La fête venait de prendre fin, Hilary était super épuisée. Si on oubliait le passage odieux de son chauffeur, on pourrait alors dire qu'elle a eu une super journée.
Sans mentir il était à craquer, son front caché sous ses cheveux lisses lui donnait quelque chose de mystérieuse, ses yeux d'un bleu azur, un nez droit, les lèvres minces qui ne demandaient qu'à être embrasser, son cou était serré par une cravate en soie noire; il devrait faire entre 1m80 et 1m90.
C'était le genre d'hommes qui ne laissaient pas ta culotte intacte à première vue.
-Tu penses à lui n'est-ce-pas? Dit Ganaëlsy qui ne cessait de l'observer depuis une demie-heure.
-Bien sûr que non. S'empressa t-elle de répondre ne voulant pas que son amie se fasse des idées.
Elle fila sous la douche afin d'éviter une séance interrogatoire de Ganaëlsy qui ne cessait de la reluquer, elle la connaissait très bien.
Alors que l'eau chaude coulait sur son corps , elle ferma les yeux, pensant aux mains de son chauffeur lui parcourir le corps.
Elle les rouvrit, se maudissant à elle m'aime d'avoir des pensées pas trop catholiques au sujet de cet homme qu'elle détesterait même en peinture.
-Sois maudit connard. Hurla t-elle afin de chasser définitivement ses pensées.
Quelques minutes s'écroulèrent,
Les filles étaient allongées, Ganaëlsy passerait la nuit avec elle car il se faisait trop tard et elle ne voulait pas rentrer par mesure de précaution. De toute façon ce n'était pas la première fois qu'elle dormait ensemble et se serait pathétique de lui donner une chambre parmi celle des invités parce que non seulement la chambre d'Hilary était spacieuse et que le lit avait de place pour au moins cinq personnes mais aussi parce qu'elle aimait sa compagnie, elle ne s'ennuierait pas.
-Tu me fais un massage s'il te plaît. Demanda Hilary à son amie parce qu'elle avait du mal à dormir.
-On le fait à tour de rôle.
-Pas de soucis.
Les massages de son amie était relaxants, l'homme qui l'épousera sera chanceux d'avoir cette fille aux mains magiques.
Elle parlèrent de la fête qui était remplie d'inviter: quelques amis du lycée et ceux de ses parents et comme à chaque fois, ça a été un succès.
Le lendemain,
Se fut l'heure de passer à table.
Ils étaient réunis mais tout était tendu, Hilary n'osait dire un mot car elle en voulait encore à son père.
-Je n'aime pas quand on est aussi silencieux. Dit Hilaire
D'habitude; le lendemain de son anniversaire, ils parlaient des invités, de tout ce qu'ils avaient aimé ou détesté et de ce qui avait capté leur attention; ce matin là, tout était calme au plus grand étonnement de Jaïna; la mère d'Hilary.
-Je ne comprend vraiment pas pourquoi je dois avoir un chauffeur aussi débile que pathétique alors que je sais conduire.
-Aussi beau et séduisant tu voulais dire? C'est moi qui l'ai choisi car je ne voulais pas d'un employé difficile à regarder alors estime toi chanceuse. Dit Jaïna
Donc sa mère était de mèche avec son père, elle qui croyait qu'elle prendrerait sa défense.
-Mon Dieu! Quel beau Apollon! S'exclama Ganaëlsy
En parlant du loup, on en voyait la queue.
Hilary se tourna et vit l'homme qu'elle a détesté depuis le premier regard faire son entré et son amie qui laissa tombé sa fourchette; elle n'était pas croyable.
-Bonjour. Lança t-il en leur encontre.
Ils répondirent en coeur à part bien sûr notre chère Hilary qui boudait déjà.
-Tu arrives pile à l'heure. Lui dit Hilaire qui se levait déjà afin de se rendre à son entreprise. S'il détestait les retards alors il devait être un exemple pour les employés.
Après avoir fini de manger, Ganaëlsy s'apprêtait à se rendre chez elle suivit d'Hilary mais le problème c'est qu'elle était venue avec sa propre voiture et Hilary voulait monter avec elle mais le chauffeur ne voulait pas.
-Est-ce un employé pathétique qui va me dire quoi faire.
-Je suis seulement les ordres de votre père, si tu ne montes pas avec moi, je suivrai la voiture de votre amie jusqu'à chez elle.
