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Chapitre 7 : La Promesse

Penulis: Doufali
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-11 18:48:15

Les jours suivants se succédaient dans une  routine marquée par le travail et les  engagements familiaux. Mais Fatu ne pouvait se débarrasser du doute qui persistait en  elle. Elle avait promis à Moussa que leur  mariage aurait lieu après la campagne, mais  au fond d’elle, elle savait que son cœur était  partagé. Chaque regard croisé avec Ibrahim  lors des réunions ne faisait que compliquer  les choses. Pourtant, elle savait que son  avenir dépendait de ses décisions, et que  chaque pas qu’elle faisait la rapprochait de  ce qu’elle voulait vraiment. 

Elle se rendit à une nouvelle réunion de  campagne ce matin-là, mais ce n’était pas  seulement la politique qui occupait ses  pensées. Elle avait aussi cette promesse à  honorer, et elle se rendait compte qu'il était  de plus en plus difficile de ne pas se laisser  envahir par ses sentiments contradictoires. 

--- 

Une Soirée avec Moussa

Ce soir-là, Fatu se retrouva à dîner avec  Moussa. Il avait organisé une soirée intime  dans un restaurant chic, dans l’espoir de la  détendre et de renforcer leur lien. Elle savait qu’il attendait des réponses, des  

engagements de sa part. Fatu se sentait prise au piège de ses promesses. 

Moussa : "Tu sembles distante ce soir. Est-ce  que tout va bien, Fatu ?" 

Il la regarda attentivement, une lueur  d'inquiétude dans les yeux. Fatu soupira  intérieurement. Elle savait que cette relation  devait prendre un tournant, mais elle n'était  pas prête à en parler. 

Fatu : "Oui, tout va bien. Je suis juste… un  peu fatiguée, avec tout ce travail et la  campagne." 

Moussa hocha la tête, mais elle remarqua  une petite ombre de déception dans ses yeux. Il savait qu’elle était sur le point de prendre  une décision importante, une décision qui,  selon lui, ne se limitait pas à un mariage  mais à l’avenir de deux familles entières. Il 

n’était pas homme à laisser une chose aussi  cruciale au hasard. 

Moussa : "Fatu, je sais que tu te poses  beaucoup de questions. Mais je tiens à te  dire une chose : je ferai tout pour te rendre  heureuse. Ce mariage… ce n'est pas juste  une alliance entre nous deux, c’est aussi une  opportunité pour nos familles de se  renforcer, de bâtir quelque chose de solide  ensemble. J'espère que tu vois cela." 

Fatu baissa les yeux, fixant son verre de jus.  Elle ne pouvait pas nier que Moussa avait  raison. Mais à chaque fois qu’il prononçait  les mots "nos familles", elle sentait une sorte  de vide, une partie d’elle qui ne se retrouvait  pas dans cette vision. Était-ce ce qu’elle  voulait vraiment ? 

Fatu : "Je comprends, Moussa. Je suis  consciente de tout ce que cela implique.  Mais…" 

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase.  Moussa, sensible à ses hésitations, tendit la  main pour saisir la sienne, la regardant  intensément.

Moussa : "Fatu, tu n’as pas à te soucier de  ça. C’est ce que tu veux, n’est-ce pas ?" 

Fatu hésita un instant. Elle baissa les yeux, le poids de l’engagement écrasant ses pensées.  Elle n’était pas prête à répondre. Pas encore. 

---

Les jours passaient et Fatu continuait de  jongler avec ses engagements professionnels  et familiaux. Mais malgré l’ampleur du projet de campagne et l'importance des décisions  qu'elle prenait pour sa carrière, un petit  détail persistait dans ses pensées : Ibrahim. 

Il n’était pas juste une option, ni un simple  autre homme dans sa vie. Non, c’était plus  que cela. Chaque réunion, chaque  collaboration avec lui, la mettait face à des  doutes qu’elle n’avait pas anticipés. Ses  idées, son énergie, sa manière d’aborder le  monde différait tellement de ce qu’elle  connaissait. C’était une attraction qui ne se  résumait pas à une simple passion physique,  mais à une connexion plus profonde, bien  plus complexe. 

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Un Appel de Son Mentor 

Un matin, alors qu’elle était en train de  revoir ses plans pour la campagne, Fatu 

reçut un appel de M. Ndiaye, son mentor et  conseiller. Il avait un ton solennel, comme s'il savait qu'il allait lui annoncer quelque chose  d'important. 

Ndiaye : "Fatu, je sais que tu te sens  partagée en ce moment. La campagne  avance, et tes idées sont fondamentales pour  nous. Mais il y a quelque chose que je dois te dire." 

Fatu posa ses dossiers et se concentra sur la  voix de M. Ndiaye. 

Fatu : "Qu’est-ce qu’il y a, Monsieur ?" 

Ndiaye : "Tu es brillante, Fatu. Mais tu as  besoin de quelqu’un qui puisse t’apporter  une perspective différente, une vision  complémentaire. C’est pourquoi j’ai décidé  d’implanter Ibrahim dans notre équipe. Il  viendra travailler étroitement avec nous." 

Fatu resta un moment sans réponse. Elle  savait que Ibrahim, avec son charisme et sa  détermination, avait son rôle à jouer dans  cette campagne. Mais entendre cela de la  bouche de son mentor signifiait que l’ombre 

de l’homme qu’elle redoutait désormais  croiser à nouveau se profilait de plus en plus  clairement. 

Fatu : "Ibrahim… je comprends. " 

--- 

Fatu n'avait cessé de réfléchir aux paroles de M. Ndiaye depuis leur dernière conversation. Le poids de la décision de travailler plus  étroitement avec Ibrahim s’alourdissait à  chaque instant. Elle était consciente que son  rôle dans la campagne était plus crucial que  jamais, mais une part d’elle, plus intime,  était aussi profondément perturbée par la  présence d’Ibrahim. 

Elle avait vu son regard perçant, ses idées  novatrices et son charisme indéniable. Mais  au-delà de cela, il y avait quelque chose  d'encore plus difficile à décrire. Une tension  silencieuse qui, sans qu’elle ne le veuille,  l’attirait. L’ambiguïté de leur relation  professionnelle se transformait peu à peu en  quelque chose de plus personnel, même si 

Fatu, dans un premier temps, n’osait  l'admettre. 

Elle s'acharnait à repousser ses pensées vers Moussa, se concentrant sur le mariage à  venir, la famille, les promesses, mais Ibrahim  se frayait une place dans ses réflexions à  chaque rencontre. Elle le croisait lors des  réunions, il y avait toujours une manière qu’il avait de poser son regard sur elle, une façon  d’interroger sans poser de questions. Et plus  le temps passait, plus elle se sentait  déstabilisée par lui. Mais elle devait se  concentrer. Son avenir, la campagne, la  famille, tout cela nécessitait son attention. 

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