_ Lisette, que fais-tu dans les barrages d'école à cette heure ?
Je me retournai. Je vis monsieur Luther. Il s'approcha de moi. Il remarqua aussitôt que j'étais triste.
_ Que se passe-t-il ? Je ne t'ai pas aperçu pendant mon cours.
_ Je...
_ Que me caches- tu ? Demanda t'il inquiet pour moi.
_ rien , monsieur. Répondis-je essayant de trouver mon chemin.
_ Attend, as-tu pleuré ?
Il me retint par le bras. Je gardais la tête baissée essayant de ne pas le mêler à ce qui m'arrivait.
_ Parles moi, parles moi Lisette ! Que se passe-t-il ?
C'était risquant pour lui de me tenir par la main, en plein établissement. Quelqu'un pouvait nous remarquer. Je l'ai repoussé.
_ Je vais bien, professeur! Dis-je.
_ okay calme toi, si tu ne veux pas en parler, je te comprend. Mais permet moi au moins d'aller t'accompagner jusqu'à chez toi, Lisette. Dit-il, d'un ton posé.
Quelques minutes passèrent, je ne répondis pas à question alors il demanda de nouveau:
_ Ai-je votre permission de vous déposer chez vous, mademoiselle Williams?
_ Oui, je répondis la tête baissée.
_ Okay...super, suivez-moi.
Lentement, surtout étant loin derrière, je l'ai suivi discrètement. Arriver devant son véhicule, il ouvrit la porte pour moi d'entrer. J'entrai et m'assis en silence. Il grimpai et prit le volant.
Nous roulons dans le silence jusqu'à chez moi. Quarante cinq minutes de route, sans prononcer de mots. Lorsqu'il gara en face de chez moi, il dit en brisant le silence :_ tu peux me faire confiance Lisette. Je promets de te protéger quoi qui se passe. N'essaie pas de me cacher tes problèmes, d'accord...
Je fixai le vide, hors de moi-même. Je me demandais pourquoi les gens me détestaient à cause de mes rondeurs. J'avais besoin de solution. D'une solution immédiate, pour remédier à ce problème.
Je n'avais aucun problème avec monsieur Luther. Mais, mon silence le baissait énormément. Il se pencha vers moi, et ouvrir la porte pour que je m'en aille.
Lentement, je déposai une main contre la sienne, je fis fermer la portière de la voiture. Il s'assit calmement et me regarda. Le silence était palpable. Je savais qu'il voulait des réponses à ses questions. Mais en ce moment là, moi, je cherchais du réconfort.
Me rapprochant de ses lèvres, je l'ai embrassé. Sans perdre une minute, il m'embrassa tendrement en retour. Je mis un doigt sur sa joue alors que je savourais le goût de ce baiser. Nos front légèrement collés, nos nez s'effleuraient presque. Mes yeux fermés. L'une de mes mains autour de son cou.
_ Si tu ne veux pas me dire ce qui s'est passé à l'école aujourd'hui, je ne vais pas te forcer la main. Mais il ya une chose que vous devrez savoir, je déteste vous voir en larmes, mademoiselle Williams.
_ Je sais, murmurai -je.
_ Alors, vas-tu me dire ce qui se passe ? Qui vous a heurté? Dis-le moi. Il insista.J'ouvris les yeux. Je le fixai pendant quelques secondes. J'étais silencieuse. Il dit alors :
_ Bon, si tu ne souhaites pas toujours en partager, je ne vais pas te forcer. Mais promets moi que tu ne laisseras plus quelqu'un te prendre par les émotions.
_ Lisette, tu es une belle personne ne l'oublie jamais. Tu as du potentiel...tien regarde par exemple, dans ton établissement, tu es la meilleure élève.
_ C'est vrai, tu ne travailles pas bien en sport. Mais je pense que si tu te donne à fond, il y aura un changement. Dit-il.
Je me redresse vers lui, et je sentis son parfum enivrant s'éloigner. Il me retint par le bras, pile au moment où je m'apprêtais à descendre de la voiture.