-Parles à mon cul.
Pour son premier jour, cette fille ne lui facilitait vraiment pas la tâche.
Il ne dit rien car il devait faire preuve de patience et suivit la voiture de Ganaëlsy jusqu'à chez elle; Hilary aurait besoin d'un chauffeur pour son retour et lui il serait là à l'attendre selon les ordres venant directement de son père.
****
L'après-midi tirait déjà à sa fin et Hilary était encore chez son amie.
Agacé, Aaron l'attendait encore au dehors alors que son heure de travail allait bientôt prendre fin.
A l'intérieur les filles discutaient, blaguaient et dansaient pour faire passer le temps afin que ce maudit chauffeur s'épuise et part, ce qui était loin d'être le cas.
-Tu te souviens de ce que nous avions convenu quelques jours plus tôt Nana.
Bien sûr qu'elle s'en souvenait, Hilary voulait se faire tatouer comme son amie à ses dix-huit ans; elle aurait dû le faire hier mais à cause de la fête elle n'avait pas pu aujourd'hui c'était le moment idéal.
-Ouais, tu veux y aller maintenant?
-J'ai trop hâte, allons-y. Que je le fasse une bonne fois pour toute. Répondit-elle toute excitée.
Voilà pourquoi elle ne voulait pas y aller avec le chauffeur, ce dernier l'aurait sûrement dit à son père. Au diable les employés fidèles à leur poste et qui balance tout au patron.
Avec Ganaëlsy au volant, elles venaient de se mettre en chemin et Hilary ne cessait de tourner sa tête en arrière afin de voir si elle était suivie et était soulagée de voir que ce n'était pas le cas.
-On lui a échappé belle. Dit-elle grand sourire aux lèvres.
-Avoue qu'il est à craquer.
-Tu ne vas pas recommencer avec ça, je le déteste.
-L'amour commence part la haine.
Hilary ne prêtait plus attention à ce qu'elle disait; elle ne s'imaginait pas avoir une relation avec son employé, ça ne s'était jamais produit chez les Clinton, ce n'était pas maintenant que ça allait arrivé.
(Je vous passe le trajet)
*********Hilary souffla sur son café et ramena la tasse à ses lèvres. Ses mains tremblaient encore, ce qui venait de se passer l'avait complètement chamboulé."Jeffrey venait de l'embrasser" et il lui a fallu beaucoup d'effort pour le repousser. Il était totalement comme elle l'avait imaginé... Un loup.La respiration coupée, elle se passa une main dans les cheveux alors que la tasse faillit lui tomber des mains si Tamara n'était pas intervenu juste à temps.-Les pains de cakes sont prêts? Demanda t-elle à Tamara-Pas encore mais je peux vous servir autre chose mademoiselle.-Va voir si Jeffrey est encore au salon."Seigneur pourvu qu'il parte" pria t-elle intérieurement.Alors que Tamara était partie, Hilary fit un mouvement circulaire du poignet pour former la pâte dans la poêle. Elle retourna les pains de cakes.Quelques minutes plus tard-Mais mademoiselle, les pains de cakes brûlent. S'affola Tamara une fois de retour.Elle coupa le feu avec un petit hoquet.Hilary avait la têt
Jeffrey s'excusa et remercia une nouvelle fois Hilaire puis se rendit vers la jeune femme qui l'attendait impatiemment.Ses longs cheveux étaient retenus par un noeud lâche à l'arrière de sa nuque et quelques mèches retombaient sur sa joue. Son visage ne portait pas la moindre trace de maquillage et elle était vêtue d'un Jean moulant, d'un haut de survêtement et des basket gris et blanc. L'image de son corps souple le submergea.-Tu en as mis du temps mais ça en valait la peine.Ses lèvres étaient pulpeuses, ses froncements de sourcils diaboliquement sexy.Il n'était pas mal non plus dans sa tenue décontractée.Sans s'y attendre, Jeffrey glissa sans main dans la sienne et ils sortirent ensemble. Une fois dehors, Aaron vint à leur rencontre.-Je vous emmène quelques parts mademoiselle Hilary ?-Comme tu as pu le constater, j'ai ma voiture et je sais conduire donc c'est pas la peine.Ils prirent conger d'Aaron. Jeffrey ouvrit galamment la porte de sa Mercedes à Hilary qui y monta, il mo
