Titre : Le Lien Sacré Vampires et sorciers s’affrontent depuis des siècles, Elya, une oméga rejetée par sa meute, découvre qu’elle est liée par un destin hors du commun. Marquée par une prophétie oubliée, elle porte en elle un pouvoir que tous convoitent. Deux âmes s’élèvent autour d’elle. Caïn, un sorcier au passé obscur, hanté par des visions qui le lient à Elya. Adrian, un vampire millénaire, rongé par une malédiction qui menace de le consumer. Tous deux sont ses âmes sœurs. Tous deux sont prêts à tout pour la protéger… ou la posséder. Tandis que les ombres du passé refont surface et que la guerre entre les clans s’intensifie, Elya devra faire un choix. Car leur lien est sacré, mais aussi dangereux. L’aimer, c’est défier l’ordre du monde. L’un d’eux sera sa lumière. L’autre, sa damnation. Dans cette lutte où désir et trahison se mêlent, Elya parviendra-t-elle à briser la prophétie avant que le lien sacré ne devienne sa prison ?
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La forêt est un labyrinthe d’ombres et de dangers. Le vent nocturne fouette mon visage, mes poumons brûlent, mais je ne ralentis pas. Derrière moi, les hurlements des loups résonnent comme un glas funèbre. Je suis traquée.
Je cours, pieds nus sur la terre froide, le cœur battant à tout rompre. Mon corps meurtri porte les marques de la punition infligée par mon Alpha avant que je ne m’échappe. Je n’étais qu’une oméga, une faible aux yeux de ma meute, une servante à peine digne d’exister. Mais aujourd’hui, je ne suis plus leur prisonnière.
Une racine surgit devant moi. Trop tard. Mon pied s’y emmêle, et je m’écrase lourdement contre le sol, la douleur éclatant dans mon genou. Je retiens un cri, l’adrénaline me force à me relever. Je ne dois pas m’arrêter.
L’odeur des loups se rapproche. Ils sont rapides, implacables.
« Continue, Elya… »
Mon propre esprit me supplie d’avancer, mais je sais que mes forces s’amenuisent. Je ne peux pas leur échapper éternellement.
Un ruisseau apparaît devant moi, l’eau reflétant la lune comme un œil argenté. Je le traverse en espérant masquer mon odeur. Le froid mord ma peau, mais j’ignore la morsure de l’hiver.
Quand je sors de l’eau, une présence me glace le sang.
Quelqu’un est là.
Une silhouette se détache des ombres, imposante et enveloppée d’un manteau noir. Son aura est étouffante, puissante… et non humaine.
Ses yeux luisent d’un éclat surnaturel dans l’obscurité. Une voix grave et traînante brise le silence.
— Tu empestes la peur, petite louve.
Un frisson me parcourt l’échine. Ce n’est pas un loup. Pas un humain non plus.
C’est un sorcier.
— Qui… qui êtes-vous ?
L’homme s’avance lentement, et la lune éclaire son visage. Il est beau d’une manière troublante, presque irréelle. Des cheveux noirs encadrent un visage ciselé, une mâchoire forte, des lèvres fines et un regard trop intense.
— Caïn, répond-il avec un sourire en coin. Et toi, tu es une oméga perdue dans un territoire qui n’est pas le tien.
Mon instinct me crie de fuir, mais mes jambes refusent d’obéir. Il dégage une aura qui me coupe le souffle.
— Je… Je dois partir. Ils me poursuivent.
Son sourire s’agrandit légèrement.
— Je sais.
Soudain, un hurlement plus proche me fait sursauter. Les loups sont presque là. Mon cœur se serre. Je suis piégée entre eux et cet inconnu dont je ne sais rien.
Caïn soupire, exaspéré.
— Décidément, tu me facilites la tâche.
Avant que je puisse réagir, il lève une main, et l’air autour de moi se charge d’énergie. Un murmure glisse entre ses lèvres, une incantation ancienne, et je ressens une chaleur envahir mes membres fatigués.
Le sol tremble. Derrière moi, des cris résonnent. Je me retourne, le souffle court.
Une barrière invisible vient de s’élever entre moi et mes poursuivants. Des loups s’écrasent contre elle en grondant de rage, incapables de la franchir.
Je reste figée, stupéfaite.
— Qu’est-ce que…
— De rien, dit Caïn avec un air satisfait. Maintenant, tu me dois une dette.
Son regard brille d’un éclat carnassier.
— Et crois-moi, petite oméga, je compte bien la réclamer.
Elya
Le silence qui suit ses paroles est presque aussi oppressant que son regard. Je déglutis difficilement, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. Une dette ? Je ne voulais pas lui devoir quoi que ce soit.
Derrière moi, les loups hurlent de frustration, griffant la barrière invisible qui nous sépare. Ils ne peuvent pas entrer, mais cela ne les empêchera pas d’essayer.