_ Lisette, je ne sais pas ce qui s'est passé avec toi. Je souhaite le savoir un jour. Quand tu seras prêtes, parles. Je peux compter sur toi?
_ Oui, oui...je hochai la tête.
_ Bonne soirée à toi.
_ Merci et merveilleuse soirée à vous. Dis-je étant dehors.
Il esquissa, ensuite je fermai la porte. Il appuya sur l'accélérateur et disparu, en vive allure.
_ Désolé de n'avoir rien dit, monsieur Luther. Je sais, vous alliez le prendre comme votre problème. Dis-je tristement.
Pour la petite histoire, lorsque je venais d'intégrer cette école, je n'avais jamais été accepté accepté. C'était uniquement grâce à la fortune de mon père si j'avais eu ma place là-bas.
Après ça, les élèves ont commencé à me harceler. Mon père en a porté plainte. Mais, j'avais jamais eu raison. Tout était toujours de ma faute. Ils disaient tous que je devrais apprendre à me contrôler, à me défendre moi-même.
Je ne suis pas une personne violente. J'ai grandi seule alors même me chamailler sur quelqu'un m'est impossible. Je ne sais pas me défendre contre les autres, pour se protéger.
Je n'avais pas voulu dire la vérité à monsieur Luther pour qu'il ne se laisse contrôler par sa colère. Je suis habituée à ce genre de problème, je sais demain sera un nouveau challenge, mais je suis déjà habituée à cette vie.
Il y a certaines personnes qui pensent que ce qui ne tut pas l'homme, le rend fort. Mais dans mon cas, j'ai déjà subit cette injustice partout où je vais, je ne suis pas encore forgé. Je me demandais ce qui se passait avec moi.
Prenant la route de la maison, je grimpai désespérément les escaliers de la maison, réfléchissant à quel moyen me tirer de cette situation horrible.
Devant la porte, j'entendis la voix de plusieurs personnes. Je poussai immédiatement à la porte. Je tombai sur la personne de ma mère et sœurs deux copines. Olga et Maggy.
C'était des femmes énormes... comme quoi, l'amitié est comme une alliance. Toutes les copines de ma mère étaient des grosses.
Je restais figée, mes yeux fixant leur table. Elles étaient entrain de passer un bon temps avec du bon vin blanc, des sucreries à table et tout un tas d'autres trucs. Celà m'avait dégoûté.
_ Lisette, chérie... Appela ma mère.
_ bonsoir maman. Dis-je en fermant la porte.
_ Lisette, mais eh bien ! Qu'est-ce qu'elle est devenue mignonne, cria Olga.
Je serai le visage car, je pris cela comme des insultes. Alors que d'autres personnes disent que je sois moche, elle voulait me complimenter...
_ bonsoir à vous. Dis-je pour l'interrompre.
_ salut Lisette, comment vas-tu ? Comment s'est passé ta journée.
_ Bien, sauf que tout le monde m'insulte, ils disent que, je sois trop ronde! Dis-je.
_ Ils n'ont qu'à parler. Ça ne changera rien mon bébé, dit ma mère. Tu es très jolie comme- ça. Va t' échanger et rejoins nous à table. Ma jolie poupée, hein!
_ non maman, je ne suis pas jolie... Criai-je. Tous les garçons de mon école me trouvent moches, tu comprends ça! Ils disent que je suis moche ! Même mes professeurs. Je n'en peux plus.
_ calme toi mon cœur... n'écoute pas leur bouches, ils disent juste ça pour t'énerver.
_ non maman, d'une part ils ont quand-même raison. Regarde toi, tu devrais être entrain de faire quelque de plus important mais t'es là juste à manger et boire... celà augmente tes kilos.
_ Quoi ?
_ maman, il faut que t'arrête ! Prend conscience du départ de papa dans ta vie, tu comprendras ce dont je traverse.
