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Chapitre 9

Author: Linda Gu
Après avoir pris le petit-déjeuner, Gabriel a sorti son portefeuille. Il n’y avait pas beaucoup d’argent, alors il a sorti une carte bancaire et l’a donnée à Tiffany.

Elle l’a regardé en haussant les sourcils.

« Si vous voulez acheter quelque chose ou si vous avez besoin d’argent. Le code est... » a-t-il dit.

Il a trouvé un stylo et une feuille de papier. Il a écrit le code sur le papier et le lui a passé.

« À partir de maintenant, cette carte est à votre disposition. J’y déposerai de l’argent après avoir reçu mon salaire chaque mois, mais il vous faut faire des comptes de tout ce que vous achèterez . Je me fiche de la somme que vous dépenserez, mais je veux savoir comment vous la dépenserez », a-t-il déclaré.

Quand ils s’étaient mariés, Tiffany lui avait demandé s’il fallait que chacun paye sa part, il avait refusé. Maintenant qu’ils étaient mari et femme, ils vivaient ensemble et Gabriel allait lui donner de l’argent. Il ne se souciait pas de l’argent.

Quoi qu’il en soit, il avait tellement d’argent qu'il n’arrivait pas à mémoriser combien d’argent qu’il avait. Il était généralement occupé à l’entreprise et il ne dépensait presque rien. Par conséquent, entretenir une femme l’aiderait à dépenser un peu d’argent. Mais, il interdisait que Tiffany profite de lui. Dans son coeur, elle était toujours une fille intrigante, alors il devrait faire attention à elle. Tant qu’elle dépenserait tout l’argent pour la famille, il la laisserait acheter ce qu’elle voulait.

Tiffany n’adorait ni l’attitude et les manières de Gabriel. Elle lui a retourné la carte bancaire et le papier où était écrit le code, sans même les regarder.

« Monsieur Larousse, puisque nous partageons cet appartement, j’habite ici comme vous. Vous avez acheté cet appartement et je n’ai pas à payer le loyer. Donc, vous n’avez pas besoin de tout payer pour la vie quotidienne. Je le paie. À moins que ce soient des meubles de plus de 2 000 euros, j’en discuterai avec vous, et vous pourrez payer un peu », a-t-elle affirmé.

Son revenu n'était pas maigre et elle pouvait se débrouiller pour les dépenses quotidiennes du foyer. À moins qu’il soit une grosse sommes d’argent, sinon, elle n’avait pas besoin de l’argent de son mari.

Tiffany accepterait son argent, mais la principale raison était qu’elle n’aimait pas son attitude. C’était comme si elle convoitait son argent et en plus, il lui a demandé de tenir des comptes. Ce serait possible dans sa boutique, mais jamais dans sa vie.

Gabriel n'était pas un con, au contraire, il était très intelligent. Par le refus de Tiffany, il a compris que son attitude avait blessé l’amour-propre de celle-ci. Après un moment de silence, il a poussé la carte bancaire et le papier où était écrit le mot de passe vers elle de nouveau. Il a dit avec un ton plus doux : « Je ne sais pas combien d'argent vous gagnez en ouvrant une librairie. Puisque vous avez dit qu’il s’agissait de notre famille, on devait tout partager. Comment puis-je vous laisser tout payer ? Si vous n'aimez pas tenir des comptes, oubliez ça ! »

Puis, il a continué : « Je vous ai dit d’acheter une voiture, que pensez-vous maintenant ? Voulez-vous que je vous aide à acheter une voiture en payant par acompte ? Avec vos revenus, ce n’est pas un problème de payer le prêt. »

Gabriel n’avait pas délibérément enquêté sur les revenus de Tiffany, mais comme elle pouvait ouvrir une librairie en face du collège de la cité W, elle était quand même très compétente et gagnait pas mal. C’était facile de gagner de l’argent si les clients étaient les femmes et les enfants.

« Notre appartement n’est pas loin de la librairie. Je peux y aller en moto. C’est plus pratique aux heures de pointe, parce qu’il y a toujours des embouteillages. La voiture n’est pas aussi bonne que ma moto à deux roues », a déclaré Tiffany.

Gabriel demeurait silencieux. Ce qu’elle avait dit était vrai  ! En principe, il se rendait au travail pendant les heures de pointe. De temps en temps, il allait au travail à l’heure de pointe, l’embouteillage le rendait tellement fou qu’il voulait aller en jet privé.