Je recule légèrement, sentant l’instinct de fuite pulser en moi. Pourtant, une autre part de moi, plus profonde, plus primitive, me murmure que cet homme… ce sorcier… pourrait être mon seul espoir de survie.
— Une dette ? murmuré-je enfin, la voix rauque.
Caïn sourit, dévoilant des dents trop parfaites, presque prédatrices.
— Rien n’est gratuit, petite louve. Je t’ai sauvée, il est donc normal que je sois récompensé.
Je serre les poings.
— Je n’ai rien à vous offrir.
— Oh, mais si, dit-il en avançant vers moi.
Je recule d’un pas, mais il est plus rapide. D’un geste fluide, il tend la main et effleure mon menton du bout des doigts. Un contact léger, mais électrisant. Je retiens mon souffle, mes muscles tendus comme des cordes prêtes à se rompre.
— Ton essence, murmure-t-il. Ton énergie.
Je fronce les sourcils.
— Mon… énergie ?
Son regard plonge dans le mien, et une vague de chaleur étrange m’envahit.
— Les omégas ont une particularité… leur force ne vient pas de la domination, mais de la soumission. Or, un sorcier tel que moi peut se nourrir d’une telle énergie.
Je sens un frisson parcourir ma peau. Ses mots portent une promesse implicite que je ne peux ignorer. Il joue avec moi, avec mes réactions, et il le sait.
Je serre les dents.
— Vous voulez me prendre mon énergie ?
— Une simple offrande, Elya. Rien d’irréversible… pour l’instant.
Sa voix est douce, presque hypnotique. J’ai du mal à réfléchir. Ce sorcier est dangereux, je le sais. Mais il y a autre chose, quelque chose d’inexplicable qui me pousse à rester.
Avant que je ne puisse répondre, un bruit assourdissant éclate derrière nous. La barrière tremble.
— Ils ne vont pas tarder à trouver un moyen de passer, murmure Caïn. Décide-toi, petite louve.
Je sens mon cœur se serrer. L’Alpha de ma meute ne laissera jamais une simple oméga lui échapper. S’il me reprend, ce sera bien pire qu’avant.
Je ferme les yeux une seconde. Puis je prends une décision.
— D’accord.
Le sourire de Caïn s’élargit, satisfait.
— Bien.
Sans prévenir, il lève la main et une vague d’énergie m’enveloppe. Une chaleur brûlante traverse mon corps et je me sens… faible, étourdie, comme si une partie de moi lui était aspirée.
Je vacille, mais il me rattrape, ses bras forts et sûrs m’enveloppant.
— Facile, murmure-t-il à mon oreille.
Mon souffle est erratique. Ce n’est pas douloureux, mais c’est… intime. Trop intime.
Je pose une main sur son torse pour essayer de le repousser, mais son regard me cloue sur place.
— Je n’abuserai pas de toi, petite louve, dit-il en relâchant doucement son emprise. Mais désormais, tu es à moi.
Mes joues s’enflamment, et je déglutis.
— Je ne suis à personne.
Caïn rit doucement.
— Nous verrons.
(Elya)---Nous marchons.Pas pour fuir. Pas pour chercher.Nous marchons parce que nous en avons décidé ainsi.Le couloir s’efface lentement derrière nous. Ce couloir qui fut tour à tour prison, sanctuaire, labyrinthe. Il nous a tenus en otages de nos douleurs et de nos espoirs. Il nous a mis face à nos pires reflets. Il nous a séparés autant qu’il nous a liés.Mais maintenant, ce n’est plus lui qui trace notre route. C’est nous.Le silence qui nous enveloppe n’a plus la texture de la peur. Il n’a plus le goût de l’attente. Il est doux. Habité. Dense. Chaque pas que je fais vibre dans mes os. Je sens la pierre sous mes pieds, l’air s’élargir autour de moi, la lumière qui grandit. Et je sens Caïdrian à mes côtés.Pas comme une menace.Pas comme un souffle qui m’épie.Mais comme une évidence.Nous sortons. Le ciel est immense. Le vent est franc, piquant. La lumière du matin nous tombe dessus comme une gifle tendre. Mes yeux pleurent un peu, sans tristesse. C’est la brûlure de la renais
(Elya)---Nous marchons. L’un à côté de l’autre. Silencieux. Mais ce silence n’est plus vide.Il pulse.Comme une respiration nouvelle. Comme un cœur qu’on aurait cru mort, et qui recommence à battre.Le couloir semble s’étirer à l’infini, ce long ventre de pierre que nous quittons enfin. Il y a encore l’écho de tout ce qu’on y a vécu. Les cris tus. Les visages qu’on a croisés. Ceux qu’on a aimés, détruits, pardonnés. Tout ce qui nous a modelés, arrachés, défaits. Chaque pierre a gardé une empreinte de nous.Mais je n’ai plus peur de la distance. Le poids de mes pas ne m’écrase plus. Chaque mouvement est un acte de volonté. Ce n’est plus une fuite. Ce n’est plus une quête. C’est un choix.Et dans ce choix, il y a Caïdrian. Et il y a moi.Pas l’ancienne moi. Pas le fantôme brûlé par les vies passées. Pas l’éclat blessé qu’il a tant cherché à réparer.Moi, ici. Maintenant. Entière. Debout.Et libre.Je ne le regarde pas. Je n’ai pas besoin. Il est là, à la lisière de moi. Comme un ryth
