SARAHLa chambre s’efface autour de nous, chaque contour s’estompe, laissant place à un espace suspendu, presque irréel, où il n’y a plus que Zarek et moi, nos souffles entremêlés, nos corps brûlants, chaque fibre de mon être vibrant sous la tension, la peur et le désir. Je sens son corps contre le mien, puissant, chaud, chaque geste calculé pour me préparer, pour me posséder totalement, et je sais que ce qui va suivre est irréversible, qu’il ne s’agit pas seulement de plaisir mais d’un lien gravé dans la chair et dans l’âme.— Sarah… murmure-t-il, sa voix tremblante et grave… je vais te marquer, car tu es mon âme sœur…Mon corps se tend, chaque mot faisant frissonner ma nuque, chaque syllabe éveillant une peur que je n’avais jamais connue, mais qui se mêle à une excitation que je ne peux réprimer. Je le supplie silencieusement de faire attention, mais je ne peux que m’abandonner, haletante et tremblante.Autour de nous, la sorcière commence ses incantations, sa voix rauque et hypnoti
SARAHJe me cambre contre lui, chaque fibre de mon corps vibrant sous son poids, sous sa force, et pourtant sous une douceur qui me brûle plus que tout, comme si chaque geste de Zarek était conçu pour me dévorer et me protéger à la fois, un équilibre fragile entre violence et tendresse qui me fait perdre toute notion de temps et d’espace. Il ne me laisse aucun répit, chaque mouvement est précis, puissant, attentif, chaque poussée une déclaration silencieuse, chaque souffle un lien qui nous enferme dans une bulle de feu et de désir.— Sarah… murmure-t-il, haletant… je te veux tout entière, chaque frisson, chaque murmure… tu es à moi…Quand il entre en moi d’un seul coup, je hurle, mes mains agrippant ses épaules, mes jambes enserrant sa taille comme pour ne jamais le laisser s’échapper, et la douleur de la première pénétration se mêle à un plaisir brutal, un feu que je n’ai jamais connu, un mélange enivrant de crainte et de désir. Il ralentit, me laissant sentir chaque centimètre, chaq
SARAHLe lit s’ouvre devant nous comme un abîme que je n’ai jamais osé contempler, et pourtant Zarek me guide avec une fermeté douce, chaque pas, chaque toucher m’engloutissant dans un vertige de désir. Ses mains ne se contentent pas de caresser : elles me possèdent, elles dessinent ma peau comme un parchemin sur lequel il grave son obsession, son besoin, son désir. Je frissonne, mes doigts s’accrochent à lui, mes ongles se perdent dans sa chemise, et je me sens fondre, brûler, disparaître dans sa chaleur.— Sarah… murmure-t-il, tes courbes, ta peau, ton souffle… je les veux toutes… je te veux toute entièreSes lèvres descendent le long de mon cou, mordillent, aspirent, et chaque frisson qui me traverse est comme une étincelle sur un feu déjà dévorant. La sorcière est là, je le sens, ses murmures incantatoires ondulent dans l’air comme des filaments d’ombre et de lumière, chaque syllabe un serpent qui se glisse autour de nous, tentant de freiner notre élan, de plier ma volonté à sa pu
SARAHLa porte se referme derrière nous avec un claquement sec, et immédiatement, il me plaque contre le mur, son corps immense brûlant de désir, collé au mien, impérieux, possédant déjà chaque parcelle de ma peau. Ses lèvres reprennent les miennes avec une violence douce à la fois, un baiser qui ne demande pas, qui prend tout, qui m’engloutit et me consume instantanément. Mes mains cherchent à le repousser, mais mes doigts s’enroulent dans sa chemise, dans ses cheveux, je me fonds en lui malgré moi, je sens mon corps se tendre puis se détendre dans cette étreinte, mes jambes fléchir, mon souffle se perdre dans le sien— Tu es à moi… murmure-t-il contre mon oreille, sa voix rauque tremblante de désir. Tout en toi m’appartient… je te veux plus que ma vie, plus que tout ce que je possèdeCes mots me traversent comme des éclairs, des frissons de feu qui déchirent ma colonne vertébrale, et je sens mes genoux trembler. Je me cramponne à lui, comme pour ne pas disparaître dans le vertige, c
SARAHLe couloir s’étire devant moi comme une échappée froide et silencieuse, une promesse de fuite qui se dissout déjà sous mes pas précipités. Chaque battement de mon cœur résonne dans mes tempes comme un tambour de guerre, et je crois encore pouvoir m’arracher à lui, m’arracher à elle, à cette cage invisible où l’on veut m’enfermer. Mais derrière moi, je sens son ombre, sa présence plus lourde que tout le silence, et déjà ses doigts me rattrapent.— Sarah... attends... s'il te plaît .Il me saisit par le poignet, son étreinte brûlante m’immobilise, et avant que je puisse respirer, il m’attire contre lui. Mon souffle s’éteint, mes protestations meurent dans ma gorge quand sa bouche s’écrase sur la mienne. Un baiser violent, impérieux, qui ne demande rien mais prend tout, qui brise mes défenses et me consume dans le même instant. J’aurais dû le repousser, j’aurais dû lui hurler ma colère, mais mes mains se crispent sur sa chemise et déjà je me fonds en lui, ma rage se tord et se chan
SARAHLa chambre s’alourdit dès que je franchis le seuil, et avant même que je ne puisse bouger, Zarek me retient d’un geste tendre mais ferme. Ses yeux sombres me fixent, étrangement intenses, et sa voix s’élève, grave, presque brisée :— Sarah… il faut que tu comprennes… je suis maudit.Le mot tombe comme un glaive. Je le regarde, incrédule, incapable de détacher mes yeux de son visage.— Maudit ? répété-je, la peur mêlée à la colère, incapable de saisir ce qu’il veut dire.Il s’approche, ses mains effleurant mes bras, ses doigts brûlants.— Ma malédiction… murmure-t-il, ma vie ne durera pas plus de quelques mois encore, à moins que… à moins que je ne m’accouple avec mon âme sœur, et je sais que c’est toi… toi, Sarah. Mais il y a un problème… il y a un obstacle que je ne peux ignorer… toi… toi qui es humaine.Il recule d’un pas, comme pour me laisser la place de respirer, mais je sens chaque mot comme un poignard :— Si nous… si nous nous unissons… si nous accomplissons ce lien… il