Elles et ses amies me regardent. La vérité, toutes ont perdu leur conjoint à cause de la maison. Et elles savent dans le font que j'avais raison.
_ Alors tu veux me dire, ton père m'aurait quitté à cause ma taille ?
_ oui maman, désolé mais c'est la vérité. Aujourd'hui, je traverse la même situation que toi, sauf que personne ne veut même poser un regard sur moi. Je penses que nous devons contrôler cette situation. Il faut que ça change bon sang ! Criai-je ma dernière phrase.
Ma mère et ses amies me regardèrent toutes silencieuses. Comme elles ne disaient rien, je dis:
_ moi je veux arrêter d'être aussi ronde! Je veux contrôler cette situation. Je penses qu'il sera préférable que vous vous arrangez de votre côté pour améliorer la votre.
_ Maman, on ne peut pas continuer ainsi dans cette maison... pitié ! Il faut du changement dans notre vie, je t'en supplie.
Pleurant, je quittai le salon sur un coup de tête. Je courus dans ma chambre et calqua la porte derrière moi. Je me déchire en sanglotant.
**~~~~ Lisette Williams ~~~~La salle était remplie de la voix de ma mère pendant des minutes... Ensuite, elle finit par accepter....Les docteurs l'on consulté. Une bonne nouvelle nous a été donné :Les médecins prévoyaient brûler toutes les graisses de son ventre.Refaire ses côtes. Travailler ses seins et les donner une forme parfaite et arrondi. Maman était morte de joie !Nous avions pris le rendez-vous dans un jour. Monsieur Luther nous accompagna à la maison..._ Maman, tu veux bien nous excuser deux minutes... Demandai-je._ D'accord, au-revoir monsieur._ Appelez-moi Luther. Dit-il._ C'est gentil ... Luther... Elle souffla.Ma mère alla à l'intérieur. Après son départ, monsieur Luther me tira dans ses bras. Nous nous embrassons. _ Merci pour avoir été là aujourd'hui. Ça m'a fait beaucoup de biens._ Je serai ici. Toujours, avec toi._ Merci beaucoup.Il s'en allant. Je rejoins ma mère._ Alors vous- êtes ensemble._ Maman, tu nous espionnais ??? Maman..._ Lisette, tu es ma
Des semaines après...Peu importe quel objectif nous voulons atteindre, seuls le travail, le sacrifice et la foi seront capables d'emmener jusqu'à l'accomplissement...Ce fut mon cas et celui de ma mère. En un mois de travail acharné, le résultat était là. Il était positif. Tout le monde en parlait.Ce matin là, j'étais en compagnie de ma mère lorsqu'elles nous ont rapproché._ Cindy... Tu es très belle ! Dis-moi, comment fais-tu ? Demanda une voisine curieuse. _ C'est rien de vraiment spécial !_ Non madame Williams Adams ! Vous devez partager un peu. Nous voyons du changement sur toi depuis peu ! Est-ce vraiment rien ! Non ! C'est totalement différent. Tu es resplandide. Comment expliquer celà s'il y'a rien._ Vous avez raison, je suis splendide. _ C'est de ça que nous parlons. Pouvons-nous savoir comment tu fais ? A-t-il un rapport avec ta sortie de chaque matin avec ta fille ? Tu sais, je vous observe. J'ai vu à quel point, Lisette a également changé. Comment faites-vous, c'est