(Elya)---Je ferme les yeux.Et dans le silence, les cendres recommencent à tomber.Pas du feu. Pas de la destruction.Mais d’un souvenir ancien. Un temple brûlé. Une promesse faite dans l’ombre. Une main tendue vers moi, que j’avais refusée, alors. Trop tôt. Trop fort.Aujourd’hui, je ne la repousse plus.---(Caïdrian)---Ses paupières closes, son visage tendu vers moi, comme une offrande. Pas de soumission. Pas de pardon. Juste cette ouverture totale, vulnérable, vertigineuse.Je pose ma main sur la sienne, là où elle sent mon cœur. Et je la couvre de mes doigts, doucement, comme si ce geste pouvait effacer tous les siècles de douleurs, toutes les incarnations manquées, toutes les fois où je l’avais perdue.Elle est là. Pas un écho, pas une illusion. Elya. Entière. Brisée et reconstruite. Elle n’a plus peur. Et je le sens, au plus profond de moi : c’est elle qui me tient désormais en vie.« Ce que nous avons traversé… » Ma voix est rauque, presque étranglée. « Ce que je t’ai fait
(Elya)---La lumière m’aveugle. Elle ne m’enveloppe pas — elle me transperce. Chaque cellule de mon corps semble exploser dans cette clarté absolue, comme si j’étais faite de verre et que je venais de voler en éclats. Je ne tombe pas, je suis arrachée. Arrachée au monde, à lui, à moi.Le sol se dérobe, le ciel s’effondre, et dans cette chute sans fond, il ne reste que la sensation d’un arrachement. Je veux crier, mais aucun son ne franchit mes lèvres. L’air n’existe plus. Le temps non plus. Il n’y a que ce vertige, cette chute intérieure, comme si mon âme elle-même était dissoute dans un océan d’échos oubliés.Puis… le silence. Épais, absolu. Il me plaque contre un sol froid, rugueux. Mes yeux s’ouvrent, lents, comme s’ils traversaient plusieurs vies avant d’atteindre cette réalité. La lumière a disparu. L’espace est nu, gris, suspendu dans une brume translucide.Je ne suis pas seule.Elle est là.La silhouette se tient devant moi, immobile. Elle ne parle pas. Elle n’a pas besoin. El
(Elya)---L’air est plus lourd ici. Il vibre d’une énergie étrange, une force qui semble se concentrer au centre de cette immense pièce. La lumière qui nous a guidés jusqu’ici vacille, projetant des ombres déformées sur les murs. Et alors que nous franchissons ce seuil invisible, je sens que quelque chose a changé. Comme si chaque pas nous rapprochait davantage de la vérité, mais aussi du danger.Caïdrian marche devant moi, chaque mouvement, chaque geste chargé d’une détermination que je n’ai jamais vue auparavant. Ce n’est plus simplement lui qui avance avec moi, mais une version de lui-même que je n’ai jamais connue. Un homme qui a fait face à des vérités qu’il n’aurait jamais voulu connaître. Un homme qui semble accepter que ce qui nous attend ici, dans cette salle, changera tout.Je n’ai pas le temps de réfléchir davantage, car la pièce devant nous semble prendre forme. Ce n’est pas une simple chambre, ni une salle. C’est un lieu. Un lieu ancien, marqué par une présence imposante
(Elya)---La chaleur du tunnel se dissipe progressivement, remplacée par un froid glacé. La lumière, faible mais persistante, éclaire à peine notre chemin. Chaque pas résonne dans ce vide oppressant. Je serre ma main autour de celle de Caïdrian, mais même son contact, habituellement un réconfort, semble moins solide, moins ancré. Une étrange sensation m’envahit, une peur sourde, presque viscérale. Cette sensation que nous ne sommes pas seuls.Le regard de Caïdrian ne me quitte pas, mais il semble plus distant, comme si une part de lui-même s’éloignait de ce qui nous attend. Ce monde, cet endroit, semble avoir pris une emprise sur lui que je n'arrive pas à comprendre. Il n’a pas dit un mot depuis un long moment, et cette absence me ronge.Je voudrais briser le silence, le sortir de ses pensées sombres, mais une question m'obsède. Le lien que nous partageons… N’est-il pas plus qu’une simple promesse d’amour ? Est-ce une malédiction, un destin inéluctable ? Et si cette silhouette avait
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