Kaleb saisit Djaffar par la nuque, son autre main plaqué contre sa tête qu’il tirait en arrière. Ce dernier émettait des cris de douleurs sporadiques, les yeux révulsés hors de leurs orbites. De grosses veines traçaient le sillon de cou robuste. Il serrait les dents au point de les faire grincer la mâchoire déformé sous le coup la lèvre ensanglanté. Le roi le relâcha brusquement, dos à lui il se positionna en face de la baie vitrée les bras croisés sur son torse.
-Qui suis-je ? Tonna-t-il impérieusement, soumettant l’homme derrière lui à son pouvoir. Tandis que la rage lui contorsionnait les traits en un horrible rictus de colère, ses dents grinçaient comme une meule formidable, crispant ses maxillaires à les faire éclater.
-Vous êtes Kaleb ben Salmane Al-Za
Kaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme?L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes… Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui… Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner… -Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme? L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne ressemblait en rien à ce que tenait d’habitude le roi. En outre il n’appelait jamais les hommes de son personnel par leur nom, mais toujours par leur titre… Pour marqué sa supériorité. -V…vous êtes su
Le regard lançant des éclairs, Kaleb serra les mâchoires convulsivement… Sérieux, il trouvait ca drôle!-Ouiiii, c’est exactement ça! hurla-t-elle dans euphorie sans nom, faisant claquer ses doigts, vous êtes le cuisinier du palais, d’ailleurs ceci dit, vos repas ils ne sont pas fameux fameux heinn.-Le quoi? Posa Kaleb sans savoir s’il devait rire ou se mettre davantage en colère…Son oncle pour sa part avait fait son choix… Il était littéralement à un doigt de s’effondrer de rire…Se retournant vers lui, Kaleb, le fusilla d’un regard meurtrier.-je ne vois vraiment pas ce que cette situation a de drôle.