~~~~Lisette Williams ~~~~_ Maman chérie que décides tu ? Nous rentrons ? Ou nous restons ? Demandai-je.Ma mère retint son souffle. Collection son courage avant de dire:_ Nous sommes là, nous restons.J'étais éblouissante de joie alors que je sautai dans ses bras._ Merci. Je savais que, t'es forte. Tu me l'as prouvée. Merci, allons rejoindre les autres avant que tu ne changes d'avis.Ma mère était très costaude à point de se mettre debout était un challenge. Je devrais être là pour l'aider. Dans les moments où j'étais absente, elle souffrait pour le faire.Je pu l'aider.Nous marchâmes jusqu'à l'atelier où raisonnait la voix de monsieur Luther.Elle disait :« Pourquoi êtes-vous ici ? Si c'est pour avoir un corps de rêve comme celui de Beyoncé, Shakira ou même Rihanna ou encore Kin Kardashian, vous devez travailler dur pour l'obtenir. Moi, je ne suis qu'un facilitateur. Vos résultats dépendra de ce que vous donnez sur le terrain. Laissez-moi vous dire ceci chères dames, à la fin
~~~~ LISETTE WILLIAMS ~~~~Ma mère avait marre d'être là risée. Je l'étais également. Finalement, c'était des vacances. Je pouvais atteindre les cours du sport dans l'atelier de mon professeur de sport. Ma mère avait miraculeusement acceptée. J'étais heureuse. Je courus chercher mon portable dans ma chambre.De mon retour, j'étais enthousiaste d'avoir mon prof au téléphone._ J'espère qu'il répondra...J'étais enthousiaste sans relâche. Je rayonnais de joie._ Est-ce que ça sonne Lisette ? Demanda impatiemment ma mère._ Chuuuu maman, il va répondre calme toi.Quelques secondes après..._ Allô..._ Bonjour professeur Luther, c'est Lisette. Dis-je après qu'il ait décroché._ Comment vas-tu Lisette ? Demanda t'il d'une voix rauque remplie de fatigue. C'était comme s'il sortait à peine d'un sommeil pesant._ Um, bien. Dis-je, d'une voix légèrement haute._ Okk, j'écoute mon amour. Puis-je savoir pourquoi la plus belle fille ronde du monde entier m'appelle ce matin ? ? ? Je souris puis r
~~~~ LISETTE WILLIAMS ~~~~Plusieurs jours plus tard...Je me suis réveillée ce matin, tout semblait paisible. Ce silence en chacun de nous. C'était ce dont nous avons besoin pour réfléchir._ Maman !Je descendis de mon lit. Une fois dans le salon, je la trouvais en larmes._ C'est quoi le problème ma petite maman ? Pourquoi on pleure encore ce matin... petite maman?Elle me jeta un regard ennuyeux ensuite, elle nettoie ses larmes._ Maman, tu penses encore à ce qu'a dit cette saleté de fille ? ? ? _ Oui ma puce.Elle souffla, anxieuse._ Non maman... L'ai-je englouti en moi._ Je ne mérite pas d'être un sujet de moqueries. Quelque chose utiliser contre toi, Lisette. Une chose pour te mettre mal à l'aise dans ton entourage._ Maman....Je m'assis et lui prend tendrement dans mes bras._ Je suis désolée d'être aussi laide. C'est certain, tu as honte de moi n'est- ce pas ma grande ? ? ?_ Non maman... Soufflai- je._ C'est vrai ?_ J'ai pas honte, enfin, j'ai plus honte; de moi de toi
PDV : HENRI Ma relation avec Mademoiselle Williams Adams n'a jamais été facile. J'étais tout le temps injuste avec elle. C'était parce que je trouvais celà marrant.Mais lorsque mon cousin m'a dit qu'il me détestait parce que j'étais vilain avec cette fille, j'ai commencé à réaliser cette erreur.Petit à petit, j'ai commencé à comprendre ce qu'elle pouvait ressentir quand j'étais grossier.Alors, j'ai voulu changer. C'est dur mais je fais de gros efforts pour ne plus être cette bête noire dans sa vie.J'aurai aimé que ma copine puisse changer elle aussi. Ensemble entre camarades, nous pouvons faire des blagues mais allez jusqu'à insulter les parents, je ne tolère pas.Après que la fondatrice a crié sur elle. Lisette s'est sentie blessée. Elle a nettoyé ses larmes. Ensuite elle est allée secourir Victoria.J'avais pensé qu'elle retournera s'assoir près de moi pour lui présenter des excuses. Mais, elle a traîné Victoria loin de nous.Après les remises de bulletins, je vais essayer de l