausse convivialité flottant dans l’air. La nuit est tombée, mais elle ne m’a pas apporté de paix. Si seulement je pouvais me défaire de ce sentiment d’étouffement, si seulement je pouvais m’échapper… Mais je suis là, enchaînée par mon propre sang, mes propres liens familiaux, avec une lourdeur dans le cœur que personne ne semble vouloir comprendre.Je m’éclipse dans l’ombre du grand hall de la meute, là où les rires et les voix se font plus lointains, où tout semble plus calme, plus supportable. À cet instant, je ne sais plus si je cherche la solitude pour me soulager de ce fardeau invisible, ou si c’est la solitude qui m’a choisie, m’enveloppant comme un manteau de douleur.Je crois que j’ai juste besoin de souffler un peu, de me retrouver face à moi-même sans ce regard constamment braqué sur moi, sans ces murmures qui me glacent la peau. Un cri éclate soudainement au loin, un rire, peut-être, mais ce n’e
KaïlaLa soirée s’est poursuivie dans une ambiance festive, mais moi, je n’ai pas été capable de m’y intégrer. Même les sourires forcés des membres de ma famille, qui se réjouissent de la venue d’Aric, ne parviennent pas à me réchauffer. Au contraire, ils me laissent un goût amer dans la bouche. Une sorte de vide qui s’accroche à moi comme une seconde peau. Je suis là, présente, mais invisible. Au fond de la pièce, je reste à l’écart, à l’abri des regards, et je m’y sens… plus en sécurité.Mais cette sécurité, c’est une illusion. Ce que je ressens, ce sont les chaînes invisibles qui m’entourent. Ma famille. Ma propre meute. Ils sont là, avec leurs rires et leurs paroles, mais chaque mot qu’ils échangent, chaque regard jeté dans ma direction me rappelle ce que je suis. Une étrangère. Un poids. Une erreur.Ma sœur aînée, Aisha, se tient près de la table, son regard perçant balayant la pièce. Je la sens m’observer. Je connais son regard. Ce regard acéré, dédaigneux, rempli d’une arroganc
KaïlaLa soirée s’étire lentement, et pourtant, chaque minute me semble une éternité. Les rires et les voix se mêlent dans une cacophonie lointaine, portée par les vents qui traversent les arbres. Le festin est un spectacle en soi, mais je n’ai aucune envie de m’y joindre. Je préfère rester à l’écart, là où l’air est plus frais, où l’on m’oublie. Ce n’est pas par crainte, mais par une sorte de pudeur. Une sorte de décence, peut-être. Car chaque fois que je me mêle aux autres, je me sens plus invisible, plus étrangère. Plus décalée. Comme si je ne faisais pas partie de ce monde.Je ferme les yeux et respire profondément. Ma peau me brûle encore de l’intensité de son regard. Comment peut-il me regarder ainsi, comme s’il me voyait réellement, sans savoir qui je suis, sans comprendre ce que je cache ? Il m’a observée, et il a vu quelque chose en moi. Mais quoi ? Ce n’était qu’un instant, un bref moment où ses yeux se sont posés sur les miens. Pourtant, il a suffi pour me marquer au fer ro
KaïlaJe marche, mes pas lourds sur le sol humide, la brume montante m’enveloppant lentement, comme un manteau lourd et oppressant. La forêt autour de moi semble se refermer, mais ce n’est pas la nature qui me fait m’étouffer. C’est cette sensation, constante, de ne pas être à ma place. De ne jamais avoir trouvé le bon endroit où poser mes racines, comme si je vivais en dehors de la meute, en dehors de tout. Je ne suis pas comme eux, je le sais. Et chaque jour qui passe me le rappelle un peu plus. La différence qui me ronge me pousse à m’éloigner, à fuir leur regard, à éviter leur jugement.Je ferme les yeux un instant, le vent frappant mon visage. Si je pouvais juste me fondre dans l’air, me dissoudre dans la brume, je m’y abandonnerais sans réfléchir. Mais il y a toujours ce poids. Mes pouvoirs. Cette puissance intérieure qui n’est pas censée exister en moi. La façon dont elle bouillonne sous ma peau, prête à exploser. À déchirer tout autour. Cela me fait peur. Je sais que je suis d
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