Il a dit : « C’est plus pratique d’avoir une voiture. Le week-end, vous pouvez conduire votre sœur et votre neveu pour faire un petit tour. »

Gabriel s’est souvenu de ce que grand-mère avait dit, cette femme et sa sœur dépendaient l’une de l'autre jusqu’à maintenant, et que les personnes auxquelles elle tenait le plus étaient sa sœur et son neveu.

« Parlons-en plus tard. Nous venons de nous marier et nous ne nous connaissons pas beaucoup. Je me sens mal à l'aise de dépenser votre argent. En fait, mes propres économies suffisent pour m’acheter une voiture, mais je voudrais plutôt m’acheter une maison. Je ne suis pas comme les hommes, qui préfèrent acheter des voitures. Les femmes ont tendance aux biens immobiliers », a-t-elle déclaré.

« En effet, ma sœur veut vous voir, mais je lui ai dit que vous étiez en voyage d’affaires récemment et que j’allait lui rendre visite plus tard avec vous », a-t-elle dit.

Gabriel a hoché la tête.

Après les causeries, Tiffany est allée sécher ses vêtements, tandis que Gabriel s’est assis sur le canapé. Il avait envie de lire quelques journaux. Cette petite foyer n'était pas encore abonné aux journaux, donc il ne pouvait pas en trouver un., alors il a sorti son téléphone pour parcourir les nouvelles pour passer le temps.

« Avez-vous fait la lessive ? » Après avoir séché ses vêtements, Tiffany a demandé avec désinvolture à l’homme qui jouait avec son portable sur le canapé.

Il a répondu :« Je vais m’en occuper moi-même.»

Tous ses vêtements étaient envoyés au pressing où ils étaient nettoyés à sec.

Tiffany s’est mordu les lèvres. Elle ne parlait plus et continuait à faire d'autres tâches ménagères, balayage, lavage, rangement...

En contemplant la silhouette de la femme qui faisait le tour de la maison, tout comme une femme de ménage, Gabriel a froncé ses sourcils et a voulu dire quelque chose. Néanmoins, après y avoir réfléchi, il n’a rien dit finalement.

Dans la famille de Gabriel, ce genre de travail était effectué par des domestiques, mais dans les maisons des gens ordinaires, beaucoup de femmes faisaient toutes les tâches ménagères.

Heureusement, avant qu’ils y aient emménagé, la gouvernante de Gabriel avait demandé à une servante de nettoyer l’appartement. Donc, il était très propre. Tiffany n’a pas trouvé de coin à balayer.

Après avoir terminé ces ménages quotidiens, Tiffany est retournée dans sa chambre. Elle a fait un peu de chambre, puis, elle est sortie avec son sac, en disant à Gabriel : « Gabriel, je vais d'abord chez ma sœur, puis à la librairie directement. À quelle heure revenez-vous ce soir ? Envoyez-moi un message, et je vous ouvrirai la porte.»

Gabriel a dit : « Sauf en cas de voyages d’affaires, je reviendrai chez nous tous les soirs. Si je suis en voyage d'affaires, je vous le dirai à l’avance. »

Tiffany a hoché la tête.

« Tiffany, portez cette carte bancaire sur vous », a-t-il insisté.

Il s’est levé en tenant la carte bancaire et s’est dirigé vers elle. Il la lui a remise en présenter ses excuses : « Je n’ai pas eu de bonne attitude envers vous tout à l’heure. Je vous présente mes excuses, je suis désolé  ! »

Tiffany l’a regardé un instant et elle a trouvé qu’il était beaucoup plus sincère cette fois-ci, alors elle a pris la carte et l’a fourrée dans sa poche.

Puis elle a dit : « Je pars. »

« À plus tard », a dit Gabriel.

Il se tenait là, regardant Tiffany sortir. Lorsque la porte s’est fermée, il a poussé un soupir de soulagement. Il semblait qu’il n’ait pas très bien joué le rôle de mari...

S’asseyant à nouveau sur le canapé, il a pris son portable déposé sur la table basse et a appelé la gouvernante de Manoir de Larousse. Après que le majordome avait répondu au téléphone, il a ordonné à voix basse : « Monsieur Jérémy, dès que ma grand-mère se sera réveillée, dites-lui de venir dîner chez moi ce week-end, dans la Résidence des Fleurs, avec les autres membres de la famille Larousse. »
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