Ses mains passèrent de ses bras à sa taille. Délicate, fine, il serra ses doigts contre sa taille en humant son parfum. Elle ne faisait plus la rebelle et il en profita pour l'embrasser. Ses lèvres effleurèrent à peine les siennes qu'Aaron intervint et propulsa Jeffrey vers l'arrière. Énervé, ce dernier voulut ce jeter sur lui mais Hilary se mit à temps entre les deux hommes.-C'est qui lui?-Mon chauffeur.-À voir son comportement on dirait ton homme. Pourquoi se mêle t-il de ce qui ne le regarde pas?- Le seul qui ne s'est pas bien comporté ici c'est vous. Vous devez respecter la demoiselle. Se justifia Aaron.Mon Dieu, donnez-moi la force de ne pas devenir fou. Un simple chauffeur me montre comment me comporter. Se dit Jeffrey-Aaron ce n'est plus l'heure de ton travail alors rentre chez toi.D'un pas hésitant, il décida de partir. Hilaire lui avait parlé ce matin certe mais il ne pensait pas qu'il allait les réunir d'aussi tôt. Ne pouvait-il pas attendre plus de temps? Le temps qu
Alors qu'Hilary rejoignait son amie, quelqu'un l'a frappé par accident et a fait jeté son sac à main. Apparemment, il était au téléphone et ne faisait pas attention.-Regardez au moins où vous allez. S'énerva t-elleElle s'abaissa au même moment que lui pour ramasser le sac, Aaron intervint au même moment.-Je n'ai pas besoin de votre aide. Dit-elle à l'inconnu et du tien non plus Aaron.Les parents d'Hilary discutaient et Hilaire faisait part de son idée à sa femme. La peur de cette dernière se mêlait à un sentiment étrange. Bien qu'elle s'était faite la promesse de soutenir sa fille en tout moment mais de là à ce qu'elle tombe amoureuse d'une fille comme elle hélas!-Je refuse d'imaginer cela.-C'est pourquoi nous devons organisé un dîner ce soir, je vais inviter mon associé, sa femme ainsi que son fils. Ce sera un début.La dame réprima son trouble en battant des cils. Une vague de panique la submergea. Son mari était si sérieux qu'elle en perdit le souffle. Si le seul moyen de sav
** "Ses mots broyèrent le coeur d'Aaron"Après le bilan qu'Aaron lui avait donné, Hilaire était satisfait du comportement de sa fille. Elle avait deux ou trois fois dormi chez son amie mais rien de plus, pas de sortie en boîte comme le font les autres filles sans cervelle qui devaient sûrement penser que tout leur était permis à leur dix-ans, au moins sa fille était différente sur ce point là et il était fière de lui au point de penser qu'elle méritait une petite récompense.De plus, elle a cessé de manquer de respect à Aaron. Je savais bien qu'elle allait cesser de se comporter comme une gamine. Se disait intérieurement Hilaire.- Tu dois penser que je suis fou à cause du fait que je t'ai demandé d'espionner ma fille alors qu'elle a l'âge de la raison.-Je pense plutôt que vous êtes protecteur. Répondit Aaron.L'homme âgé se releva, fixa son haut plafond, inspirant un grand coup puis tourna la tête vers Aaron.-Elle est tout ce que j'ai de plus chère au monde.Les yeux noirs d'hil
"Aaron?"Aaron se sentait mal, pas physiquement mais moralement.La blesser n'était pas son intention mais il n'avait pas d'autre choix. Il commençait à avoir des sentiments pour elle et ça ne faisait pas parti de leur contrat, et elle, qui lui avait avoué qu'elle l'aimait, venait d'empirer la situation.Hilary venait de partir, Dieu sait à quel point il voulait la retenir, la prendre sur le bureau, sur le canapé, sur le lit... Un peu partout dans la maison mais il n'a pas bougé d'un pouce et a préféré la regarder sans aller seule, comme elle le lui avait demandé.Avec Andro, il avait décidé de prendre le petit dej afin de discuter de leur situation actuelle avant que chacun d'eux ne se rende à leur poste respectif.-Alors mon frère, quoi de neuf ? Lui demanda Andro alors qu'il cherchait un moyen de lui expliquer sa liaison avec Hilary sans le surprendre et sans l'énerver car le connaissant, il serait capable de prendre la journée entière pour lui faire la morale.-Ça fait environ une